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31-10-2021
-Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a adressé, dimanche, un message à l'occasion de la célébration du 67ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954
28-10-2021
-L.a journée du lundi 1er novembre 2021, coïncidant avec la célébration de la fête de la Révolution, sera chômée et payée pour l'ensemble des personnels des institutions et administrations publiques, des établissements et offices publics et privés, a indiqué ce jeudi un communiqué commun du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et de la Direction générale de la Fonction publique et de la Réforme administrative. "
27-10-2021
-Le Conseil national de l’Organisation Nationale des Moudjahidine, a élu ce mercredi le Moudjahid, Mohammed Ali Boughazala, en tant que secrétaire général de l’ONM. Mohammed Ali Boughazala a été nommé le mois dernier, au poste du secrétaire général par intérim, en remplacement de Mohand Ouamar Benlhadj, qui a pris la présidence de l’organisation en 2019........................................................ --Le Conseil de la nation a marqué, mercredi, le 67e anniversaire du déclenchement de la lutte de Libération, le 1er novembre 1954, par une conférence parlementaire historique intitulée «Novembre revient sur le chemin de la fondation et l’enracinement de la nouvelle République», animée par le moudjahid et président du Conseil de la nation, Salah Goudjil. Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, tacle violemment les promoteurs du slogan «badissia-novembaria», mis en avant pour la première fois en 2019. Intervenant à l’occasion d’une rencontre parlementaire organisée, hier, au Sénat à l’occasion du 67e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le moudjahid et un des acteurs de la Révolution apporte une réponse claire et sans ambages à cette tentative de travestir l’Histoire du pays, et particulièrement celle de la Révolution (1954-1962).
17-10-2021
-Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est recueilli ce dimanche au sanctuaire du Martyr à Alger, à la mémoire des martyrs de la Révolution et en commémoration des victimes des massacres du 17 octobre 1961 à Paris. Après avoir salué un détachement de la Garde républicaine qui lui a rendu les honneurs, le Président Tebboune a déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative et récité la Fatiha du Coran à la mémoire des martyrs. La cérémonie commémorative s'est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, du chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire, le Général de Corps d'Armée, Saïd Chanegriha, de membres du gouvernement et de hauts responsables de l'Etat. Au cours de cette cérémonie commémorative, le Président Tebboune a échangé des propos avec d'anciens moudjahidine et des membres de la famille révolutionnaire, notamment ceux de la Fédération de France du Front de libération nationale. Le Président Tebboune a décidé, samedi, de décréter l'observation d'une minute de silence, le 17 octobre de chaque année à 11h à travers le territoire national, à la mémoire des Chouhada des massacres du 17 octobre 1961 à Paris et ce, à compter de ce dimanche.............................................................................. -- Décret présidentiel n° 21-392 du 9 Rabie El Aouel 1443 correspondant au 16 octobre 2021 portant consécration de l’observation d’une minute de silence à la mémoire des Chouhada des massacres du 17 octobre 1961 (Joradp n°79 du 17 octobre 2021)
16-10-2021
-www.24h.dz :L’historien Benjamin Stora veut que la France reconnaisse le massacre des Algériens du 17 octobre 1961 comme une « tragédie inexcusable ». « Il y a une responsabilité de l’État », a-t-il déclaré ce 16 octobre sur les ondes de la radio Europe1. Alors que le chef de l’Etat français s’apprêtait à commémorer la journée en déposant une gerbe de fleurs sur le pont de Bezons, à Paris l’historien Benjamin Stora auteur du rapport sur la mémoire, invité de Jean-Pierre Elkabbach, sur Europe 1, a appelé, lui, « à regarder en face » la réalité de ce drame. « Il faut que la France reconnaisse cette tragédie comme une tragédie inexcusable ». Le 17 octobre 1961, 30.000 Algériens étaient venus manifester pacifiquement à Paris, avant de subir une violente répression. Et le bilan officiel de l’époque, trois morts et une soixantaine de blessés, est très loin de la réalité selon les historiens, qui l’estiment aujourd’hui à au moins plusieurs dizaines de morts. Au total, quelque 12.000 manifestants avaient été arrêtés cette nuit-là. « Il y a une responsabilité de l’État, sous l’autorité de Maurice Papon », insiste l’historien, qui appelle dans les colonnes du journal français « Libération » à reconnaître les crimes du 17 octobre « comme un crime d’État ». « L’application de l’ordre qui a été mis en œuvre l’a été sous la conduite du préfet de police de Paris ». Et Benjamin Stora, de poursuivre : « Quand on dit crime d’État, c’est aussi la possibilité d’identifier qui a fait cela ». En 2017, Des notes de Louis Terrenoire, ministre français de l’Information et porte-parole du général de Gaulle entre 1960 et 1962, ont été publiées par sa fille Marie-Odile Terrenoire dans un ouvrage intitulé « Voyage intime au milieu de mémoires à vif ». Selon Gilles Manceron, historien français spécialiste du colonialisme dans un texte publié sur « MediaPart », ces témoignages montrent comment Michel Debré, alors Premier ministre hostile à la paix avec le Front de Libération nationale (FLN) et partisan de « l’Algérie française », planifiait ce massacre depuis plusieurs mois pour « lancer une guerre à outrance contre la fédération de France du FLN ». Feu Brigitte Lainé, l’archiviste qui a révélé les preuves du massacre du 17 octobre 1961, avait accepté de témoigner en faveur de l’historien Jean-Luc Einaudi dans son procès face au sanguinaire Maurice Papon. Son témoignage a été déterminant, il attestait