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Communication ( et Presse)

Mois du 06/2020

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  • 29-06-2020
    -Le 1 juillet 2020, les journalistes de l’ENTV doivent quitter les chambres sécuritaires qu’ils occupent dans les hôtels de la côte ouest d’Alger depuis le milieu des années 1990. Une note datée du 23 juin 2020, signée de la direction de l’ENTV, a été adressée aux structures hôtelières relevant du groupe public HTT (Hôtellerie, tourisme et thermalisme), annonçant l’arrêt du logement sécuritaire pour le personnel de la télévision publique. Abdelkader Allouni, directeur de l’Entreprise publique économique de gestion touristique de Sidi Fredj, a envoyé, le samedi 27 juin 2020, une note aux journalistes encore hébergés au complexe touristique leur demandant de libérer les chambres avant le mercredi 1 juillet 2020. « Après cette date, le prix des chambres sera facturé selon les tarifs en cours, disponibles au niveau des réceptions, conformément à la loi 99/01 du 06/01/1999 fixant les règles relatives à l’hôtellerie », est-il précisé dans la note.
  • 24-06-2020
    -Dans une déclaration à l’APS, A. Belhimer a indiqué que «La couverture médiatique, notamment audio-visuelle, de l’enterrement de Me Laifa Ouyahia, frère du prévenu Ahmed Ouyahia, a donné une image qui n’honore ni le métier de journaliste ni le peuple qu’on est censé servir, un peuple connu pour l’ancrage de ses valeurs de compassion devant la mort et de tolérance». « En effet, outre qu’elles consacrent le procédé indigne de l’humiliation, les images d’un ancien chef de gouvernement menottes aux poignets, éprouvé et abattu par la perte de son frère, exhibé dans un spectacle indigne relèvent de l’indécence morale », a-t-il encore martelé. Il a affirmé, dans ce cadre, que ce qui s’est passé lors de cet enterrement « rappelle des images répugnantes qui nous avaient déjà marqué par le passé: plus précisément celles de l’actuel président de la République lors de l’inhumation de feu Réda Malek, Moudjahid et ancien Chef du gouvernement, le 30 juillet 2017. M. Tebboune, alors premier ministre, avait semblé être marginalisé au milieu des rires et des étreintes entre certains hauts responsables de l’Etat, du secteur privé et du syndicat» (Note : Said Boutefloka, Ali Haddad et Sidi Said Abdelmadjid) Il a rappelé, à cet effet, l’interview accordée à la chaîne Al-Hayat, par le président Tebboune, qui « avait alors qualifié ce qui s’était passé de + provocation+ ». « J’ai compris que c’était de la provocation, et j’avais méprisé leur acte. L’endroit (cimetière) ne convient pas au rire, en particulier, aux funérailles d’un symbole de la révolution de libération (Réda Malek) », avait déclaré, à cette occasion, le président Tebboune. «Ces précédents témoignent malheureusement de deux grands maux qui donnent la mesure de la pauvreté du capital humain dans notre secteur: la déficience de la chaîne de valeurs éducatives et l’exercice médiocre de la profession », a déploré le Pr Belhimer. Il a souligné, à cet égard, qu"’au cœur des valeurs éducatives qui régulent et cimentent les sociétés harmonieuses nous retrouvons, invariablement, le respect. Ce dernier commande de traiter avec de grands égards et à ne pas porter atteinte à qui ou à quoi que ce soit. Et ce, d’autant plus qu’au delà de tout voyeurisme, le droit l’impose ». Le ministre de la Communication, Porte parole du Gouvernement