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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

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  • 31-10-2021
    -L’Algérie ne soutiendra pas la résolution « partiale » adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU portant renouvellement du mandat de la Minurso, a déclaré ce dimanche le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, regrettant l’approche « fondamentalement déséquilibrée » consacrée par ce texte qui « manque cruellement de responsabilité et de lucidité ». « Suite à l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2602 (2021) portant renouvellement du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental), l’Algérie exprime son profond regret quant à l’approche fondamentalement déséquilibrée consacrée par ce texte qui manque cruellement de responsabilité et de lucidité du fait du forcing malencontreux de certains des membres influents dudit Conseil », lit-on dans une déclaration du ministère. « L’Algérie, qui exprime sa pleine compréhension des constats et conclusions de la partie sahraouie, ne soutiendra pas cette résolution partiale qui a pour effet de conforter les prétentions exorbitantes de l’Etat occupant (Maroc, ndlr) dont elle encourage l’intransigeance et les manœuvres visant à entraver et à pervertir le processus de décolonisation du Sahara occidental », poursuit le texte. « Par principe et par solidarité avec le peuple frère du Sahara occidental, l’Algérie attend du nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général qu’il inscrive strictement son mandat dans la mise en œuvre de la Résolution 690 (1991) portant le Plan de Règlement accepté par les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, et adopté unanimement par le Conseil de sécurité », a fait savoir le ministère. Par ailleurs, « l’Algérie escompte que la communauté internationale ne ménagera aucun effort pour amener le Royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), en leur qualité d’États membres de l’Union africaine (UA), à mettre en œuvre la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’UA adoptée lors de sa réunion au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement le 9 mars 2021, qui demande aux deux pays d’engager des pourparlers directs et francs, sans aucune condition préalable et conformément à l’article 4 de l’Acte constitutif de l’UA ». « Toute démarche qui ignore le droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui sera contre-productive, injuste, dangereuse, et ne fera qu’ajouter un surcroît de tension et d’instabilité dans la région », conclut le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger………………………………………… - L’ancien président français, François Hollande, a indiqué qu’il n’était pas à la France de “juger” les dirigeants de l’Algérie, soulignant que les rapports entre les deux pays étaient “extrêmement délicats” compte tenu du passé colonial. “Les rapports entre la France et l’Algérie, compte tenu de ce qui s’est produit, une guerre, sont des rapports extrêmement délicats. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se dire un certain nombre de vérités, les uns et les autres (…) Il ne faut pas avoir de mots qui puissent blesser. Ce n’est pas à nous de juger les dirigeants de l’Algérie”, a indiqué F. Hollande à la chaîne “TV5MONDE Info”. Evoquant une “bonne intention d’aller vers des travaux communs pour aller jusqu’au fond des sujets” de la part des présidents des deux pays, F. Hollande a affirmé qu'”il n’y a pas de tabous ou d’interdits pour se prononcer sur les affaires algériennes, mais il y a une forme de délicatesse dans les expressions à avoir”. F . Hollande était le premier chef d’Etat français à reconnaître en 2012 les massacres d’Algériens du 17 octobre 1961 à Paris, en rendant hommage à la mémoire des victimes d'”une sanglante répression”. “Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits”, avait-il déclaré dans un communiqué diffusé par l’Elysée.
  • 29-10-2021
    -Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, l'Ambassadeur Sofiane Mimouni et son homologue kiribatien, Teburoro Tito, ont procédé vendredi à la signature d'un communiqué conjoint relatif à l'établissement des relations diplomatiques entre l'Algérie et les Kiribati, selon la mission permanente de l'Algérie à l'ONU. Les ambassadeurs ont paraphé ce document portant sur l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, au cours d'une cérémonie organisée au siège de la mission permanente de l'Algérie auprès de l'ONU à New York. Cette cérémonie a été précédée d'un entretien entre les ambassadeurs des deux pays au cours duquel ils ont fait part de leur volonté de promouvoir la coopération bilatérale entre l'Algérie et cet archipel du pacifique dans différents domaines d'intérêt mutuel. Ils se sont, également, engagés à travailler en étroite collaboration dans les forums multilatéraux pour défendre les intérêts des pays en développement, notamment sur les questions liées au changement climatique, aux objectifs de développement durable (ODD) et à la reprise après la pandémie du Covid-19. Les Kiribati en forme longue la république des Kiribati , anciennement connues sous le nom des îles Gilbert, sont un État archipélagique en Océanie, composé de trois archipels de l'océan Pacifique : les îles Gilbert proprement dites, les îles Phœnix et la majeure partie des îles de la Ligne ainsi que de Banaba. Les Kiribati sont constituées par ces trois archipels principaux, comprenant en tout 32 atolls et Banaba, une « île haute », située plus à l'écart, plus proche de Nauru que de Tarawa. Les Kiribati se trouvent à cheval sur l'équateur et sur l'antiméridien 180°, à la fois en Polynésie et en Micronésie. ……………………………………………. - Le Conseil de sécurité a décidé, ce vendredi, de proroger pour une durée d’une année le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Le Conseil de sécurité a rendu publique sa résolution n 2602 sur le Sahara Occidental lors d'une séance tenue, vendredi, portant propagation de la mission de la MINURSO jusqu'au 31 octobre 2022. Par 13 voix pour et deux abstentions (la Russie et la Tunisie), le Conseil de sécurité a adopté cette résolution présentée par les Etats unis......................................................................................... --Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a approuvé ce vendredi ,lors d'une réunion au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, la proposition du Président Abdelmadjid Tebboune visant à créer une force civile continentale pour faire face aux catastrophes en vue d'assurer une prise en charge efficace et en temps réel, et d'apporter l'appui nécessaire aux pays africains touchés.
