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Communication ( et Presse)

Journée du Mardi 01/11/2023

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-C’est une guerre sans témoins et sans images que souhaite mener Israël, n’hésitant pas à cibler les journalistes de Ghaza et leurs familles dans le but d’instaurer ainsi un «black-out» médiatique. En 25 jours de bombardements massifs, 38 journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie, selon un décompte du Syndicat des journalistes palestiniens publié mardi soir par l’agence palestinienne Wafa. Les domiciles d’au moins 35 journalistes ont été bombardés, entraînant la mort de dizaines de membres de leurs familles. Un acte qui soulève des questions troublantes sur la préméditation de ces attaques, notamment le ciblage de la famille du journaliste Wael Al Dahdouh, correspondant d’Al Jazeera, qui a perdu sa femme, deux de ses enfants et son petit-fils. Ces actes, d’une barbarie absolue, s’inscrivent dans une politique systématique visant à cibler et à tuer des journalistes palestiniens. Le Syndicat des journalistes a déclaré qu’environ 50 sièges et centres d’institutions médiatiques ont été bombardés, notamment les bureaux du réseau Al Jazeera, de Palestine TV, du bureau de l’Agence française, du réseau médiatique Al Aqsa, de l’agence de presse Ma’an, de l’agence Sawa et de l’agence Shihab, le journal Al Quds, Radio Baladna et Zaman Radio, l’Agence nationale, l’Agence Khabar, le journal Al Ayyam, la société de services de médias événementiels, la Fondation Fadl Shanaa, la radio du Saint Coran, l’agence de presse Shams et le bureau de l’APA. Face à ces attaques, l’organisation Reporters sans Frontières (RSF) a déposé une plainte pour «crimes de guerre» devant la Cour pénale internationale (CPI). La plainte détaille les cas de neuf journalistes tués depuis le 7 octobre et de deux autres blessés dans l’exercice de leurs fonctions.