a encore tenu à rappeler qu"’ au cœur du droit, il y a ce que les juristes apprennent dès la première année au titre des fondamentaux du droit civil: le droit à l’image, entendu comme étant le droit sacré dont chacun dispose sur sa propre personne – et ce, quelle que soit sa conditions sociale -, comme le droit à l’intégrité physique et morale, le droit au respect de la vie privée, le droit à la dignité humaine ». «Aussi, l’utilisation de l’image d’un prévenu, de surcroît personnalité publique, nécessite son autorisation expresse et spéciale, quel que soit l’espace et les circonstances où elle se produit. La protection de l’image est ainsi garantie dans les lieux privés comme dans les lieux publics », a-t-il relevé. C’est ce qui a amené le ministre de la Communication à noter que « partout dans le monde, l’humanisation des conditions de détention fait prévaloir un certain nombre de droit fondamentaux ». « Aussi, l’administration pénitentiaire doit garantir à tout détenu le respect de sa dignité et de ses droits contre toute atteinte, y compris médiatique », a-t-il rappelé à ce sujet. Le Pr Belhimer a conclu sa déclaration en indiquant : « j’ai déjà utilisé la formule +champ de mines et de ruines+ pour caractériser notre secteur de la Communication qui, au fil du temps, a accumulé les retards et les handicaps en termes de professionnalisme et d’évolution de l’offre éditoriale des médias écrits et audiovisuels ». « Toutefois, je n’imaginais pas l’ampleur des déficiences, des déficits, des défauts et des malformations, voire même des tares, avec, fort heureusement et souvent à la marge, des avancées de la profession et des qualités, à titre individuel, de certains de ses acteurs », a-t-il souligné. ........................................................................................................................ -- Dans une publication postée sur sa page facebook, Yacine Fodil, le frère du patron du groupe Echourouk a annoncé que le télé-islamiste Cheikh Shemssedine présentera bientôt sa célèbre émission Ensouhini (Conseillez-moi) sur la chaîne Echourouk. Cette annonce confirme le départ définitif du célèbre cheikh de la chaîne Ennahar Tv, avec laquelle il a passé plus de 8 ans. Cette dernière l’avait sanctionné après l’avertissement de l’ARAV, qui lui avait reproché une déclaration sur la Zakat.
  • 22-06-2020
    -Crise au sein du Conseil national des journalistes algériens (CNJA) ! Treize membres du bureau et du conseil national de ce syndicat, récemment créé, viennent d’annoncer leur démission collective. Il s’agit du vice-président, Zahir Mehdaoui, Djamel Zerrouk, Samira Azzegag, Nassima Sahraoui, Abdelkader Amine Chikhi, Houari Barti (tous membres du bureau national), Thria Messaouda, Abdelhakim Setouane, Rachid Hammadou, Abdel Wahab Bouderbala, Ahmed Rezig, Zineb Bouzouaoui et Aziza Mehdid (membres du conseil national). «Nous, membres du bureau national du Conseil national des journalistes algériens (CNJA), après avoir constaté des irrégularités flagrantes dans la gestion du syndicat, et suite à nos incessantes interpellations pour mettre fin à un système opaque d’un autre âge, avons le regret d’annoncer notre démission collective de toute structure du CNJA», indiquent les démissionnaires dans un communiqué rendu public, hier. Selon eux, cette décision a été prise après «de multiples tentatives pour trouver des solutions aux dysfonctionnements des structures du CNJA».