  • 26-10-2021
    -L’Algérie et le Niger ont signé, mardi 26 octobre 2021, un accord de coopération sécuritaire, considéré comme stratégique pour les deux pays voisins. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud et de Alkache Alhada, ministre nigérien de l’Intérieur et de la décentralisation. « L’accord de coopération sécuritaire apportera une nouvelle dynamique à la coopération dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et le banditisme organisé », a déclaré Alkache Alhada, cité par l’agence APS, à la fin de la 7ème session du Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien. Un groupe de travail a été installé, lors de cette session, pour étudier la possibilité d’intensifier les efforts pour la sécurisation des zones frontalières, la lutte contre la migration clandestine et la criminalité « sous toutes ses formes ». Des représentants des ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur des deux pays ont assisté aux travaux de ce groupe ainsi que les walis d’In Guezzam, de Tamanrasset et de Djanet. Les gouverneurs d’Agadez et de Tahoua, régions du Nord du Niger, y ont participé également avec la présence de responsables des services de sécurité, de la protection civile et des douanes. Un mécanisme mixte de « coordination sécuritaire », constitué d’ experts en questions de sécurité, a été créé pour suivre la situation sur le terrain. Un autre groupe de travail s’est penché sur les perspectives de relance de l’activité économique sur la bande frontalière et d’élargissement des domaines de coopération. Le wali de Djanet à annoncé à l’ENTV que le poste frontalier d’In Guezzam sera bientôt ouvert alors que le wali de Tamanrasset a parlé de l’organisation du prochain Assihar (grande foire commerciale et économique) en présence d’opérateurs économiques du Niger......................................................................................... --Les deux chefs de la diplomatie, algérienne et française, Ramtane Lamamra et Jean- Yves Le Drian ont eu un bref échange, hier ce mardi, en marge de la réunion UA- UE, tenue à Kigali, au Rwanda. Et c’est le ministre français qui en a fait l’annonce dans une déclaration à l’AFP. «Je l’ai croisé, nous avons eu un échange de courtoisie», dira en substance Le Drian, alors que la même source croit savoir que l’entretien a porté sur le processus de transition en Libye, devant faire l’objet d’une conférence internationale le 12 novembre à Paris. Cette rencontre «inopinée» qui pourrait cadrer dans les pratiques diplomatiques rituels, à l’occasion de grands foras, ne manque pas pour autant d’interroger, à l’ombre des tensions extrêmes cruciales, prévalant actuellement entre l'Algérie et la France. En soi, elle s’apparente à un outil de brise- glace sur le chemin d’un dégel virtuel à venir, se risquent à noter certains observateurs. A noter que ce n’est pas la première fois que les deux chefs de la diplomatie se rencontrent après le coup de froid automnal et c’est bien la multiplication de telles rencontres, rendues publiques ou passées sous silence, qui retiennent l’attention sur les deux rives. En tout état de cause, la participation ou non de l’Algérie à la conférence de Paris sur la Libye, apportera à coup sûr une plus grande lisibilité sur les dispositions des uns et des autres à faire la paix. Ou alors, à faire perdurer la guéguerre.
  • 23-10-2021
    -Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, est revenu, lors d’un entretien à la chaîne de télévision russe RT, sur la crise diplomatique avec la France. Ramtane Lamamra a souligné qu’il y a eu beaucoup de déclarations à propos de cette crise en France. « L’Algérie ne pratique pas la diplomatie du haut-parleur, travaille dans le calme, exploite les canaux diplomatiques ouverts et enregistre ses positions en toute transparence et en toute clarté lorsqu’il s’agit de questions touchant à sa souveraineté nationale et à ses intérêts suprêmes », a déclaré Ramtane Lamamra, lors de l’émission « Newsmaker » de la chaîne russe RT arabic, diffusée samedi 23 octobre.
  • 21-10-2021
    -Le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra s'est entretenu ce jeudi à Tripoli, avec le chef du gouvernement d'union nationale libyen, Abdelhamid Dbeibah, le vice-président du Conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Kouni et avec son homologue, Mme Najla Al-Mangoush lors desquels, leur affirmant le soutien de l'Algérie à "l'Initiative pour la stabilité en Libye"........................................................................ --Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra a reçu, ce jeudi à Tripoli(Libye), la Sous-secrétaire d'Etat américaine en charge des questions du Proche-Orient, Mme Yael Lampert, avec laquelle il a échangé les points de vue, sur les derniers développements en Libye, au Mali et au Sahara occidental, réitérant par là même, leur engagement commun à promouvoir la paix et la sécurité dans la région. "En marge de la Conférence de la Libye, j'ai reçu la Sous-secrétaire d'Etat américaine en charge des questions du Proche-Orient, Mme Yael Lampert. Nous avons échangé nos points de vue autour des derniers développement en Libye, au Mali et au Sahara occidental, et réitéré notre engagement commun à promouvoir la paix et la sécurité dans la région", a écrit R. Lamamra sur compte Twitter. R. Lamamra a eu, peu avant le lancement des travaux de la conférence, des entretiens qualifiés de "riches" avec le chef du gouvernement d'union nationale, Abdelhamid Dbeibah, le vice-président du Conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Kouni, et avec son homologue, Mme Najla Al-Mangoush, auxquels il a affirmé le soutien de l'Algérie à "l'Initiative pour la stabilité en Libye". Outre ses rencontres avec les autorités suprêmes libyenne, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger devra avoir des réunions avec ses homologues parmi les représentants des Etats et des organisations prenant part à la Conférence. Le chef de la diplomatie algérienne prend part, aux travaux de la Conférence ministérielle de soutien de la stabilité de la Libye, à l'invitation V 22/10/2021de Mme Najla Al-Mangoush. La participation de R. Lamamra à cette Conférence confirme la position constante de l'Algérie et son soutien permanent au peuple libyen frère pour le rétablissement de la sécurité et de la stabilité et la réalisation de la réconciliation nationale. La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 4.910.200 morts dans le monde depuis l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi à partir de sources officielles mercredi.................................................................................... --Les propos du représentant permanent de l’Arabie Saoudite aux Nations-Unies ne pouvaient passer inaperçus. S’exprimant lors de la 76e Assemblée générale de l’ONU à New York, il s’est placé une nouvelle fois aux côtés de Rabat dans le dossier du Sahara Occidental, en des termes qui dépassent toutefois la simple expression de solidarité.La terminologie qu’a utilisée le porte-parole de Riyad pour exprimer son soutien au Maroc sort de son cadre habituel, elle n’est plus axée sur les «souhaits» ou «l’espoir», formules habituellement utilisées pour faire part de la position de son pays en vue d’un règlement du conflit du Sahara Occidental. Les mots sont bruts, tranchants. L’Arabie Saoudite refuse «toute atteinte aux intérêts suprêmes du Maroc, sa souveraineté et son intégrité territoriale», déclare Abdallah Al Mouallimi, à l’issue d’un long plaidoyer en faveur de l’abandon du processus devant mener à l'organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental. L’ambassadeur saoudien n’y va pas par quatre chemins. «Le royaume d’Arabie Saoudite réitère son soutien au plan d’autonomie marocain, dit-il, dans le cadre de la souveraineté du Maroc et l’unité de son territoire national». Il rappelle, au passage, que ce plan d’autonomie avait été adopté et «salué par le Conseil de sécurité» qui avait voté des résolutions allant dans ce sens en 2007, mais omet sciemment d’indiquer que le plan proposé par James Baker avait très rapidement fini au fond des tiroirs de l’ONU en raison de l’impossibilité de le voir appliqué sur le terrain. Pis encore, l’option de l’autonomie du Sahara Occidental a eu pour effet d’anéantir toutes les possibilités de rapprochement entre les deux parties en vue d’une solution pacifique durable devant impérativement passer par un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. -Le format dit de tables rondes pour la reprise des négociations sur le Sahara Occidental, auquel fait référence le projet de résolution sur la prorogation de la Minurso est " inefficace et contre-productif ", a réitéré jeudi la délégation algérienne à New York…………………………………………………………………………………………………………. -Dans une missive envoyée au président du Conseil de sécurité Martin Kimani, et dont le chef de l'ONU a été rendu destinataire, la mission d'Algérie à New York a réagi vivement au format de négociations dits de tables rondes suggéré dans ledit projet. " Sur instruction de notre gouvernement, je vous écris pour réitérer la position de mon pays concernant la référence dans le projet de résolution sur le renouvellement de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (Minusro) aux soi-disant +tables rondes +", écrit la mission dans cette lettre consultée par l'APS. " L'Algérie n'a jamais considéré ces tables rondes comme le format ultime pour la conduite du processus politique au Sahara occidental mais plutôt comme une étape de transition vers des négociations entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario ", explique la délégation algérienne. Et de préciser que ces " tables rondes se sont avérées inefficaces et sont devenues contre-productives et problématiques du fait de leur instrumentalisation par les autorités marocaines pour se détourner de leurs responsabilités et déformer la réalité du conflit au Sahara occidental comme question de décolonisation". La mission avertit que l'Algérie ne va en aucun cas prendre part à ces tables rondes, tout en réaffirmant son engagement à soutenir les efforts du SG de l'ONU en vue de relancer les négociations directes entre les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc. " L'Algérie rejette fermement toute référence à tout engagement en son nom de participer à de telles tables rondes ", affirme la mission. Pour autant, elle " reste déterminée à soutenir les efforts du Secrétaire général des Nations Unies et son appel aux membres du Conseil de sécurité à + encourager le Maroc et le Front Polisario à s'engager de bonne foi et sans condition dans le processus politique".
