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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Mardi 06/10/2021

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-Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a répondu aux récentes déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’Algérie et son Histoire. « Nos partenaires étrangers ont besoin de décoloniser leurs propres Histoires », a déclaré le chef de diplomatie algérienne à Bamako, en marge d’une visite de travail au Mali en qualité d’envoyé spécial du président Abdelmadjid Tebboune. Il a estimé que les partenaires étrangers ont besoin de se libérer de certaines attitudes, comportements et visions « qui sont intrinsèquement liées à la logique incohérente portée par la prétendue mission civilisatrice de l’Occident qui a été la couverture idéologique, utilisée pour essayer de faire passer le crime contre l’humanité qui a été la colonisation de l’Algérie, la colonisation du Mali, la colonisation de tant de peuples africains ». Il a estimé que la décolonisation « qui doit s’opérer aujourd’hui » est une décolonisation qui s’annonce comme une priorité pour « remédier à la faillite mémorielle que trahissent les propos tenus récemment sur l’Algérie et le Mali ». « Cette faillite mémorielle est malheureusement intergénérationnelle chez certain nombre d’acteurs de la vie politique française parfois aux niveaux les plus élevés », a soutenu Lamamra. Et d’ajouter : « Cette faillite mémorielle, qui pousse les relations de la France officielle avec certains de nos pays dans des situations de crises malencontreuses, devrait pouvoir s’assainir par le respect mutuel inconditionnel, respect de nos souverainetés, respect de notre indépendance, et par des décisions et acceptation de partenariat sur une base de stricte égalité ». Lamamra souligne que dans les relations qu’entretiennent l’Algérie et le Mali avec la France, il n’y a pas de cadeau, « mais une logique de donner et de recevoir ». « Il n’y a pas de front à sens unique. Ce qu’il y a c’est des intérêts stratégiques, des intérêts économiques, des intérêts bien compris qui ne peuvent durer, qui ne peuvent être promus, qui ne peuvent se consolider et subir l’épreuve de la durée que dans le respect mutuel et l’équilibre des intérêts « , a-t-il précisé. Et de poursuivre : « c’est pourquoi en tant que pays africains fortement attachés à notre indépendance nationale nous nous tenons aux côtés du Mali frère et nous rappelons à qui veut bien nous entendre et entendre la voix de la raison que l’Afrique, qui est le berceau de l’humanité, est également le tombeau du colonialisme et du racisme ». La lutte de libération nationale des Algériens a, selon lui, contribué à l’accélération de cette histoire et « nous en sommes très fiers »………………………………………………………………… -Le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l'étranger, M. Ramtane Lamamra, entame mercredi, une visite de travail à Rome à l'invitation de son homologue italien Luigi di Maio, où il participera à la 3e réunion ministérielle "Italie-Afrique" dont les travaux commenceront jeudi, a indiqué le ministère dans un communiqué................................................................................................................................................................................................ --Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a annoncé ce mercredi la nomination de l'Italo-suédois Staffan de Mistura en tant qu'envoyé personnel pour le Sahara occidental, a annoncé l'organisation onusienne dans un communiqué. Staffan de Mistura, 74 ans, succède à l'Allemand Horst K?hler, qui a démissionné le 22 mai 2019 et auquel le secrétaire général de l'ONU "est reconnaissant pour ses efforts constants et intensifs qui ont jeté les bases d'un nouvel élan dans le processus politique sur le Sahara occidental", selon l'ONU. Le nouvel envoyé personnel fournira ses bons offices au nom du Secrétaire général. Il travaillera avec tous les interlocuteurs concernés par le conflit sahraoui, y compris les parties, les pays voisins et les autres parties prenantes, guidés par la résolution 2548 (2020) du Conseil de sécurité et d'autres résolutions pertinentes, précise le communiqué. Possédant deux nationalités, italienne et suédoise, le diplomate de Mistura cumule quatre décennies d'expérience à l'ONU, dans les zones touchées par le conflit aussi bien que dans les agences humanitaires. Il a été envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, offrant ses bons offices visant à promouvoir une solution pacifique à la crise syrienne. L'ancien médiateur a aussi offert ses bons offices en Irak et en Afghanistan où il a servi en tant que chef des missions de l'ONU dans ces deux pays