  • 17-06-2020
    -La diffusion analogique est mise définitivement hors service, en Algérie et remplacée par la diffusion numérique, comme fixée par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). La cérémonie de mise hors service de la diffusion analogique et son remplacement par la diffusion numérique a eu lieu depuis Annaba. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la décision de l’UIT qui a fixé la date du 17 juin 2015 pour la mise hors service de la diffusion analogique dans la bande VHF (174- 230MHz) et la date du 17 juin 2020 pour la diffusion numérique dans la bande UHF (470- 862 MHz) pour l’Afrique et le Moyen-Orient, dont l’Algérie, a-t-on indiqué auprès de l'opérateur public Télédiffusion d'Algérie (TDA). ……………………………………………………………………………………. -L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a rappelé ce mercredi aux deux chaînes de télévision privées Beur TV et Echourouk TV l'obligation du respect des règles professionnelles et déontologiques lors des débats autour de la mouture de la Constitution. L’ARAV affirme avoir été rendue destinataire d'une correspondance de la part du président du comité d'expert chargé de cette révision constitutionnelle dans laquelle il avait émis un démenti sur les informations relayées par la chaîne Beur TV lors d’une émission spéciale diffusée mardi 09 juin 2020 à 21h, et à travers laquelle le présentateur et ses invités continuaient à recourir aux déclarations déjà démenties. Après avoir recommandé la couverture médiatique lors du débat sur la mouture de la Constitution face à ces dépassements professionnels, l’ARAV "a convoqué la responsable de la chaîne privée Beur TV, à son siège, et l’a astreint à présenter ses excuses au nom de la chaîne au comité des experts et à son président", a précisé la même source, relevant que "le président de l’ARAV a rappelé à la responsable l’impératif respect des règles juridiques et de la déontologie professionnelle" "Le président du comité a dénoncé, par là même, les déclarations diffamatoires et calomnieuses d’un invité de l’émission vis-à-vis des membres du comité.L’animateur, n’ayant pas fait preuve de professionnalisme devant ces déclarations, devait empêcher tous propos malveillants, et affirmer que la chaîne se dégage de toute responsabilité vis-à-vis de ce type de déclarations", indique le communiqué. Selon l’ARAV, la correspondance du président du comité a fait référence également à "la chaîne privée Echourouk TV laquelle continue d’employer des déclarations démenties et en faire un référentiel dans les divers débat dès que le sujet de la mouture de la Constitution est évoqué". Le responsable de la chaîne Echourouk TV a également été contacté pour l’inviter à ne plus recourir aux déclarations démenties. L'ARAV a saisi l'occasion pour inviter l’ensemble des médias audiovisuels et des journalistes à respecter les règles professionnelles et déontologiques lors des débats autour de la mouture de la Constitution, les exhortant à intensifier les efforts pour jeter les bases d’une presse responsable et libre aux contenus de qualité répondant aux principes du service public……………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………………… -Le PDG de la Société d'impression d'Alger (SIA) et intérimaire de la société Simpral et l'Entreprise nationale de presse (Enap), Metchat Abdelkader, a été démis de ses fonctions et remplacé par Zerkal Mourad, indique un communiqué de la SIA. «Dans un souci de stabilité et de quête de la poursuite de la préservation des titres de la presse écrite dans un climat serein, à un moment où un débat inclusif et pluraliste sur la Constitution requiert l’expression de toutes les sensibilités et des forces vives de la nation, politiques et sociales, il a été décidé de procéder, ce jour, au premier changement au niveau du secteur de l’impression», lit-on dans le communiqué. Il a été dans ce cadre mis fin aux fonctions d’Abdelkader Metchat, qui a été remplacé par l'actuel directeur commercial de la SIA, Zerkal Mourad, en qualité d'intérimaire.
