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Finances

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  • 31-10-2023
    -Les deux banques algériennes inaugurées le mois septembre dernier en Mauritanie et au Sénégal sont entrées en activité ce mardi, alors qu'une autre sera inaugurée en Côte d'Ivoire d'ici à la fin de l'année en cours, a annoncé le ministre des Finances, Laaziz Faid. Le ministre s'exprimait dans une déclaration à la presse en marge d'une Journée d'information organisée à Alger par l'Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF), sous le thème: "L'inclusion financière à l'ère digitale: défis et perspectives" et ce, à l'occasion de la Journée mondiale de l'épargne (31 octobre). En effet, deux banques algériennes ont été inaugurées officiellement par le ministre des Finances, le 20 et 21 septembre, dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux intra-africains. Il s'agit de l'Algerian Union Bank (AUB) dans la capitale mauritanienne Nouakchott et de l'Algerian Bank of Senegal à Dakar, qui sont opérationnelles à partir de ce mardi. Une troisième banque algérienne, initiée comme les deux premières par un groupement de quatre banques publiques, sera inaugurée à Abidjan avant la fin 2023, selon L. Faid. De plus, la banque algérienne devant être installée dans la capitale française, Paris, sera inaugurée "dans les mois à venir", souligne encore le ministre.
  • 25-10-2023
    -Les Douanes algériennes ont mené d'importantes opérations de saisie au niveau de quatre ports, après un contrôle minutieux de conteneurs placés en entrepôt sous douane, selon un communiqué de la Direction générale des douanes (DGD). Dans une première phase, "73 conteneurs ont été contrôlés, renfermant d'importantes quantités de marchandises importées de manière frauduleuse", lit-on dans le communiqué.
  • 23-10-2023
    -Un nouvel instrument de lutte contre la corruption est désormais lancé. Il viendra s'ajouter à ceux déjà mis en marche, ces dernières années, avec l'objectif de rompre avec les pratiques de corruption ayant entaché la gestion des affaires publiques et la crédibilité de l'État. Il s'agit du Réseau algérien de transparence baptisé «Narakom». L'objectif de cet instrument est d'activer le rôle de la société civile et de renforcer son efficacité en matière de prévention et de lutte contre la corruption. Autrement dit, le lancement de ce mécanisme est à inscrire dans l'option de promouvoir la transparence dans la gouvernance publique. Une option stratégique à travers laquelle doivent être bannies toutes les pratiques de corruption. L'annonce de la création de ce réseau a été accompagnée par le lancement officiel de sa plate-forme numérique. C'était hier à l'occasion de la Journée nationale organisée, à l'Institut supérieur de la gestion et de la planification (Isgp) de Bordj El Kiffan, par la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire et en coordination avec l'Observatoire national de la société civile (Onsc).
  • 18-10-2023
    -C’est officiel, la Banque extérieure d’Algérie (BEA) s’attribue le fameux sésame lui permettant d’ouvrir, enfin, une succursale en France. En effet, les autorités monétaires françaises viennent d’octroyer à la BEA le visa tant attendu pour concrétiser son projet de filiale 100% algérienne en Hexagone, après que la banque ait parachevé l’ensemble des procédures administratives et légales. Cette nouvelle banque algérienne, qui sera implantée outre-frontière, pourrait entamer ses opérations avant la fin de l’année en cours. Contrairement à Algerian Union Bank et Algerian Bank of Senegal, deux banques algériennes inaugurées récemment en Mauritanie et au Sénégal et qui sont le fruit d’un consortium de quatre établissements bancaires algériens, à savoir la BNA, la BEA, le CPA et la BADR, les opérations de la filiale française ne seront pas centrées essentiellement sur le corporate, mais aura en ligne de mire une diaspora algérienne qui compte près de 4 millions de personnes.