  • 20-10-2021
    -Le Congress américain a décidé de geler le projet d’ouverture un consulat américain dans le Sahara Occidental occupé, annoncé dans le sillage du tweet du président américain sortant Donald Trump, reconnaissant la « marocanité » des territoires, en contrepartie de la normalisation avec l’entité sioniste. Le Congress américain a interdit au Secrétaire d’État américain, d’allouer une enveloppe financière pour la construction, l’équipement et le recrutement d’un consulat au Sahara Occidental, pour le compte du budget 2022. Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a souligné que l’organisation onusienne examinerait la situation au Sahara occidental « au titre des questions relatives aux territoires non autonomes et à la décolonisation ». « La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) de l’Assemblée générale et le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux examinent la situation au Sahara occidental au titre des questions relatives aux territoires non autonomes et à la décolonisation+ », note le SG de l’ONU, dans son nouveau rapport sur la situation au Sahara occidental qui couvre la période du 1 er septembre 2020 au 31 août 2021………………………………………………………………………… -Les propos de l'ambassadeur d'Algérie à Paris, Antar Daoud tenus lors d'une cérémonie de commémoration des massacres d'Algériens du 17 octobre 1961 semblent avoir irrité les autorités françaises en accusant Alger de s'immiscer dans ses affaires intérieures. En effet, Paris a appelé ce mercredi au "respect" de sa souveraineté par Alger, après que l'ambassadeur d'Algérie en France eut incité la communauté algérienne à "constituer un levier de commande" pour intervenir dans la "vie politique française". "Le ministre de l'Europe et des affaires étrangères a rappelé la semaine dernière le profond attachement de la France au respect de la souveraineté algérienne. Il va de soi que nous attendons aussi de tous nos partenaires le respect de notre souveraineté", a réagi le Quai d'Orsay. Jeudi dernier, l'ambassadeur d'Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, avait appelé la communauté algérienne de France à s'investir tant en Algérie qu'en France. "Il est inadmissible que l'Algérie qui possède la plus grande communauté étrangère en France avec 18 consulats, ne puisse pas constituer un levier de commande pour intervenir non seulement dans la politique algérienne, mais(aussi) au niveau de la politique française", avait-il déclaré à l'occasion d'une commémoration du massacre du 17 octobre 1961. Ces échanges interviennent dans un contexte tendu entre Paris et Alger, après des propos d'Emmanuel Macron rapportés par le quotidien français Le Monde qui accusait le système "politico-militaire" algérien d'entretenir une "rente mémorielle" en servant à son peuple une "histoire officielle" qui "ne s'appuie pas sur des vérités". Dans une entreprise visant à détendre l'atmosphère entre Alger et Paris, le président français a dénoncé samedi dernier pour la première fois des "crimes inexcusables pour la République", à l'occasion d'une cérémonie officielle pour les 60 ans du massacre par la police française de manifestants algériens, le 17octobre 1961 à Paris......................................................... --Le Parlement arabe (PA) a condamné "vigoureusement", mercredi dans un communiqué, les dernières déclarations du président français, Emmanuel Macron, à l'encontre de l'Algérie et de son passé révolutionnaire, les qualifiant d'" irresponsables et d'inacceptables".Le PA s'est, en outre, étonné de "ces déclarations qui renient une histoire coloniale exécrable inscrite dans la mémoire humaine". Le PA a condamné dans le même contexte, "l'atteinte à l'histoire glorieuse de l'Algérie qui est considérée comme une partie honorable de l'histoire du monde arabe, notamment vu ce qu'elle renferme comme legs civilisationnel riche en résistance, sacrifice et lutte, en vue d'arracher la liberté". .
