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Economie

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  • 20-11-2022
    -Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali a affirmé, ce dimanche à Alger, que l’économie nationale enregistrerait une croissance hors hydrocarbures de 5,6% en 2023, grâce aux performances prévues dans différents secteurs d’activités. Lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux réponses du ministre aux interrogations des députés sur le Projet de loi de finances (PLF-2023), M. Kassali a précisé que le taux de croissance hors hydrocarbures devrait atteindre 5,6% en 2023, contre 4,6% d’ici à fin 2022. Un taux de croissance économique global de 4,1% est attendu l’année prochaine, contre 3,7% d’ici à la fin de l’année en cours, « expliquée par les performances de l’ensemble des secteurs, à l’exception du secteur des hydrocarbures qui connaitra un stabilité en termes de volume », a-t-il expliqué. Le secteur de l’Agriculture devrait enregistrer un taux de croissance de 6,9% en 2023, motivée principalement par une hausse de plus de 50% de la production céréalière qui passera de 41 millions de quintaux en 2022 à 67 millions de quintaux en 2023, a-t-il encore fait ressortir. Par ailleurs, les secteurs de l’industrie et du Bâtiments et Travaux publics (BTP) devront atteindre respectivement des taux de 8,5% et 5,6%, bénéficiant d’une hausse des dépenses d’équipement et de plusieurs avantages offerts aux investisseurs à la faveur de la nouvelle loi relative à l’investissement, en plus de l’extension des zones industrielles et la reprise des activités de plusieurs entreprises. Le secteur des services marchands devrait bénéficier de la dynamique que connaissent d’autres secteurs, ajoute le ministre, faisant savoir que les exportations hors hydrocarbures continueront d’augmenter en 2023 de plus de 7% par rapport aux prévisions de clôture pour 2022, contre une diminution prévue des importations « pour renforcer l’approche du Gouvernement visant à les rationaliser ». La balance commerciale connaîtra, ainsi, un excédent l’année prochaine de 9,4 milliards de dollars à la faveur de l’augmentation du niveau des exportations à 46,3 milliards de dollars, par rapport au niveau attendu des importations, prévu à 36,9 milliards de dollars, poursuit-il. Cela mènera à une augmentation des réserves de change, prévues d’ici la fin de 2023 à 59,7 milliards de dollars, soit une augmentation de 9% par rapport aux réserves attendues d’ici à la fin de 2022. Concernant l’inflation qui a constitué l’un des points évoqués par les députés, le ministre a souligné que le Gouvernement s’attèle à la juguler à court terme, en ce sens qu’elle devrait ralentir en 2023 pour atteindre 5,1 %, contre 7,7 % dans les prévisions de clôture pour 2022. Cette amélioration de 2,6 points de pourcentage interviendra, selon B.D . Kassali, grâce « aux politiques adoptées par les pouvoirs publics en vue de garantir la disponibilité des produits de base à des prix en adéquation avec les revenus des citoyens, contrôler les prix et lutter contre la spéculation ».
  • 15-11-2022
    -Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali a affirmé, mardi à Alger, que le taux de croissance économique en Algérie devrait enregistrer une tendance haussière à l'horizon 2025 poussé par les performances de plusieurs secteurs, précisant que le Gouvernement tablait sur un taux de croissance de 4,1% en 2023. Lors d'une séance plénière présidée par M. Brahim Boughali, président de l'APN, consacrée à la présentation du projet de loi de finances "PLF-2023" à l'Assemblée populaire nationale, B.D . Kassali a fait savoir que le taux de croissance devrait s'établir à 4,1% au titre de l'année prochaine, puis à 4,4% en 2024 et 4,6% en 2025, du fait des performances de tous les secteurs à l'exception de celui des hydrocarbures qui connaitra un certaine stabilité en 2023 et 2025.
  • 08-11-2022
    -La Russie salue la volonté de l'Algérie de rejoindre les BRICS, a déclaré, ce mardi, le représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique et vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov. BRICS est l'acronyme du bloc de marchés émergents regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud et dont la présidence est assurée cette année par Pékin. La Russie est le deuxième pays après la Chine à accueillir favorablement la demande de l'Algérie d'adhérer à la famille des BRICS. En juillet dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé que l’Algérie "s'intéresse aux BRICS, en ce qu'ils constituent une puissance économique et politique". "L’adhésion à ce groupe mettrait l’Algérie, pays pionnier du non-alignement, à l'abri des tiraillements entre les deux pôles", avait-il assuré. A. Tebboune, qui avait participé en juin dernier par visioconférence à une réunion de haut niveau des BRICS, a affirmé au mois de septembre lors de l'ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-Walis, que l'Algérie avait pour objectif le développement du produit intérieur de manière à pouvoir adhérer aux BRICS. "Nous nous préparons dans ce sens", a-t-il soutenu.