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27-11-2023
-LE MOIS d’attaque israélienne à Gaza est le plus meurtrier jamais enregistré pour la presse. « Le bilan est extrêmement sévère », note le Comité de protection des journalistes (CPJ). Selon cette ONG basée à New York, le 24 novembre, 49 journalistes ou employés d’un média avaient trouvé la mort dans l’enclave palestinienne ou au sud du Liban. Un chiffre jamais atteint depuis 1992 et le premier recensement annuel auquel il faut en plus ajouter quatre journalistes israéliens morts le 7 octobre. L’hécatombe a tendance à s’accélérer alors que 5 reporters sont morts le seul 18 novembre. « Les reporters sur place n’ont pas de refuge sûr et n’ont aucun moyen de sortir de l’enclave. Ils sont tués les uns après les autres », dénonce Jonathan Dagher, un responsable de Reporters sans frontières (RSF), en soulignant que 11 d’entre eux ont été tués en exerçant leur métier.Le 21 novembre, deux journalistes qui couvraient les échanges de tirs à la frontière avec Israël ont été mortellement blessés ....................................................... --Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab a indiqué, ce lundi à Alger, que les festivités de la Journée nationale de la presse et du Prix du Président de la République du journaliste professionnel, se dérouleront les 2 et 3 décembre, après les avoir reporté en guise de solidarité avec le peuple palestinien, victime des crimes barbares auxquels se livre l'occupation sioniste inique. Dans une déclaration à la presse, en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation, consacrée à la présentation et au débat des deux textes de loi sur la presse écrite et électronique et l'activité audiovisuelle, M. Laagab a indiqué que les festivités comprendront des conférences et des ateliers sur les "préoccupations actuelles du secteur de l'Information", tandis que le 3 décembre sera consacré à la remise du Prix du Journaliste professionnel par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux lauréats dans plusieurs spécialités. Dans un autre contexte et concernant la possibilité d'élaborer une loi spéciale pour le journaliste professionnel, le ministre a fait état de "l'existence de statuts du journaliste qui regroupent plusieurs données contenues dans les lois relatives au secteur", relevant " la possibilité de parvenir, à l'avenir, à la concrétisation d'avantages au profit des journalistes, à travers l'ouverture d'un débat entre le ministère de tutelle et les syndicats du secteur". A ce propos, le ministre a rappelé que le Président de la République avait déjà demandé aux journalistes de s'organiser, néanmoins ceci ne s'est "pas concrétisé à ce jour", réitérant l'invitation, au nom du Président de la République, aux affiliés du secteur à "s'organiser au sein d'associations professionnelles, à même de leur permettre de négocier avec les parties concernées".................................................................. -Le photojournaliste ghazaoui Motaz Azaiza a été désigné homme de l’année 2023 par «GB MoyenOrient», l’édition Moyen-Orient du magazine masculin américain. «Lorsque nous avons commencé à dresser la liste des hommes de l’année de cette année, nous avons décidé de l'aborder avec un objectif précis. Qui a créé le changement — un changement réel et significatif — dans notre région et dans l’univers au sens large ? Alors que l'année touchait à sa fin, un nom est apparu : Motaz Azaiza, et nous aurions tort de ne pas l'inclure», peut-on lire sur le site officiel du magazine «GB Moyen-Orient»................................................................................ -La réorganisation du secteur de la communication est devenue une nécessité qui s’impose dans notre pays. Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a estimé qu’il s’agit là d’un «chantier ouvert» qui demande «une remise sur les rails», voire «une révolution». Répondant aux interrogations des sénateurs à la fin des débats autour des deux projets de loi portant sur la presse écrite et la presse électronique ainsi que sur l’activité audiovisuelle présentés et débattus en plénière, le premier responsable de ce département a trouvé «légitimes» toutes les interrogations des membres du Conseil de la nation allant de la question de la répartition de la manne publicitaire à la situation sociale des journalistes en passant par le contenu des programmes diffusés sur les différentes chaînes privées et publiques. Le ministre a d’abord expliqué que toutes les