  • 17-10-2021
    -L'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a rendu hommage jeudi à l'ancien chef de l'Etat algérien Abdelaziz Bouteflika, décédé le mois dernier, qui avait été le 29e président de l'AGNU entre 1974 et 1975. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dit que A. Bouteflika, en tant que président de l'Assemblée générale, avait défendu les principes de justice, de liberté et de paix comme priorités des Nations Unies et joué un rôle actif dans ces domaines au cours de sa présidence. "Il a été particulièrement actif dans le domaine de la décolonisation et on se souvient de lui pour avoir donné une voix aux mouvements de libération en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud", a-t-il rappelé. "Le président Bouteflika a également activement milité pour une ONU plus inclusive dans l'ère post-Seconde Guerre mondiale. Il a supervisé l'admission du Bangladesh, de la Grenade et de la Guinée-Bissau aux Nations Unies comme nouveaux membres", a ajouté A. Guterres. Beaucoup se souviendront qu'en 1974, A. Bouteflika avait invité le dirigeant palestinien Yasser Arafat à prononcer un discours devant l'Assemblée générale. Il a également joué un rôle central dans le Mouvement des non-alignés et on se souviendra de sa position ferme à l'égard de l'apartheid en Afrique du Sud dont le statut de membre a été suspendu sous sa présidence de l'AGNU. M. Bouteflika a facilité l'adoption de plusieurs résolutions, notamment sur la définition de l'agression, les préparatifs de la conférence mondiale sur le désarmement et la création de la Commission de la fonction publique internationale. Il également présidé cinq sessions plénières sur la question de Chypre qui ont débouché sur l'adoption de la résolution 3212 à l'AGNU, laquelle a été entérinée par le Conseil de sécurité, a évoqué Antonio Guterres. Au cours de sa présidence de l'AGNU, Abdelaziz Bouteflika a favorisé le dialogue, fait preuve de leadership et d'un engagement solide envers les principes de la Charte des Nations Unies, a-t-il ajouté. Abdulla Shahid, actuel président de l'Assemblée générale des Nations Unies, a qualifié M. Bouteflika de diplomate chevronné et de négociateur habile en coulisses. En tant que l'une des plus jeunes personnalités élues au poste de président de l'Assemblée générale en 1974, M. Bouteflika s'est engagé à préserver les valeurs du multilatéralisme et les principes de la Charte des Nations Unies, a-t-il fait remarquer. M. Bouteflika a joué un rôle très important dans la consolidation des organisations du monde en développement et l'intensification de l'unité de leur action, en particulier le Mouvement des non-alignés et le Groupe des 77, a commenté M. Shahid. "Il nous a montré que, oui, il est possible pour les Nations Unies d'être une communauté de nations unies. Ses contributions figurent désormais dans les annales de l'histoire diplomatique". Sa disparition marque la fin d’une page importante de l’histoire de l’Afrique, s’est incliné, à son tour, le Ghana, au nom du Groupe des États d’Afrique, pleurant celui qui a beaucoup œuvré pour la mise en place du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Abdelaziz Bouteflika était également un des acteurs de la lutte contre le terrorisme, un homme épris de paix dont le legs continue d’inspirer de nombreux Africains. Célébrons sa mémoire en poursuivant son œuvre de promotion du multilatéralisme, a renchéri la Malaisie, au nom du Groupe des États d’Asie et du Pacifique. Elle a salué l’ardent défenseur du développement des nations. Nous nous inclinons devant un vrai homme d’État visionnaire, a dit, à son tour, la Bulgarie, au nom du Groupe des États d’Europe de l’Est. Nous pleurons aujourd’hui avec toute l’Algérie, s’est ému El Salvador, au nom du Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes. Il a insisté sur la clairvoyance et la sagesse politique d’un homme dont le leadership a fait la différence dans les efforts multilatéraux. Nous espérons que ses efforts en faveur de la diplomatie et de la stabilité régionale et internationale resteront une priorité pour l’Algérie, ainsi que ceux pour le développement de l’Afrique, a ajouté la Turquie, au nom du Groupe des États d’Europe occidentale et autres États. Nous n’oublierons jamais que l’Algérie a été l’un des premiers pays à condamner les attentats terroristes contre les États-Unis, a promis le représentant du pays hôte qui s’est félicité du renforcement des relations américano-algériennes. Abdelaziz Bouteflika n’a jamais renoncé à son rôle de pacificateur, a souligné l’État de Palestine, au nom du Groupe des États arabes, encore honoré de l’invitation que ce « fidèle défenseur des opprimés » a lancée, en 1974, à Yasser Arafat.
  • 15-10-2021
    -L'Algérien Mohamed Belhocine a été élu ce vendredi Commissaire en charge de l'enseignement, des sciences, de la technologie et de l'innovation à l'Union africaine (UA) par les ministres africains des Affaires étrangères. Pr. Mohamed Belhocine a été élu par le Conseil exécutif de l'UA au poste de commissaire en charge de l'enseignement, des sciences, de la technologie et de l'innovation, après avoir obtenu la majorité des voix des Etats membres lors du premier tour du vote secret. Belhocine aura à superviser la mise en œuvre des politiques, des programmes et des stratégies de l'enseignement, des sciences, de la technologie et de l'innovation, conformément aux aspirations de l'agenda2063, et des plans y afférent à moyen terme. Le staff dirigeant de la Commission de l'UA qui regroupe le président, le vice-président et six commissaires..................................................................................................................................................................................................... -Dans des termes très forts, le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger (MAECNE), Ramtane Lamara, a alerté sur la voie «dangereuse» pour l’Afrique, empruntée par le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki. Dans une déclaration faite, tard dans la soirée de vendredi, à l’issue du débat sur la question de l’octroi par Faki du statut d’observateur à Israël au sein de l’UA, Lamamra a fustigé «une décision malencontreuse et dangereuse», imputant, clairement, l’entière responsabilité de la division inéluctable de l’Afrique. «Le débat de plusieurs heures que les Ministres africains des Affaires Étrangères viennent d’avoir sur la question controversée du statut d’observateur accordé à Israël par Moussa Faki a mis en évidence une profonde division des États membres de l’Union Africaine», a indiqué le chef de la diplomatie algérienne, selon un communiqué de son département. Lamamra explique que «Les nombreux pays qui, comme l’Algérie, se sont opposés à la décision malencontreuse et dangereuse du Président de la Commission ont défendu l’intérêt suprême de l’Afrique qui s’incarne dans son unité et celle de ses peuples». Il a poursuivit, regrettant «que la proposition du Nigeria, élaborée avec l’Algérie, tendant à restaurer immédiatement le statu quo ante n’ait pas été acceptée par une minorité activiste représentée par le Maroc et quelques uns de ses proches alliés dont la République Démocratique du Congo qui a assuré une présidence particulièrement partiale de la séance». Epinglant le président de la Commission de l’UA, il a souligné que les plaidoiries de l’Afrique de Sud et de la République Arabe Sahraouie Démocratique en faveur de la juste cause du peuple palestinien «ont mis opportunément en perspective l’atteinte grave portée par la décision de Moussa Faki au patrimoine historique de lutte de l’Afrique contre le colonialisme et l’apartheid», a-t-il dénoncé. Qualifiant d’ «irresponsable», parce que tendant à rendre «irréversible la division du continent», Ramtane Lamamra a conclu qu’in fine « les Ministres du courant majoritaire qui ont conscience que la crise institutionnelle engendrée par la décision irresponsable de Moussa Faki tend à rendre irréversible la division du continent, ont accepté de soumettre la question au Sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine prévu au mois de février prochain», non sans émettre le vœu que ce Sommet aille marquer «un sursaut salutaire d’une Afrique digne de son Histoire et ne cautionnera pas une cassure irrattrapable», a souhaité le chef de la diplomatie algérienne.