  • 14-10-2023
    -Dans le domaine des réserves d’or, l’Afrique regorge de pays possédant d’importantes quantités de ce précieux métal. Voici donc le top 6 des pays africains avec les plus grandes réserves d’or : 1. Algérie : Ce pays d’Afrique du Nord se distingue avec une impressionnante réserve de 174 tonnes métriques d’or, témoignant de sa richesse en ressources naturelles. 2. Afrique du Sud : Un leader incontesté sur le continent africain, l’Afrique du Sud occupe la deuxième place avec 125 tonnes métriques d’or. Cette nation a longtemps été un acteur majeur dans l’industrie aurifère mondiale. 3. Libye : Malgré les défis politiques et économiques auxquels elle est confrontée, la Libye détient une réserve honorable de 117 tonnes métriques d’or, ce qui en fait l’un des acteurs clés dans le paysage aurifère africain. 4. Égypte : L’Égypte, l’une des civilisations les plus anciennes du monde, affiche 80,73 tonnes métriques d’or dans ses réserves. Cette richesse en or est un témoignage de l’héritage historique et économique de ce pays. 5. Maroc : Bien que ses réserves soient moins importantes que celles des autres pays du classement, le Maroc conserve tout de même une quantité significative d’or, avec 22,12 tonnes métriques. 6. Nigeria : L’économie la plus importante d’Afrique de l’Ouest, le Nigeria, occupe la sixième place avec 21,37 tonnes métriques d’or dans ses réserves. Cette quantité, bien que relativement modeste par rapport à d’autres pays, reflète son potentiel aurifère. Il est essentiel de noter que ces chiffres ne sont pas seulement des données économiques, mais ils ont également un impact majeur sur le marché mondial de l’or. Les investisseurs et les experts du secteur surveillent de près ces chiffres, car ils peuvent influencer les prix mondiaux de l’or et, par conséquent, les économies des nations impliquées.
  • 03-10-2023
    -Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a présenté, mardi à l'Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2023, qui comprend des dispositions visant à prendre en charge les dépenses ordinaires supplémentaires induites par les mesures prises par les autorités publiques pour préserver le pouvoir d'achat des ménages, renforcer la sécurité alimentaire et appuyer le programme d'investissement public dans certaines wilayas. Présentant le projet de loi devant les membres de l'APN lors d'une plénière présidée par Brahim Boughali, président de l'institution, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, M. Faid a indiqué que le PLFR 2023 prévoyait une hausse des recettes budgétaires de l'Etat de près de 13%, pour atteindre près de 9.000 milliards (mds) de DA, et une augmentation des dépenses à plus de 14.700 mds de DA (+6,7%). Au titre des transferts de crédits opérés à partir de la dotation "crédits non assignés", les autorisations d'engagement (AE) sont fixées à 1.651,97 mds de DA et les crédits de paiements (CP) à 1.373,42 mds de DA. Selon le ministre, ces données ont été établies sur la base des dernières prévisions affichées dans le plan à moyen terme (PMT 2023-2027) de la compagnie nationale Sonatrach, soit sur la base d'un prix de référence (fiscal) du baril de pétrole brut à 60 dollars et du prix du marché du baril de pétrole brut à 70 dollars, qui restent inchangés. Le projet de loi de finances rectificative 2023 prévoit également une hausse des recettes exceptionnelles à 1.410 mds de DA, dont 848 mds de DA proviennent de Sonatrach et 400 mds de DA des dividendes de la Banque d'Algérie. Le PLFR prévoit aussi une hausse des exportations de biens, qui devraient atteindre en 2023 une valeur de 52,8 mds de dollars, soit une augmentation de 6,5 mds de dollars par rapport aux projections de la Loi de finances 2023, selon le ministre. Quant aux importations de biens, elles devraient atteindre 41,5 mds de dollars (+12,5%). S'agissant de la croissance économique, il est attendu en 2023 une croissance de 5,3%, contre 4,1% prévue dans la loi de finances initiale pour 2023, tirée principalement par le secteur des hydrocarbures (+6,1%). La croissance du PIB hors hydrocarbures se situe, quant à elle, à 4,9% dans le PLFR 2023. La commission des finances et du budget a souligné, dans son rapport préliminaire soumis par le rapporteur de la commission, Mahfoud Houas, la nécessité d'accélérer la numérisation du secteur des finances à travers un système d'informations financier qui permette de disposer des bonnes données économiques et financières pour établir les prévisions dans les projets de lois de finances. Elle a également mis en exergue la nécessité de développer les compétences et les capacités des ressources humaines en matière de pensée stratégique, financière et administrative et d'améliorer la performance et la capacité d'initiative, tout en œuvrant à actualiser le système comptable qui permettra d'évaluer les dépenses de chaque programme et de définir son budget. La commission a également appelé à renforcer le système de contrôle au niveau des administrations et des services publics, à rationaliser les ressources budgétaires, avec l'élargissement de l'assiette fiscale et la maîtrise des dépenses publiques.