  • 11-06-2020
    -Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a accordé, ce jeudi, une entrevue, à des responsables de certains médias nationaux, lors de laquelle il a répondu à des questions relatives aux questions internes et à la situation régionale, indique un communiqué de la Présidence de la République. "Cette rencontre périodique avec la presse nationale sera retransmise vendredi à 21h 00 sur les chaînes de télévision et de la Radio nationale", précise la même source. Les journalistes invités à cette entrevue avec le Président de la République sont ,entre autres: Rachid Fodil du groupe Echourouk, Djamila Kourta d’El Watan et Ahmed Toumiat du courrier d’Algérie
  • 08-06-2020
    -Le nouveau président directeur général (PDG) du journal "El-Massa", Djamel Laâlami, a été installé lundi 8/6 à Alger en remplacement d’Ahmed Merabet, admis à la retraite. La cérémonie d’installation de D. Laâlami et des nouveaux membres du conseil d’administration du journal a été présidée par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer. Après avoir félicité le nouveau PDG du journal, le ministre a présenté sa vision de la restructuration de la presse écrite qui tend à placer à la tête de chaque entreprise médiatique des professionnels du secteur compétents, soulignant que le choix "n'est pas en fonction de l’allégeance". Il s’agit aussi dans la structuration des entreprises publiques de la presse écrite qu’il envisage d’allier la gestion professionnelle quotidienne de l'entreprise à un nouveau mode de gouvernance au sein du conseil d'administration, favorisant la coordination entre le travail quotidien de l’entreprise et l’université, a-t-il ajouté. Dans le même ordre d’idées, A. Belhimer a mis l’accent sur l’impératif de garantir la parité dans les structures administratives et de direction des entreprises publiques de la presse écrite, d'autant que les femmes, a-t-il dit, représentent plus de 65% des professionnels du secteur. Pour sa part, D. Laâlami a affirmé qu'il oeuvrera avec l’équipe du journal "El-Massa" dans un cadre "fraternel" loin de toute exclusion ou marginalisation et dans le respect, à développer le journal pour en faire le porte-voix de l'Algérie et de tout ce qui sert les intérêts du pays. Laâlami, qui compte travailler dans un cadre "objectif et professionnel transparent, loin de toutes formes de manipulation, de spéculation et de rumeurs", considère que la réussite exige la conjugaison des efforts de tous les journalistes, étant la base même de l’entreprise médiatique. Laâlami a entamé son parcours médiatique au sein de la presse dans les années 90. Il a fait ses débuts au journal "El Assil" puis "Er-Rai" avant de rejoindre le journal Echourouk en tant que journaliste, puis chef du service national avant d’accéder au poste de rédacteur en chef. Le conseil d’administration du journal "El Masaa" est composé de quatre membres, à savoir: Mohamed Hadir, professeur des sciences de l’information à l’Ecole nationale supérieure de journalisme (ENSJ), Redouane Bouhidel, professeur des sciences politiques à l’Université Alger 3, Brahimi Rachida, professeur des sciences de l’information à la Faculté des sciences de l’information et de la communication et Wafa Chiaoui, professeur de droit à la Faculté de droit de l’Université d’Alger 1.
  • 07-06-2020
    -L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) s’est félicitée dimanche du rôle des différents médias audiovisuels en matière de sensibilisation des citoyens afin de garantir le bon déroulement des mesures de confinement, dicté par la pandémie de Covid-19, relevant toutefois "quelques infractions et dépassements" commis par "certaines chaînes de télévision". Soucieuse du bon déroulement des mesures de confinement à travers le soutien des efforts de sensibilisation que déploient les divers médias audiovisuels, l’ARAV "se félicite du rôle de ces médias en la matière", relevant cependant "quelques infractions et dépassements commis par certaines chaînes de télévision", précise l’Autorité dans un communiqué. A ce propos, l’ARAV a cité le cas de "la chaîne privée Bahia TV qui a organisée lors de la deuxième soirée de l’Aïd El-fitr, une cérémonie sans autorisation à la salle de fêtes de l’hôtel ‘Le Zénith d’Oran’", estimant que de cette manière la chaîne "a enfreint la mesure de la distanciation sociale en négligeant dans sa couverture la conjoncture exceptionnelle que traverse le pays du fait du Covid-19, ce qui a suscité un grand mécontentement populaire". Suite à cet évènement, l'ARAV a convoqué la directrice de cette chaîne à son siège, où un avertissement oral lui a été adressé ainsi qu'un rappel du nécessaire strict respect des mesures de confinement sanitaire et des recommandations émises par l'autorité à cet effet. L'autorité a également indiqué qu'elle avait "renoncé à une sanction financière qu'elle comptait imposer à la chaîne, après que la directrice de cette dernière ait proposé de présenter un chèque en faveur du Fonds national de solidarité contre le Covid-19, estimée à un million de dinars, un montant supérieur à la valeur de la sanction qui aurait été imposée par l'ARAV". La responsable de la chaîne "s'est engagée à résilier le contrat du producteur de ladite émission qui n'a pas respecté les termes de ce contrat, ainsi que son strict respect de la loi et de l'éthique du métier". A cette occasion, l'ARAV a réaffirmé la nécessité de fournir à l'opinion publique des informations correctes et des garanties nécessaires lors de la couverture et du traitement des circonstances sanitaires et leurs répercussions à tous les niveaux, en sus de sa disposition d'accompagner l'activité audiovisuelle en vue de se mettre au diapason du développement juridique et technologique.