  • 14-10-2021
    -Invité,ce jeudi, du Forum d’El Moudjahid l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, a rebondi sur les tensions actuelles entre l’Algérie et la France, à l’aune des déclarations intempestives faites par Emmanuel Macron, il y a deux semaines. Chose qui a valu d’ailleurs, une réaction de l’Algérie en rapport avec le degré de gravités des propos du Président français et traduites, dans les faits par le rappel de son ambassadeur et la fermeture de l’espace aérien aux avions militaires tricolores au Sahel. Mais pas que. Car pour la deuxième fois Antar Daoud a eu à revenir sur cette espèce de ‘’boule puante’’ diplomatique. Circonstance hautement symbolique, le représentant diplomatique algérien à Paris, s’exprimait dans le cadre de la commémoration des massacres du 17 octobre 1961, commis dans la Capitale des droits de l’homme et dont la Seine a servi de fosse commune. Et le moins que l’on puisse dire est qu’Antar Daoud a adressé une véritable punchline, ciblant implicitement Emmanuel Macron et ses velléités électorales sur lesquelles il s’est adossé, selon nombre d’observateurs, pour attenter à la souveraineté de l’Algérie et à son Histoire. Evoquant la diaspora algérienne en France, il a souligné que cette dernière doive «constituer un levier de commande capable d’apporter une différence dans la politique de l’Algérie, mais aussi dans celle de la France», a-t-il asséné Et de s’étaler, jugeant qu’il était inadmissible que «l’Algérie, avec ces 18 consulats qui représentent la plus grande communauté étrangère en France ne puisse pas constituer un levier de commande pour intervenir non seulement dans la politique algérienne, mais aussi au niveau de la politique française». CQFD ! Mettant en avant que cette diaspora, qu’elle soit de double, de triple ou de quadruple nationalité doive constituer un atout pour l’Algérie et les Algériens, Mohamed Antar Daoud a, enfin, rappelé que «la communauté Algérienne en France est une communauté engagée auprès de son pays», a-t-il tonné. In fine, un message, voire un mot d’ordre, clair, à l'adresse des électeurs algériens de l'Hexagone et qui vise à couper l’herbe sous le pied de la ''Macronie'', dans la perspective de la Présidentielle française de 2022.
  • 13-10-2021
    -Après plus de deux mois d’attente, la Tunisie s’est doté d’un nouveau gouvernement, dont les ministres ont prêté serment dimanche soir, quelques heures après une manifestation de l’opposition et de la société civile à Tunis que la police a vainement tenté d’empêcher, blessant quelques militants qui dénoncent “le putsch” de Kaïs Saïed contre la démocratie. Pour la première fois dans l'histoire du pays, le gouvernement, qui a prêté serment devant M. Saïed lors d'une cérémonie retransmise à la télévision, est dirigé par une femme, l'universitaire Najla Bouden, nommée le 29 septembre. Mais celle-ci ainsi que son équipe jouiront de prérogatives considérablement réduites après le coup de force présidentiel. Dans un discours lors de la prestation de serment, Mme Bouden a affirmé que “la lutte contre la corruption sera le plus important objectif de son gouvernement” qui compte 25 membres, dont 9 femmes, outre sa cheffe.
  • 12-10-2021
    -Au lendemain de la déclaration du président Tebboune et le nouveau cap que se fixe l'Algérie dans ses relations avec la France, le chef de la diplomatie française a réitéré, ce mardi, son «respect fondamental de la souveraineté algérienne». Jean-Yves Le Drian a rappelé que «récemment, le président de la République (Emmanuel Macron) a fait part de son profond respect pour le peuple algérien», a-t-il expliqué devant l'Assemblée nationale. «Cela signifie aussi, bien sûr, le respect fondamental de la souveraineté algérienne», a-t-il ajouté. «C'est aux Algériens et à eux seuls de décider de leur destin et de définir les contours de leurs choix et de leur débat politique», a encore déclaré le locataire du Quai d'Orsay. Dans la journée du 2 octobre, Alger avait décidé le rappel «immédiat» de son ambassadeur à Paris, Mohamed Antar-Daoud, et, comme autre mesure de rétorsion, a interdit le survol de son territoire aux avions militaires français de l'opération antidjihadiste «Barkhane» au Sahel. Le retour de l'ambassadeur algérien «est conditionné au respect de l'Algérie, le respect total de l'Etat algérien», a indiqué dimanche le président Abdelmadjid Tebboune à des médias. Interrogé sur ce rappel de l'ambassadeur, Le Drian a déclaré le regretter : «Cela ne correspond pas à l'importance que nous attachons à la relation entre nos deux nations». «Nous sommes convaincus de l'intérêt commun de nos deux pays à travailler ensemble. Cette vision (...) est, je crois, partagée par beaucoup de responsables algériens à tous les niveaux», a encore affirmé le chef de la diplomatie française. Sujettes à des accès de fièvre récurrents, les relations entre Alger et Paris sont tendues sur de multiples dossiers dont, outre la question mémorielle, le dossier de l'immigration. Ces tensions sont régulièrement entretenues par de multiples déclarations. Le président français, Emmanuel Macron, avait ainsi déclenché la colère d'Alger avec des propos rapportés par le journal Le Monde début octobre. Il accusait le système «politico-militaire» algérien d'entretenir une «rente mémorielle» sur le conflit en servant à son peuple une «Histoire officielle qui ne s'appuie pas sur des vérités». Alger a aussitôt réagi en rappelant que «sa souveraineté n'est pas à vendre» et que la France doit se résoudre à l'idée que «l'Algérie n'est plus son ancienne colonie». Outre la question des visas, les faux chiffres avancés par le ministre français de l'Intérieur au sujet des migrants algériens en situation irrégulière en France, ont également déclenché l'ire d'Alger, qui les a qualifiés de «grand mensonge».
  • 11-10-2021
    Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué lundi depuis Belgrade (Serbie) que l'Algérie était prête à abriter le prochain sommet des pays non alignés. "J'ai eu aujourd'hui l'honneur de représenter le président de la République aux travaux de la réunion de haut niveau marquant le 60e anniversaire de la tenue de la première conférence du Mouvement des non-alignés (MNA), tenue à Belgrade en 1961 en présence de tous les membres fondateurs", a déclaré M. Benabderrahmane à la presse en marge de sa participation à ces travaux, rappelant que "l'Algérie qui n'était pas encore indépendante a pris part à cette première conférence où elle a bénéficié d'un soutien en faveur de son indépendance". "L'Algérie est prête à abriter le prochain sommet des pays non alignés", a affirmé le Premier ministre. "Nous nous emploierons lors de ce sommet à replacer le mouvement dans son cours historique et naturel au service du développement équitable et de la paix dans le monde, d'autant que l'Algérie est connue pour son rôle dans la défense des causes de libération", a-t-il ajouté………………………………………… ; -La Tunisie se dote ce lundi d’un nouveau gouvernement formé par la nouvelle cheffe du gouvernement Najla Bouden, approuvé par le président Kaes Said, selon un communiqué de la présidence tunisienne. Ce nouveau gouvernement voit le jour ,onze semaines après l’éviction du précédent cabinet par le président Kaïs Saïed, qui s’est arrogé les pleins pouvoirs le 25 juillet, en gelant l’activité du parlement présidé par Rached El Ghannouchi, chef du parti islamiste d’Ennahda. Le président tunisien Kaïs Saïed a annoncé lundi dans un communiqué avoir approuvé le nouveau gouvernement proposé par la Première ministre Najla Bouden, nommée fin septembre. Samir Saïd, un banquier, a été nommé ministre de l’Économie et de la Planification tandis que l’avocat Taoufik Charfeddine a retrouvé le portefeuille de l’Intérieur dont il a déjà été le titulaire entre septembre 2020 et janvier 2021. Samir Saïd, un banquier, a été nommé ministre de l’Économie et de la Planification tandis que l’avocat Taoufik Charfeddine a retrouvé le portefeuille de l’Intérieur dont il a déjà été le titulaire entre septembre 2020 et janvier 2021. .