entreprises de presse souffrent de manque de ressources publicitaires. A ce titre, il rappellera l’existence de 156 journaux, 200 sites électroniques, 29 chaînes de télévision, dont 9 publiques et 61 stations de radio nationales. Au vu de ce nombre important de supports médiatiques, l’offre d’annonces publicitaires est, selon lui, insuffisante, en partie à cause de l’absence d’entreprises performantes économiquement. «Il nous faut entre 5 à 10 millions d’entreprises (PME) pour relancer la presse. Sans cela, il ne faut pas s’attendre à des miracles. L’Etat ne pourra pas satisfaire tout le monde et il est difficile d’alimenter ce nombre important de supports médiatiques en publicité institutionnelle. Il faut savoir que le droit de créer un média ne signifie pas le droit d’avoir accès à la publicité institutionnelle», tranche le ministre. Avouant, toutefois, «des dysfonctionnements» dans la répartition de cette manne publicitaire, d’où l’urgence, dit-il, de réorganiser «le secteur de la publicité» afin de fixer ses mécanismes et ses règles. S’agissant de la gestion de l’ANEP, le ministre révèle : «Il est possible que la gestion de l’ANEP soit problématique. Je n’ai pas encore consulté ce dossier.» Pour le ministre, c’est tout le secteur qui est un «chantier ouvert», y compris la Télévision publique (EPTV) qui a un seul directeur, alors que le groupe dispose de 9 chaînes. «Comment pourrait-il les contrôler ?» s’est interrogé M. Laagab avant de préciser qu’il est «nécessaire» de revoir sa structuration. En dépit de cela, la presse algérienne bénéficie, affirme-t-il, d’un soutien de l’Etat, y compris avec des aides indirectes. Il cite dans ce sens, l’impression et le papier soutenu à hauteur de 50%, affirmant que peu de journaux paient les entreprises d’impression qui sont au bord de la faillite. D’où, a-t-il poursuivi, «l’intervention du président de la République, qui a ordonné la restructuration de ces imprimeries». «Le prix du papier a flambé sur le marché international, alors que les journaux algériens sont imprimés à 6 DA, alors que le prix minimum ne devrait pas être en dessous de 24 DA. Avec un tarif d’impression de 24 DA, les journaux nationaux se vendront à 50 DA. Dans ce cas, ils n’auront plus de lectorat», soutient le ministre, reconnaissant au passage que la TVA, qui est de l’ordre de 19% pour les journaux, est élevée. L’idée de sa révision est, selon lui, posée. Interrogé sur les commissions de censure et la liberté d’expression, le ministre dément l’existence en Algérie de «la censure préalable». Cette dernière est, selon lui, le propre des «régimes dictatoriaux». «C’est un comportement antidémocratique.» Néanmoins, le ministre avoue «que le contrôle en aval» existe et intervient après la publication ou la diffusion du produit journalistique. C’est pour cette raison, dit-il, que le projet de loi insiste sur la confirmation de l’information en citant la source : «C’est ce qui différencie le journaliste professionnel de ce que l’on appelle le journaliste-citoyen. Dans certains pays, la pratique oblige les journalistes à citer trois sources dans leur article. Nous avions pensé à intégrer cela dans ce projet. Mais de peur d’être interprété comme une forme de restriction, nous avons préféré insister seulement sur la confirmation de l’information.» Par ailleurs, le ministre note que les décisions émanant de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel sont exécutoires. Mais, il y a une voie de recours et même une possibilité de saisir la justice pour «réparer l’injustice si elle avérée». A ce sujet, il précise qu’une fois les deux textes relatifs à la presse écrite, électronique et l’activité audiovisuelle seront promulgués, il se consacrera à la mise en place des autorités de régulation et du conseil de déontologie et d’éthique professionnelle. Mais avant, il faudra que les textes d’application, qui sont, selon lui, déjà prêts, soient approuvés par le gouvernement...................................................... -Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab a reçu, lundi à Alger, la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, Mary Lowlor, qui effectue une visite officielle en Algérie, indique un communiqué du ministère. -
23-11-2023
-Le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, a présenté, ce jeudi, les deux textes de loi relatifs à la presse écrite et électronique et à l'activité audiovisuelle devant la commission de la culture, de l'information, de la jeunesse et du tourisme du Conseil de la nation.