  • 05-06-2020
    L’aventure de Dzaïr TV risque de s’estomper. Ni la persévérance de ses employés et encore moins leur courage n’ont suffit pour maintenir en vie un média qui s’est distingué durant plusieurs années d’activité. En effet, la direction du groupe média Temps Nouveaux a annoncé que la chaîne Dzaïr TV est fermée. “Vu la coupure du signal de diffusion, nous informons l’ensemble du personnel que l’entreprise ferme ses portes jusqu’à nouvel ordre”, lit-on dans le communiqué de la direction du groupe. Cette décision est venue après plusieurs mois de tentatives pour la reprise du groupe, mais en vain. Dans le même communiqué, la direction a souligné que le personnel “est tenu de rester chez lui” et de ne pas “se déplacer” au siège de la télévision “car il n’y a pas de travail”. Des sources à l’intérieur du groupe affirment que la “suspension” est temporaire, mais elles craignent que cette décision “ne soit qu’un subterfuge” pour fermer définitivement la chaîne. Contactés par Liberté, des journalistes du groupe Média Temps Nouveau ont dénoncé, presque à l’unanimité le non-paiement de 10 mois de salaire. “La direction doit d’abord régler un passif qui dure depuis 10 mois”, ont-ils indiqué, exigeant “le paiement de ces salaires avant toute autre décision”. Ils ont informé qu’une action en justice sera introduite sous peu contre la direction. “Nous sommes en train de finaliser le dossier que notre avocat devrait déposer dans les prochains jours”, affirment-ils. À rappeler que le groupe Média Temps Nouveaux appartenant à Ali Haddad vit une crise sans précédent depuis l’arrestation du patron du groupe ETRHB, en mars 2019. En juin 2019, la chaîne d’information continue Dzaïr News a été fermée. Dans le communiqué qui avait annoncé la fermeture de cette chaîne, la direction avait indiqué qu’“il a été décidé d’opérer une restructuration interne du groupe qui consiste notamment en la fusion des deux chaînes de télévision (…) en raison de grandes difficultés financières qui sont celles de tout le secteur de l’information”. Le journal francophone du groupe, Le Temps, a été fermé depuis plusieurs mois. Le quotidien arabophone El Waqt, du même groupe, a été fermé, quant à lui, le mois de mars dernier. Cette décision de fermeture des organes appartenant au groupe a fatalement provoqué un plan social qui a touché plusieurs dizaines d’employés. L’année dernière, un groupe de journalistes du groupe a déposé plainte contre la nouvelle direction. À noter également que la chaîne Dzaïr TV, comme Dzaïr News se sont distinguées par un traitement professionnel de l’information. Dzaïr TV a été la seule chaîne de télévision privée à avoir couvert les manifestations du hirak. La fermeture de ce média n’est pas uniquement une perte pour ses employés, mais aussi pour toute la famille de la presse nationale.