  • 10-10-2021
    -Le président Abdelmadjid Tebboune a accusé le ministre de l’intérieur français de « gros mensonge » lors d’une rencontre avec la presse, diffusée par l’ENTV et les chaînes privées dimanche 10 octobre au soir. « Moussa Darmanin a construit sa décision (réduction des visas) sur un gros mensonge », a accusé le chef de l’Etat à propos de la décision du ministre de l’Intérieur français. Et d’ajouter : « Il n’y a jamais eu 7000 Algériens (à expulser). Jamais la France ne nous a parlé de plus de 94 Algériens. Nous avons reçu une liste en 2020 et trois autres en 2021. En tous, cela donne 94 cas dont 21 ont été réadmis en Algérie et 16 ne seront jamais autorisés à entrer en Algérie parce qu’ils sont liés au terrorisme, sont venus de Syrie ou d’ailleurs, d’autres radicalisés en France et d’autres sont des binationaux ou n’ayant pas de familles en Algérie ». Gérald Moussa Darmanin a déclaré, fin septembre 2021, que 7000 Algériens sur 13.000 seraient concernés par une décision de reconduction aux frontières. Paris a décidé de réduire les visas de 50 % pour les Algériens en justifiant par le refus d’Alger de réadmettre des migrants expulsés. La baisse du nombre de visas a été présentée comme « une menace » mise à exécution. « Ces choses-là ne se règlent pas par le biais de la presse. Il y a des règles pour préserver la souveraineté d’un pays même si vous avez un problème avec lui. Je ne vais pas pérorer dans un journal pour le populisme et pour la campagne électorale. Ne manquait qu’il sorte le Karcher », a insisté Tebboune à l’adresse de Darmanin. Le 19 juin 2005, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur en France, a menacé de « nettoyer » les cités où habitent les migrants au « Karcher ». « Il y a eu un mensonge qui a servi de socle à des choses non conventionnelles entre deux pays souverains, à des paroles malheureuses dites sur un peuple et sur un État. C’est fait exprès », a souligné le chef de l’Etat en faisant allusion aux déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’Algérie et son Histoire. « La réduction des visas est une question souveraine pour les Etats y compris l’Algérie à condition que les Accords d’Evian et les Accords de 1968 soient respectés (pour le cas de l’Algérie et de la France). Nous refusons d’être mêlés à d’autres Etats. Nous avons une relation particulière entre nous et il y a des accords qui nous lient », expliqué Tebboune. Outre l’Algérie, Paris a décidé de réduire les visas pour les Marocains et les Tunisiens. Alger et Paris sont liés depuis 1968 par des accords réglementant les circulations, l’emploi et le séjour des ressortissants algériens en France.
  • 09-10-2021
    -Le président du Parlement (Chambre des représentants) de Libye, Aguila Salah Isaa a entamé, samedi, une visite officielle de trois jours en Algérie, à l'invitation du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali
  • 08-10-2021
    -Le président français Emmanuel Macron a rencontré des jeunes africains à Montpellier, au sud de la France, qui lui ont demandé de rompre avec « les pratiques opaque » de la « Françafrique ». Lors d’un sommet Afrique-France sans chefs d’Etat, organisé à Montpellier, Emmanuel Macron a eu un débat avec de jeunes participants, ce vendredi 8 octobre 2021. Seuls des organisations de la société civile, des entrepreneurs et des jeunes ont été conviés à ce sommet « nouvelle forme ». « Arrêtez votre discours paternaliste ! Nous n’avons pas besoin d’aide, nous avons besoin de coopération », a lancé , Adam Dicko, activiste malienne. La kényane Adelle Onyango, a demandé à Macron de s’engager à mettre « fin à la Françafrique et ses pratiques opaques ». Elle a pointé les contradictions d’une France « arrogante », « enlisée dans des questions de racisme » et qui donne « des leçons de démocratie » à l’Afrique. Elle a critiqué « les pratiques malsaines et la corruption » des entreprises françaises en Afrique et a dénoncé l’absence de condamnation en France pour ces faits. Arthur Banga, historien et politologue de Côte d’Ivoire, a, pour sa part, exigé que la France fasse son travail de mémoire sur l’esclavage et la colonisation et restitue les oeuvres culturelles pillées d’Afrique. « Cette reconnaissance permet de créer une relation plus apaisée et plus constructive entre nos peuples et nos jeunesses », a-t-il dit. Il a appelé Paris à changer son langage lorsqu’il s’adresse à l’Afrique. Arthure Banga a appelé aussi à la fermeture des bases militaires françaises en Afrique et à l’arrêt des « interventions militaires » décidées « par les humeurs françaises pour soutenir des régimes amis ». Eldaa Koama, fondatrice de la plateforme collaborative Yocowork du Burkina Faso, a attaqué, pour sa part, le vocabulaire dévalorisant utilisé par la France lorsqu’elle s’adresse à l’Afrique. Elle a cité l’expression « l’aide au développement ». « Ce type d’aide rend esclave, empêche les populations de s’en sortir par elles-mêmes, leurs propres capacités. Elles peuvent le faire », a-t-elle dit appelant à rompre avec l’habitude de « sauvons l’Afrique ! ». Et d’ajouter à l’adresse de Macron : « on veut des partenariats clairs et transparents où nous pouvons aussi parler. Nous avons notre mot à dire(…). Si la relation entre les pays d’Afrique et la France avec l’Afrique était une marmite, et bien, elle serait sale. Je vous invite à la récurer par des actions concrètes ». Cheikh Fal, blogueur et journaliste du Sénégal, a été franc et direct : « les gens nous insultent, nous traitent de moutons parce que avons accepté votre invitation à ce sommet ». Selon lui, le passé de la France est lourd en Afrique. « Je vous demande de prendre des engagements forts ici et maintenant, d’accepter de demander pardon au continent africain, de cesser de collaborer avec des dictateurs en Afrique, d’arrêter la coopération paternaliste et programmer un retrait professif et définitif de vos bases militaires en Afrique », a ajouté Cheikh Fal. Emmanuel Macron a refusé le pardon pour les crimes de la colonisation française en Afrique comme cela lui a été demandé. « C’est trop facile. Il m’est arrivé de demander pardon, je l’ai fait, il n’y a pas si longtemps, ça été une des rares fois, cela a été pour la question de harkis en France parce qu’il y a une série de responsabilités particulières (de l’Etat français) », a-t-il dit. Et de poursuivre : « le pardon, cela voudrait dire que je veux me délier et je ne crois pas à une politique de pardon dans le lien qu’il y a entre la France et l’Afrique. Je crois à une politique de reconnaissance, d’abord et avant tout. Oui, la France a une responsabilité immense. La France a organisé le commerce triangulaire ( traite des Noirs ) et la colonisation. Elle n’est pas la seule. Il faut le reconnaître ». Reconnaître signifie, selon lui, nommer tout ce que les historiens ont documenté alors que demander pardon serait une manière de « se débarasser de l’Histoire ». « Il n’y pas de politique du pardon, il y a une politique de reconnaissance et il y a une politique de la promesse. Il faut assumer le passé et ses blessures. Cela passe par un discours de reconnaissance, de considération et de capacité à aller au-delà », a ajouté le chef d’Etat français, candidat à l’élection présidentielle de 2022.