22-11-2023
-Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a indiqué que cinquante-trois journalistes et professionnels des médias ont été tués depuis le début de l’actuel conflit en Palestine. Le dernier en date est la journaliste Farah Omar de la chaîne libanaise Al-Mayadeen tuée par un bombardement israélien. Cinquante-trois journalistes sont morts depuis le début de l’actuel conflit en Palestine, selon un dernier bilan du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) établi ce mercredi 22 novembre 2023. La majorité d’entre eux sont palestiniens, au nombre de quarante-six, Il y a également quatre Israéliens et trois Libanais. Le dernier journaliste tué est Farah Omar de la chaîne libanaise Al-Mayadeen. Par ailleurs, selon toujours le CPJ, onze journalistes ont été blessés, trois sont portés disparus et dix-huit ont été arrêtés. « Les journalistes à Ghaza sont confrontés à des risques particulièrement élevés lorsqu’ils tentent de couvrir le conflit pendant l’attaque terrestre israélienne, notamment les frappes aériennes dévastatrices, les communications interrompues, les pénuries d’approvisionnement et les importantes pannes d’électricité », a déclaré le CPJ. « Le CPJ réaffirme que les journalistes sont des civils effectuant un travail important pendant ces périodes de crise et qu’ils ne doivent pas être pris pour cibles par les parties prenantes », a affirmé le coordinateur du programme du CPJ pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Sherif Mansour, cité dans le communiqué. Le CPJ indique en dernier lieu que novembre 2023 est le « mois le plus meurtrier pour les journalistes depuis que le CPJ a commencé à recueillir des données en 1992 ».
21-11-2023
- Le projet de loi de finances 2024 (PLF 2024) a consacré une enveloppe de 220 milliards DA en tant qu'autorisations de programme et 60 milliards DA en tant que crédits de paiement pour le projet de la nouvelle ville médiatique "Dzaïr Media City" à Alger, a-t-on appris, mardi, auprès du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville. Le projet de la nouvelle ville médiatique, dont le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a posé la première pierre en juillet dernier, et qui sera implanté à Ouled Fayet (Alger ouest), s'étend sur une superficie totale de 47 hectares. Le projet comprendra une zone dédiée aux médias, des studios de tournage, un village d'artistes, un espace d'enseignement et de recherche, ainsi qu'une zone multiservices. La zone dédiée aux médias abritera les sièges des établissements médiatiques nationaux, à savoir, l'Entreprise publique de Télévision (EPTV), l'Agence Algérie Presse Service (APS), l'Etablissement public de Télédiffusion d'Algérie (TDA), l'Entreprise Nationale de Communication, d'Edition et de Publicité (ANEP), la Radio algérienne et la chaîne "AL24news".