  • 03-06-2020
    -Les personnels du journal L’Expression viennent d’être informés par leur direction, qu’ils ne percevront pas leurs salaires du mois de mai. Dans un message qui leur a adressé aujourd’hui mercredi, leur directeur, Ahmed Fattani leur a justifié sa décision par la situation financière de l’entreprise qui aurait été impacté par la crise sanitaire. «En raison de la situation financière du journal, fortement impactée par la crise sanitaire, se traduisant par des recettes suffisant à peine à régler la facture de l’imprimerie. L’entreprise n’est pas en mesure de verser les salaires du mois de mai 2020», lit-on dans ce message. La direction du journal précise que cette décision «vaut pour tout le personnel du journal, sans exception», expliquant que «la survie de l’entreprise dépend de l’effort que devra fournir chaque employé». L’objectif de cette mesure «difficile» est, lit-on encore, « de redresser les finances de l’entreprise». Et d’ajouter : «Le directeur du publication espère que chacun de nous comprenne l’importance du moment. Des signes de normalisation de la situation financière commencent à peine se faire jour. Il y a espoir que le redressement des recettes se confirme avec le temps». Et si cette amélioration se concrétise, la direction du journal promet que «pour les prochains mois, les salaires seront versés normalement». Elle leur précise par ailleurs que «ce sacrifice que demande l’entreprise aux employés n’est pas une injonction. Les employés sont libres d’accepter ou de refuser la proposition de suspension des salaires du mois de mai 2020». Pour autant, la direction de l’Expression, tient à mettre en garde ses employés qui n’accepteront pas la décision qu’ils vont percevoir leur salaire du mois de mai normalement mais sera accompagné d’un solde de tout compte ; c'est-à-dire d’une rupture de la relation de travail. «De fait, ceux qui n’adhèrent pas à cette démarche recevront leurs salaires et leur solde de tout compte et ne feront plus partie de l’entreprise» lit-on effet. .Le journal L’Expression n’est pas la seule entreprise médiatique à faire face à la crise financière. Mardi, la chaine de télévision Numidia TV appartenant à l’homme d’affaire Tahkout Mahiédine emprisonné dans le cadre des affaires de corruption, a été contrainte de cesser d’émettre, faute de moyens financiers. Plus d’une centaine de travailleurs entre journalistes et techniciens se retrouvent ainsi au chômage, alors que dans le même temps les salariés du groupe Media Temps, de l’autre homme d’affaire Ali Haddad, également en prison, sont eux aussi sans salaires depuis dix mois. Le secteur de la presse, qui vit une véritable crise de modèle, largement attisé par par la pandémie du Coronavirus, est entrain de vivre ses pires moments qui appelle inévitablement à une remise à plat……………………………………… . -Après un arrêt momentané de moins de 24h, la chaîne Numidia Tv est revenue à sa position initiale dans le paysage audiovisuel algérien. Dans un communiqué envoyé à la rédaction, la direction a expliqué les raisons qui ont conduit à sa disparition de l’écran sur le satellite Nilesat. C’est une panne du serveur qui a conduit à un arrêt de diffusion des programmes, a précisé la direction de Numidia Tv et non pas le non paiement de l’abonnement satellitaire, comme l’a affirmé plusieurs médias et pages facebook. La direction de Numidia Tv a reconnu en revanche qu’elle passe par une période financière difficile, en raisons des retards dans le recouvrement des finances de la chaîne. Un déficit financier qui a été accentué par la crise sanitaire du Covid 19 qui a retardé tous les paiements.