  • 06-10-2021
    -Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a répondu aux récentes déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’Algérie et son Histoire. « Nos partenaires étrangers ont besoin de décoloniser leurs propres Histoires », a déclaré le chef de diplomatie algérienne à Bamako, en marge d’une visite de travail au Mali en qualité d’envoyé spécial du président Abdelmadjid Tebboune. Il a estimé que les partenaires étrangers ont besoin de se libérer de certaines attitudes, comportements et visions « qui sont intrinsèquement liées à la logique incohérente portée par la prétendue mission civilisatrice de l’Occident qui a été la couverture idéologique, utilisée pour essayer de faire passer le crime contre l’humanité qui a été la colonisation de l’Algérie, la colonisation du Mali, la colonisation de tant de peuples africains ». Il a estimé que la décolonisation « qui doit s’opérer aujourd’hui » est une décolonisation qui s’annonce comme une priorité pour « remédier à la faillite mémorielle que trahissent les propos tenus récemment sur l’Algérie et le Mali ». « Cette faillite mémorielle est malheureusement intergénérationnelle chez certain nombre d’acteurs de la vie politique française parfois aux niveaux les plus élevés », a soutenu Lamamra. Et d’ajouter : « Cette faillite mémorielle, qui pousse les relations de la France officielle avec certains de nos pays dans des situations de crises malencontreuses, devrait pouvoir s’assainir par le respect mutuel inconditionnel, respect de nos souverainetés, respect de notre indépendance, et par des décisions et acceptation de partenariat sur une base de stricte égalité ». Lamamra souligne que dans les relations qu’entretiennent l’Algérie et le Mali avec la France, il n’y a pas de cadeau, « mais une logique de donner et de recevoir ». « Il n’y a pas de front à sens unique. Ce qu’il y a c’est des intérêts stratégiques, des intérêts économiques, des intérêts bien compris qui ne peuvent durer, qui ne peuvent être promus, qui ne peuvent se consolider et subir l’épreuve de la durée que dans le respect mutuel et l’équilibre des intérêts « , a-t-il précisé. Et de poursuivre : « c’est pourquoi en tant que pays africains fortement attachés à notre indépendance nationale nous nous tenons aux côtés du Mali frère et nous rappelons à qui veut bien nous entendre et entendre la voix de la raison que l’Afrique, qui est le berceau de l’humanité, est également le tombeau du colonialisme et du racisme ». La lutte de libération nationale des Algériens a, selon lui, contribué à l’accélération de cette histoire et « nous en sommes très fiers »………………………………………………………………… -Le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l'étranger, M. Ramtane Lamamra, entame mercredi, une visite de travail à Rome à l'invitation de son homologue italien Luigi di Maio, où il participera à la 3e réunion ministérielle "Italie-Afrique" dont les travaux commenceront jeudi, a indiqué le ministère dans un communiqué................................................................................................................................................................................................ --Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a annoncé ce mercredi la nomination de l'Italo-suédois Staffan de Mistura en tant qu'envoyé personnel pour le Sahara occidental, a annoncé l'organisation onusienne dans un communiqué. Staffan de Mistura, 74 ans, succède à l'Allemand Horst K?hler, qui a démissionné le 22 mai 2019 et auquel le secrétaire général de l'ONU "est reconnaissant pour ses efforts constants et intensifs qui ont jeté les bases d'un nouvel élan dans le processus politique sur le Sahara occidental", selon l'ONU. Le nouvel envoyé personnel fournira ses bons offices au nom du Secrétaire général. Il travaillera avec tous les interlocuteurs concernés par le conflit sahraoui, y compris les parties, les pays voisins et les autres parties prenantes, guidés par la résolution 2548 (2020) du Conseil de sécurité et d'autres résolutions pertinentes, précise le communiqué. Possédant deux nationalités, italienne et suédoise, le diplomate de Mistura cumule quatre décennies d'expérience à l'ONU, dans les zones touchées par le conflit aussi bien que dans les agences humanitaires. Il a été envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, offrant ses bons offices visant à promouvoir une solution pacifique à la crise syrienne. L'ancien médiateur a aussi offert ses bons offices en Irak et en Afghanistan où il a servi en tant que chef des missions de l'ONU dans ces deux pays
  • 05-10-2021
    Dans un entretien accordé à France Inter et diffusé ce 05 octobre, Emmanuel Macron a prôné un « apaisement » dans des relations franco-algériennes tendues après ses récents propos repris par le journal Le Monde. « Mon souhait, c’est qu’il y ait un apaisement parce que je pense que c’est mieux de se parler, d’avancer. Il y a sans doute des désaccords mais la vie, c’est fait pour parler des désaccords et aussi les partager. Je pense que simplement nous avons trop de nos compatriotes, dont l’histoire est mêlée à l’Algérie pour faire comme si de rien n’était. Donc il y aura immanquablement d’autres tensions, mais je pense que mon devoir, c’est d’essayer de faire cheminer ce travail », a-t-il déclaré à France Inter. Pour le chef d’État français, la tension qui a suivit ses propos sur l’Algérie « est une crispation », « la réplique » de la situation du printemps 2020 lorsque l’Algérie avait rappelé son ambassadeur suite à un reportage réalisé par le même journaliste auteur de l’article du Monde. « J’ai le plus grand respect pour le peuple algérien et j’entretiens des relations vraiment cordiales avec le Président Tebboune », a-t-il ajouté. Le 4 octobre, la diplomatie française a regretté le fait que l’ambassadeur d’Algérie en France ait été rappelé « pour consultation. »La France est attachée aux relations profondes et anciennes entre nos deux pays et nos deux peuples. Elle s’emploie à les préserver et à les développer. Elle est convaincue de l’intérêt commun de nos deux pays à travailler ensemble dans tous les domaines », a-t-il été indiqué……………………………. Article de Brahim Takhrerbout, L’Expression, 5/10 : « Tout était présent, sauf l’innocence, à cette rencontre où sont conviés des enfants descendants des protagonistes de la guerre d’Algérie. On le sait maintenant. Les propos inacceptables, tenus par le président français jeudi 30 septembre- et rapportés en exclusivité par Le Monde, samedi 2 octobre, contre un «système politico-militaire» algérien «fatigué», ne sont ni un faux pas ni une sortie de piste, mais une opération de Com' cousue de toutes pièces. Le support médiatique, le nom du journaliste et la virulence du propos ont été soigneusement sélectionnés et ajustés de manière à toucher le coeur de la cible «Algérie». D'abord, le support médiatique, Le Monde. Un journal de référence en politique étrangère. C'était d'ailleurs la vocation que lui avait insufflée De Gaulle, à sa création, en décembre 1944. Le général a voulu, en effet, doter la France d'un «journal de prestige» tourné vers l'étranger et qui serait «l'officieux» de la République. C'est vers ce support que s'est tourné Macron. Dans son édition d'hier, le même journal nous livre un nouvel éclairage sur cette affaire, il affirme: «Loin d'être un dérapage accidentel, les déclarations du président français ont semblé minutieusement avoir été soupesées, avec l'intention