20-11-2023
-Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, lundi à Alger, le projet de loi relatif à l'activité audiovisuelle, lors d'une séance plénière présidée par Brahim Boughali, président de l'APN, en présence du ministre de la Communication, Mohamed Laagab et de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar. Ce projet de loi vise à adapter la législation régissant le secteur de la Communication à la Constitution de 2020, et suivre les évolutions technologiques en cours dans le secteur audiovisuel, notamment en ce qui concerne le cadre de la diffusion, la technologie Web-Radio et Web-TV et l'organisation de la question du capital-actions, selon les conditions et les standards internationaux, a expliqué M. Laagab. Le texte de loi tend également à garantir la continuité du service public, organiser la production audiovisuelle et se distingue par l'affectation de chaînes de télévision thématiques et d'autres généralistes. Il convient de relever que la Commission de la culture, de la Communication et du Tourisme a précisé, à travers son rapport complémentaire, que les propositions et les amendements qu'elle a examinés, avaient porté essentiellement sur la reformulation de certains articles dans la forme, tout en proposant l'introduction de certaines formes d'expression (insinuations et symboles) au sein des articles dont la publication ou la diffusion est réglementée. La Commission a également indiqué que ce projet de loi tendait à "assurer un cadre juridique qui fixe les engagements et les droits pour toutes les parties concernées, qu'ils soient producteurs, consommateurs, artistes ou détenteurs de droits de propriété intellectuelle", estimant que c'est "une étape indispensable, à même de se mettre au diapason du progrès technologique dans le domaine audiovisuel". Pour la Commission, ce texte de loi intervient dans le contexte de "régulation du secteur audiovisuel et de son encadrement, conformément à la vision globale du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune", outre le fait qu'il vise à encourager l'investissement national public et privé dans l'industrie audiovisuelle nationale et la promotion de la production audiovisuelle à travers l'obligation de respect par les établissements médiatiques d'un quota déterminé de production et de diffusion".................................................. -Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, lundi à Alger, le projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique, et ce lors d'une plénière tenue sous la présidence de Brahim Boughali, président de la Chambre basse du Parlement en présence du ministre de la Communication, Mohamed Laagab et de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar. Le projet de loi vise à pallier les lacunes ayant précédemment entaché les législations relatives aux médias en vue de mettre en place un cadre juridique à l'exercice médiatique. Ce projet définit également une série de termes, d'instances et d'individus habilités à exercer l'activité de la presse écrite et la presse électronique, ainsi que les conditions y afférentes, selon les précisions apportées par M. Laagab lors de la présentation du texte. Pour rappel, la Commission de la culture, de la communication et du tourisme à l'APN avait examiné les propositions d'amendement de quelques articles prévus dans le projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique. La Commission a approuvé entièrement six (6) amendements et partiellement cinq (5) amendements. Huit (8) autres amendements n'ont pas été approuvés, d'après le rapport complémentaire de la Commission. Les amendements approuvés par la Commission concernent la substitution de certains termes par d'autres par souci d'exactitude et de clarté du sens. Elle a proposé certains alinéas en vue de lever toute ambiguïté dans l'organisation de la presse écrite et de la presse électronique, notamment les conditions à remplir par le directeur de la publication qui doit avoir huit (8) ans d'expérience ou plus dans le domaine de la presse validés par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS). L'ajout stipule en outre qu'il doit être de nationalité algérienne n'ayant jamais été condamné définitivement dans des affaires liées à la corruption, selon le même rapport. Le projet de loi, détaille la Commission dans son rapport, "répond aux aspirations des professionnels de la presse écrite et de la presse électronique, renforçant ainsi la liberté et le sens du professionnalisme en termes des pratiques médiatiques conformément aux dispositions de la Constitution"."Il s'adapte aussi à la loi organique relative à l'information qui consacre le droit du citoyen à une information authentique et objective".................................................................................... --L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a déclaré que l'agression sioniste contre Ghaza a entraîné le taux de décès de journalistes le plus élevé de l'histoire moderne, appelant à «une enquête internationale indépendante» sur les crimes contre la corporation. Dans un communiqué publié dimanche sur son site, l'organisation a affirmé que l'agression sioniste à Ghaza a entraîné la mort de 59 journalistes palestiniens. L'organisation considère qu'«il s'agit du taux le plus élevé de journalistes tués dans des guerres ou des conflits dans l'histoire moderne». Selon Euro-Med Monitor, l'entité sioniste «n’a délibérément laissé aucun refuge aux journalistes dans la bande de Ghaza. Des journalistes ont même été pris pour cible alors qu'ils portaient des gilets de presse sur le terrain, à l'intérieur des tentes de presse érigées pour la couverture médiatique à côté des hôpitaux et dans leurs maisons familiales». Pendant ce temps, les attaques aériennes et d'artillerie sionistes ont détruit complètement ou partiellement au moins 117 bureaux de presse, et la grande majorité des 24 stations de radio de la bande de Ghaza ont été perturbées en raison des fréquentes attaques et du manque de carburant. Cibler les journalistes est considéré comme un crime de guerre au regard du droit international humanitaire, a déclaré EuroMed Monitor. L'Observatoire Euro-Med des droits de l'homme a appelé à une enquête internationale indépendante sur les crimes commis par l'entité sioniste contre les journalistes. L'organisation a également exhorté la communauté internationale à mettre fin à la politique d'impunité qui permet à l'entité sioniste de cibler de plus en plus de journalistes. ..