  • 02-06-2020
    -L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a appelé, ce mardi à l'impérative protection des enfants contre certains contenus médiatiques en période de confinement. L'ARAV "attire l'attention des médias audiovisuels et des familles sur les risques auxquels seraient exposés les enfants et les jeunes téléspectateurs en suivant divers programmes diffusés en période de confinement, suite à la propagation de la pandémie de Covid-19, ainsi que les efforts de sensibilisation aux dangers de la maladie, diffusés en boucle via les programmes et les journaux télévisés traitant de la crise sanitaire, ce qui pourrait susciter peur et inquiétude chez les jeunes téléspectateurs en général et les enfants en particulier", précise un communiqué. Dans ce contexte, l'ARAV souligne "la nécessité de protéger cette catégorie sensible de toute forme d'atteinte qu'ils pourraient subir du fait de contenus médiatiques nuisibles, conformément aux exigences des lois nationales et des conventions internationales renforçant les mécanismes de cette protection, d'autant que cette situation coïncide avec la célébration de la Journée internationale des droits de l'enfant". Afin de préserver l'intégrité physique, mentale et psychologique de cette catégorie lors de sa consommation des contenus médiatiques, l'ARAV préconise "la surveillance de la durée de consommation médiatique des différents contenus des programmes audiovisuels et des programmes destinés aux enfants et leur accorder un intérêt particulier en tenant compte de leurs spécificités". L'ARAV a également insisté sur l'importance d'impliquer les familles dans l'orientation, par le dialogue, de leurs enfants dans les choix qui conviennent à leurs âges et leurs états psychologiques et sociaux, quand ils abusent dans l'utilisation des différents réseaux sociaux aux côtés des médias audiovisuels et numériques, de manière à leur faire sentir leur droit d'exprimer leurs opinions". Elle a mis l’accent sur "la nécessité pour les enfants de pratiquer des activités du monde réel loin du virtuel dans le but de les protéger contre tout risque d’accoutumance aux médias virtuels et de les aider à renouer progressivement avec la vie normale et à sortir de l’isolement social tout en renforçant les liens familiaux". L’ARAV a appelé en outre à "respecter les droits des enfants aux besoins spécifiques en leur accordant un intérêt particulier à même de favoriser leur insertion sociale et leur participation à la vie scientifique, culturelle, artistique et récréative". Elle a, par ailleurs, préconisé la mise en place d'un programme national, qui serait un "guide médiatique visant à renforcer la prise de conscience sociale et familiale afin d'être au diapason de l'évolution médiatique et technologique pour préserver l'enfant de conséquences de cette évolution". L'ARAV a fait savoir qu’elle y participera, soulignant que ce guide "facilitera le traitement par les médias des sujets liés à cette catégorie"............................................................................................................................................................................................ -La chaîne Numidia Tv appartenant à l’homme d’affaires Mahièdine Tahkout s’est éteinte hier après midi, disparaissant du champ audiovisuel algérien. Selon certaines sources, c’est l’opérateur satellite égyptien Nilesat qui a coupé le signal de la chaîne pour faute de paiement. Numidia News est une chaîne de télévision privée lancée en 2012, par le journaliste Sami Riadh. Elle a été rachetée en 2015 par l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout. Devenue Numidia Tv, elle est passée du statut de chaîne News à celui de chaîne généraliste. La chaîne Numidia est dirigée depuis 2015 par Zine Yousfi, parent de Mahieddine Tahkout. Le jeune PDG de la chaîne a réussi à faire de cette chaîne jusque là sans ambition, une télévision généraliste très présente dans le paysage audiovisuel algérien. Pour se faire, la nouvelle direction de la chaîne est passé d’une petite chaîne située dans une simple villa à Cheraga avec deux petits studios à un bâtiment avec une structure audiovisuelle dédiée à Ben Aknoun. La chaîne a réussi à s’imposer durant les deux dernières années 2017 et 2018, comme une télévision incontournable dans le domaine de l’info, le sport et le divertissement. La chaîne avait même officiellement obtenu l’autorisation d’exercer en Algérie, en tant que