évidente d'être relayées». Incroyable révélation. Et le même journal d'ajouter: «Le gouvernement algérien ne s'y est, d'ailleurs, pas trompé, qui, dénonçant des «propos irresponsables» et une «ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures», a aussitôt rappelé son ambassadeur à Paris et interdit le survol de son espace aérien aux avions militaires français participant à l'opération Barkhane, au Mali. Restait le choix du rédacteur. L'article paru dans l'édition du 4 octobre, en page 6, portait la signature de Mustapha Kessous. Il a été le seul journaliste à être convié à cette rencontre. Passons sur l'origine marocaine de notre confrère du quotidien Le Monde, on s'interrogera sur ce choix: pourquoi opter pour un journaliste plutôt spécialisé dans les grands événements sportifs. Kessous a écrit différents ouvrages sur les Jeux olympiques, le tour de France et la Coupe du monde de football. Le Monde manque-t-il de journalistes spécialisés dans la chose politique, voire même diplomatique pour confier «le job» à un «sportif»? Mais il y a un détail important: Mustapha Kessous a été le réalisateur du fameux documentaire sur le Hirak Algérie mon amour diffusé sur France 5 et LCI le 26 mai 2020. Le documentaire en question a été à l'origine d'une brouille diplomatique et l'Algérie a décidé, le 27 mai 2020, de rappeler «immédiatement» pour consultations son ambassadeur en France. C'est donc un «spécialiste» de la brouille diplomatique» entre Alger et Paris que l'Elysée a convié à cette rencontre avec des enfants descendants des protagonistes de la guerre d'Algérie où tout était présent? sauf l'innocence... »
  • 04-10-2021
    -Dans le cadre du suivi des prolongements internationaux du lâche assassinat de trois ressortissants algériens en territoire sahraoui libéré par les forces d’occupation marocaines, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a adressé des messages à plusieurs organisations internationales, selon l'APS citant le ministère des Affaires étrangères. Ces messages ont été adressés au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, au Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, et au Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Youssef Ben Ahmed Al-Othaimeen. Dans ces correspondances officielles, M. Lamamra a informé les responsables des organisations internationales de "la gravité extrême de l’acte de terrorisme d’Etat en question qu’aucune circonstance ne saurait justifier". Il a souligné que "l’emploi par l’Etat occupant d’un armement sophistiqué meurtrier pour entraver la libre circulation de véhicules commerciaux dans un espace territorial sur lequel il n’a aucun droit, constitue un acte de fuite en avant porteur de risques imminents pour la sécurité et la stabilité au Sahara Occidental et dans toute la région". Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a souligné, dans ce cadre, "la volonté et la capacité de l’Algérie d’assumer ses responsabilités en matière de protection de ses ressortissants et de leurs biens en toutes circonstances". Dans ce même contexte, des Ambassadeurs accrédités auprès de l’Algérie ont été reçus au ministère des Affaires étrangères.
  • 02-10-2021
    -www.algerie1.com : L'Algérie a rappelé ce samedi son ambassadeur à Paris pour consultations, selon l'agence APS qui précise qu' un communiqué , sur le sujet , sera rendu public par la présidence de la République. Cette convocation fait suite aux propos tenus jeudi par le président Emmanuel Macron et rapportée par le journal le monde dans laquelle il évoque la question de la suspension des visas , expliquant que ce sont "les milieux dirigeants" qui seront ciblés et non les étudiants et les acteurs économiques. Le président Macron , tout en disant avoir un "bon dialogue avec le président Tebboune" fait savoir qu'il est l'otage "d'un régime militaro -politique fatigué" et mis "à mal par le Hirak"………………………………………………………………………. - L'Algérie a exprimé samedi son rejet "catégorique de l'ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures" à la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au Président de la République française, indique la Présidence de la République dans un communiqué. "A la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au Président de la République française, l'Algérie exprime son rejet catégorique de l'ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures que constituent lesdits propos", précise la même source. "Les propos en question portent une atteinte intolérable à la mémoire des 5.630.000 valeureux martyrs qui ont sacrifié leurs vies dans leur résistance héroïque à l'invasion coloniale française ainsi que dans la Glorieuse Révolution de libération nationale", ajoute la Présidence de la République, estimant que "les crimes de la France coloniale en Algérie sont innombrables et répondent aux définitions les plus exigeantes du génocide contre l'humanité. Ces crimes qui ne sont pas prescriptibles, ne sauraient faire l'objet d'une manipulation des faits et d'interprétations atténuantes". Pour la Présidence de la République, "la propension des nostalgiques de l'Algérie française et des milieux qui se résignent difficilement à l'indépendance pleine que les Algériens ont gagnée de haute lutte, s'exprime à travers de vaines tentatives d'occulter les exactions, massacres, enfûmades, destructions de villages, des centaines de +Oradour-Sur-Glane+, éradications de tribus de résistants, qui sont des génocides en séries que les acrobaties conceptuelles et les raccourcis politiques ne parviendront jamais à occulter". "Pour leur part, les appréciations superficielles, approximatives et tendancieuses énoncées en ce qui concerne l'édification de l'Etat national algérien ainsi que sur l'affirmation de l'identité nationale relèvent d'une conception hégémonique éculée des relations entre Etats et ne sauraient, en aucune façon, être compatibles avec le ferme attachement de l'Algérie à l'égalité souveraine des Etats", souligne-t-on dans le communiqué. "Cette malencontreuse intervention qui heurte fondamentalement les principes devant présider à une éventuelle coopération algéro-française en matière de mémoire, a l'incorrigible défaut de tendre vers la promotion d'une version apologique du colonialisme au détriment de la vision établie par I'Histoire de la légitimité de luttes de la libération nationale, alors que rien ni personne ne peut absoudre les puissances coloniales de leurs crimes, y compris les massacres du 17 octobre à Paris dont l'Algérie et sa communauté établie en France s'apprêtent à commémorer dans la dignité", ajoute la même source. "Face à la situation particulièrement inadmissible engendrée par ces propos irresponsables, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé le rappel immédiat en consultations de l'ambassadeur d'Algérie auprès de la République française", conclut le communiqué. ……………………………………………….. -Les déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’Algérie, l’Histoire et « la nation algérienne » suscitent une vive réaction d’Abderrazak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP). « Le discours de Macron est une déclaration de guerre à l’Algérie, pays et peuple. Un président ignorant de l’histoire, et arrogant, insulte le président algérien, entre dans une confrontation sans précédent avec l’ensemble du système politique, et traite l’Algérie comme s’il s’agissait d’un pays non souverain », souligne Abderrazak Makri sur son compte Facebook.