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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Samedi 08/11/2020

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-L'Assemblée générale de l'ONU a élu l'Ambassadeur Larbi Djacta et le diplomate Nabil Kalkoul, respectivement en qualité de membre de la Commission de la Fonction publique internationale (CFPI), pour un mandat de quatre années, et membre du Comité consultatif pour les Questions administratives et budgétaires de l'Organisation des Nations unies (Ccqab) pour un mandat de trois années, à compter du 1 janvier 2021. L'élection par acclamation, vendredi à New York, de ces deux diplomates algériens dans deux organes extrêmement importants des Nations unies, a été le fruit d'une mobilisation active de l'appareil diplomatique algérien, tant au niveau des groupes régionaux d'appartenance qui a conduit à l’endossement de leurs candidatures par des décisions au niveau du Sommet de l’Union africaine et du Conseil des ministres de la Ligues des Etats arabes, qu’au niveau des capitales des différents pays membres de l'ONU………………………. -Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a effectué une « visite de travail » en Algérie samedi et dimanche, dans le cadre d’une tournée dans les pays du Maghreb, était venu avec une liste de « Français d’origine algérienne » que la France veut expulser vers l’Algérie. Selon www.dia-algerie.com , « selon des sources concordantes, l’Algérie a refusé cette liste, estimant qu’il ne s’agit pas d’Algériens mais de Français qui sont bel et bien nés en France ! Il ne s’agit pas de migrants clandestins ou de harragas mais de Français dont les parents sont d’origine algérienne ou maghrébine. Ce sont des individus impliqués dans des actes de violence ou de terrorisme, nés en France, mais dont les parents sont d’origine Algérienne. La France continue de considérer les Français d’origine algérienne ou maghrébine comme des « immigrés et non des Français à part entière ». En ce sens, une ministre française a bel et bien qualifié Zinedine Zidane, l’artisan de la consécration de la France en 1998, d’émigrés alors que c’est un Français né en France, dont les parents sont d’origine algérienne. »................................................................................ --Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a exprimé, dimanche à Alger, les remerciements de la France à l'adresse de l'Algérie pour sa coopération en matière de lutte contre le terrorisme. S'exprimant devant la presse au second jour de sa visite à Alger, Darmanin a remercié l'Algérie pour "la coopération continue" en matière de "sécurité et de lutte contre le terrorisme". Darmanin a évoqué avec son homologue algérien, Kamel Beldjoud la question libyenne et l'immigration clandestine en faisant état de "visions identiques dans tous les dossiers discutés". Le ministre français de l'intérieur a été reçu par le Premier ministre Abdelaziz Djerad puis le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum. Les échanges ont porté sur les relations bilatérales, ainsi que les voies et moyens de leur renforcement et diversification. Darmanin s'est également entretenu avec le ministre des Affaires religieuses Youcef Belmehdi. Lors de cet entretien, M. Belmehdi a insisté "sur le bannissement de toutes formes de violence et d'extrémisme, quelle que soit leur origine". "L'islam est une religion d'amour, de paix et de coexistence", a assuré le communiqué du ministère des affaires religieuses et des waqfs, ajoutant que "ce sont là les recommandations que son département ne cesse de prodiguer aux imams détachés à la Grande Mosquée de Paris et que tous les imams détachés en France s'attachent à concrétiser". Selon la presse, le ministre français devait également se rendre à Mostaganem (nord-ouest), région natale de son grand-père maternel. Prévue de longue date, la tournée de M. Darmanin a pris un tour nouveau avec l'attentat qui a fait trois morts dans la basilique de Nice (sud-est de la France) fin octobre dont l'auteur présumé est un Tunisien de 21 ans fraîchement arrivé en Europe. Comme en Tunisie et au Maroc en octobre, M. Darmanin devait présenter aux autorités algériennes une liste de leurs ressortissants en situation irrégulière et soupçonnés de radicalisation, que la France souhaite expulser. Selon le ministère français de l'Intérieur, la France compte 231 étrangers en situation irrégulière suivis pour "radicalisation", dont une soixantaine de Tunisiens, autant de Marocains et un peu plus d'Algériens, et a fait de leur expulsion une priorité. M. Darmanin souhaite également relancer la coopération en matière d'éloignement, entravée par la fermeture des frontières en raison de la pandémie de Covid-19, alors que les départs clandestins ont augmenté depuis le Maghreb.