chaîne privée en 2018. Mais depuis l’arrestation et l’incarcération de son principal propriétaire Mahièdine Tahkout, le 11 juin dernier pour « corruption et obtention illégale d’avantages ayant porté préjudice au Trésor public », les choses se sont corsés pour le groupe Tahkout et par conséquence pour la chaîne Numidia Tv. Cette dernière et comme toutes les sociétés appartenant à l’homme d’affaires ont été mise sous la responsabilité d’un administrateur. Après l’arrêt des activités du groupe et notamment l’activité du transport, principale source de revenu du groupe, la chaîne a accusé le coup. Après l’arrêt de Dzair Tv de Ali Haddad, c’est tout normalement que la chaîne Numidia Tv subisse le même sort faute de paiement des droits satellite, qui sont généralement conséquentes……………………………………………………
  • 01-06-2020
    -Le ministre de la communication a évoqué ce lundi le défi de la numérisation qui s'est imposé à la presse écrite dans le monde, jugeant que le passage du journal papier au journal en ligne est une nécessité inéluctable. Lors de la cérémonie d'installation de Mustapha Hemici, comme nouveau directeur du quotidien gouvernemental arabophone Al Chaâb, un journal où il a fait une bonne partie de son parcours, avant de participer à la fameuse "aventure intellectuelle impulsée dans les années 90 par l'ancien premier ministre Mouloud Hamrouche." Amar Belhimeur a expliqué dans son intervention que la presse écrite a accusé entre 2010 et 2019 un recul de 80%, pourcentage qui s'est accentué ces derniers temps en raison de la crise du Coronavrius dans le monde. Par ailleurs, le ministre de la Communication a invité les journalistes à être partie prenante du processus de renaissance que connait actuellement le secteur de la presse à la faveur de la mise en oeuvre des nouveaux textes qui sont en chantier au Ministère. ............................................................................................. -- L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a décidé de réduire la sanction infligée à l’émission « Insahouni » diffusée sur Ennahar TV à une suspension provisoire, suite à la demande formulée par cette chaîne de revoir le degré de la sanction, indique l’ARAV lundi dans un communiqué. L’ARAV a accédé à la demande de réduire la sanction initialement infligée à l’émission « Insahouni » diffusée sur Ennahar TV en la ramenant à une suspension provisoire après la première décision de suspendre définitivement l’émission et son présentateur qui a contesté la fatwa autorisant d’avancer la remise de la zakat El Fitr du fait du Covid-19, émise par la commission de la Fatwa relevant du ministère des Affaires religieuses, lit-on dans le communiqué de l’ARAV. L’ARAV a indiqué que sa décision précédente avait été dictée « par le souci de préserver et de se conformer au référentiel religieux national, tout en respectant la divergence mais pas au détriment de l’ordre public et de la bonne conduite », précise la même source. La même autorité a indiqué avoir été saisie par la chaîne Ennahar TV pour « une révision du degré de la sanction », avançant pour motifs les sanctions infligées par l’ARAV à d’autres chaînes de télévisions ayant fait l’objet de « dépassements juridiques et moraux », et suite aux éclaircissements apportés par le présentateur de l’émission « Insahouni » qui a affirmé « avoir donné uniquement son avis sur le sujet ». A ce titre, l’ARAV a précisé que la chaîne « a réaffirmé son engagement à contrôler le contenu de ses programmes de façon à servir la profession et l’intérêt public ». « Après examen de la demande et par souci de jouer son rôle consistant à accompagner et veiller au développement de la scène audiovisuelle, de manière à garantir un service responsable », ainsi qu’à la lumière des circonstances que traverse le pays en raison de la pandémie du Coronavirus et « de l’impérieuse nécessité de la conjugaison des efforts de tout un chacun », l’ARAV a décidé de réduire le degré de la peine en la ramenant à une suspension partielle », a ajouté le communiqué. La décision prise par l’ARAV consiste ainsi en une suspension du programme pour une période de 12 jours à compter de la date de suspension de sa diffusion le vendredi 29 Ramadan 1441 correspondant au 22 mai 2020?, et ce « après que la chaîne ait présenté ses excuses au ministère et à travers lui à la Commission de la fatwa, » tout en s’engageant « au respect des décisions de l’autorité », a conclu la même source.