08-11-2023
-LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION, Mohamed Laâgab, a exposé, devant les députés, le projet de loi régissant l’activité audiovisuelle. Un texte qui intervient dans le sillage de la loi organique sur l’information
07-11-2023
-Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab a présenté, ce mardi à Alger, le projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique devant les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN). Lors d'une séance plénière à l'APN, M. Laagab a présenté un résumé de ce projet de loi "détaillant la loi sur l'information adoptée par les deux chambres du Parlement", affirmant que le projet "intervient en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et en concrétisation de ses engagements notamment ceux liés au secteur". Le projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique a pour principal objectif, souligne le ministre, de "doter le secteur d'un système juridique solide, permettant aux journalistes d'exercer confortablement leur métier et aux citoyens d'accéder à l'information crédible, au service du pays". "Le projet de loi vise à pallier les lacunes ayant précédemment entaché les législations relatives aux médias en vue de mettre en place un cadre juridique à l'exercice médiatique", a ajouté M. Laagab, relevant que "le projet définit une série de termes, d'instances et d'individus habilités à exercer l'activité de la presse écrite et la presse électronique, ainsi que les conditions y afférentes". Il a évoqué, dans ce sens, les principaux points contenus dans le texte du projet concernant "le système de déclaration auquel est soumise la presse écrite et électronique, dans le sens où un dossier doit être soumis à l'autorité compétente, répondant aux conditions énoncées, tout en veillant à lever les obstacles bureaucratiques", ainsi que "l'obligation pour la presse électronique de se conformer à la domiciliation algérienne (.dz)". Le texte du projet de loi, qui vise également à "renforcer la pensée démocratique et pluraliste, et ce, à la lumière des évolutions technologiques que connaît le monde, tout en tenant compte de la réalité du secteur, repose sur le principe du droit à l'information, tant le droit du citoyen à accéder à l'information que le droit du journaliste à la présenter, dans le respect des religions et en évitant la propagation du discours de haine et d'autres aspects stipulés par la Constitution algérienne", a poursuivi le ministre. Le projet de loi exige également, pour l'importation de périodiques étrangers, "l'obtention d'une licence délivrée par le ministère de la Communication, et prévoit la création d'une autorité de régulation de la presse écrite et électronique, ainsi que les missions qui lui incombent, qui seront détaillées dans un texte exécutif", ajoute le ministre. Au terme de la présentation du texte du projet de loi, M. Laagab a fait part de "sa disposition à prendre en considération toutes les propositions des députés et à modifier ce qui est nécessaire afin de parvenir à une loi globale et solide au service du secteur, à même de garantir la qualité des services médiatiques et renforcer le professionnalisme dans la pratique médiatique"....................................................... -Quarante-huit (48) journalistes sont tombés en martyrs depuis le début de l'agression barbare de l'armée sioniste à Ghaza, indiquent ce mardi les autorités palestiniennes locales................................................ --L'Union européenne se dote de règles pour encadrer les publicités politiques, visant à protéger les campagnes électorales des ingérences étrangères. Les dispositions, prévues pour 2025, imposeront la transparence, restreindront le financement étranger, et interdiront le profilage basé sur des données sensibles.Le Parlement européen et les États membres de l'UE se sont mis d'accord sur un texte destiné à encadrer les publicités à caractère politique à l'horizon de 2025, afin notamment de protéger davantage les campagnes électorales dans l'Union européenne des ingérences étrangères. Proposé il y a deux ans, en novembre 2021, par la Commission européenne, le projet de règlement vise à garantir une plus grande transparence des publicités politiques et restreindre drastiquement les stratégies de ciblage.Selon l'accord provisoire trouvé lundi 6 tard dans la soirée, il sera interdit à des entités basées en dehors de l'Union européenne de financer des publicités politiques au sein de l'UE au cours des trois mois précédant une élection ou un référendum. Les publicités politiques sont définies comme des messages publiés pour le compte d'acteurs politiques ou destinés à influencer les comportements électoraux dans le cadre d'un scrutin qui se tient dans l'Union européenne, au niveau local, national ou européen.L'accord doit encore être adopté formellement par le Conseil (États membres) et le Parlement européen. Les règles ne s'appliqueront toutefois dans leur ensemble pas avant 2025, soit après les élections européennes de juin 2024. Cette législation impose aux plateformes en ligne de signaler clairement les publicités à caractère politique. Le public devra avoir aisément accès à des informations sur l'origine de leur financement et sur leur montant.La Commission sera chargée de mettre en place, deux ans après l'entrée en vigueur des nouvelles règles, une base de données accessible au public répertoriant toutes les publicités politiques en ligne, pour une durée maximale de sept ans. En vertu de l'accord, seules les données à caractère personnel explicitement fournies à des fins de publicité politique en ligne et collectées directement auprès du sujet peuvent être utilisées par les fournisseurs pour cibler les utilisateurs. Le profilage à partir de données personnelles relatives par exemple à l'origine ethnique, la religion, l'orientation sexuelle, est interdit, de même que l'utilisation des données relatives à des mineurs.
01-11-2023
-C’est une guerre sans témoins et sans images que souhaite mener Israël, n’hésitant pas à cibler les journalistes de Ghaza et leurs familles dans le but d’instaurer ainsi un «black-out» médiatique. En 25 jours de bombardements massifs, 38 journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie, selon un décompte du Syndicat des journalistes palestiniens publié mardi soir par l’agence palestinienne Wafa. Les domiciles d’au moins 35 journalistes ont été bombardés, entraînant la mort de dizaines de membres de leurs familles. Un acte qui soulève des questions troublantes sur la préméditation de ces attaques, notamment le ciblage de la famille du journaliste Wael Al Dahdouh, correspondant d’Al Jazeera, qui a perdu sa femme, deux de ses enfants et son petit-fils. Ces actes, d’une barbarie absolue, s’inscrivent dans une politique systématique visant à cibler et à tuer des journalistes palestiniens. Le Syndicat des journalistes a déclaré qu’environ 50 sièges et centres d’institutions médiatiques ont été bombardés, notamment les bureaux du réseau Al Jazeera, de Palestine TV, du bureau de l’Agence française, du réseau médiatique Al Aqsa, de l’agence de presse Ma’an, de l’agence Sawa et de l’agence Shihab, le journal Al Quds, Radio Baladna et Zaman Radio, l’Agence nationale, l’Agence Khabar, le journal Al Ayyam, la société de services de médias événementiels, la Fondation Fadl Shanaa, la radio du Saint Coran, l’agence de presse Shams et le bureau de l’APA. Face à ces attaques, l’organisation Reporters sans Frontières (RSF) a déposé une plainte pour «crimes de guerre» devant la Cour pénale internationale (CPI). La plainte détaille les cas de neuf journalistes tués depuis le 7 octobre et de deux autres blessés dans l’exercice de leurs fonctions.
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