de l’existence de preuves officielles du massacre. Elle a témoigné avec son collègue et ami Philippe Grand que les archives du parquet de Paris confirment la thèse de l’historien sur le massacre prémédité. Brigitte Lainé avait examiné les archives judiciaires de septembre à décembre 1961 et affirmé au procès que “103 dossiers d’instruction concernant 130 personnes ont été ouverts et que 32 dossiers pour 44 décès ont été classés sans suite”. L’archiviste a aussi cité un réquisitoire définitif du 30 octobre, “relatif à la mort de 63 Nord-Africains, dont 26 n’ont pu être identifiés, ayant probablement été délestés préalablement de leurs papiers d’identité”. Elle avait expliqué que l’amnistie de 1962, a mis un point final à toutes les instructions encore en cours. Ce témoignage, corroboré par celui de Philippe Grand, permettent à l’historien de gagner son procès ………………………………………………………………………………………… -Comme attendu, Emmanuel Macron est allé plus loin que « la sanglante répression de François Hollande » en 2012. A l’occasion de du 60e anniversaire du massacre des Algériens du 17 octobre 1961 à Paris, Emmanuel Macron a dénoncé des « crimes inexcusables pour la République. » Le chef de l’Etat français « a reconnu les faits: les crimes commis cette nuit-là sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République », indique un communiqué de l’Elysée, diffusé juste après une cérémonie sur les berges de la Seine, à la hauteur du pont de Bezons, emprunté il y a 60 ans par les manifestants algériens qui arrivaient du bidonville voisin de Nanterre à l’appel de la fédération du FLN de France. C’est la première fois qu’un président français se rend sur les lieux du massacre dont le nombre de morts est estimé par les historiens à au moins plusieurs dizaines, le bilan officiel n’en comptait, à ce jour, que trois. « La France regarde toute son Histoire avec lucidité et reconnaît les responsabilités clairement établies. Elle le doit d’abord et avant tout à elle-même, à toutes celles et ceux que la guerre d’Algérie et son cortège de crimes commis de tous côtés ont meurtris dans leur chair et dans leur âme », lit-on également dans ce même communiqué. Selon le communiqué de l’Elysée, le chef de l’Etat français rend, ainsi, « hommage à la mémoire de toutes les victimes » d’une « tragédie longtemps tue, déniée ou occultée »……………………………………………………………….. : Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a décidé de décréter l’observation d’une minute de silence, le 17 octobre de chaque année à 11h à travers tout le territoire national, à la mémoire des Chouhada des massacres du 17 octobre 1961 à Paris, et ce, à compter de demain dimanche. Dans la nuit du 17 octobre 1961, des milliers d’Algériens et d’Algériennes avaient manifesté pacifiquement dans la capitale française pour dénoncer le couvre-feu inique et discriminatoire décrété à leur encontre par le préfet de police de l’époque Maurice Papon. Plusieurs d’entre eux avaient été exécutés sommairement par balles, jetés vivants dans la Seine ou battus à mort, selon les témoignages de survivants et d’anciens policiers français. Cette manifestation, réprimée dans le sang, aurait fait un millier de victimes, selon Mohamed Ghafir, ancien responsable du Front de libération nationale (FLN) dans la région Nord de Paris, pendant la guerre de libération. Au total, quelque 15.000 Algériens et Algériennes avaient été arrêtés lors de ces évènements et transférés au palais des Sports, au parc des Expositions et au stade Coubertin et détenus dans des conditions effroyables, battus et longtemps laissés sans nourriture et sans soins. Maurice Papon avait, lors de l’occupation de la France par les troupes nazies et alors qu’il était secrétaire général de la préfecture de la Gironde entre 1942 et 1944, participé à l’arrestation des juifs de la région bordelaise et à leur déportation vers les camps d’extermination d’Auschwitz. S’il avait été condamné en 1998 par la justice française à dix ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité, il n’a jamais été inquiété par cette même justice pour les massacres d’Algériens à Paris. De nombreux historiens algériens et français ont demandé à la France officielle de reconnaitre les massacres du 17 octobre 1961 comme un crime d’État. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé en 2020, d’instituer une Journée nationale de la mémoire, à l’occasion du 75e anniversaire des massacres commis en Algérie par le colonialisme français le 8 mai 1945, afin de préserver cette mémoire -élément déterminant de l’identité nationale- de toute altération et de la transmettre aux générations futures.
09-10-2021
-«Une pièce de l’histoire de l’Algérie viscéralement ancrée dans le cœur de Rome. Le dernier lieu où le roi numide Jugurtha, fils de Cirta et petit-fils de Massinissa a été emprisonné», a écrit Lamamra sur son compte Twitter.L’Algérie maintient sa fermeté et son rejet des déclarations faites par le président français, Emmanuel Macron, lors de sa rencontre, le 30 septembre dernier, avec des jeunes «d’origine algérienne», des propos rapportés par le quotidien français Le Monde.Des réactions continuent d’être exprimées par des officiels qui ne ratent pas une occasion pour revenir sur «l’affaire». Ce qui peut être interprété comme un «rejet» de l’offre d’«apaisement» de Macron, Alger ayant jugé que les propos de ce dernier sont d’une gravité sans pareille.C’est dans ce sens que le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et deux jours après sa réaction exprimée depuis le Mali, s’est une nouvelle fois attardé sur la question à l’occasion de la visite qu’il a entamée en Italie, le jeudi 6 octobre, où il a tenu à envoyer un message fort à l’adresse de ceux qui ont exprimé des doutes sur la profondeur historique de la nation.Le ministre des affaires étrangères s’est ainsi rendu sur un site archéologique situé à Rome (Italie), où le roi numide Jugurtha, qui était en guerre contre les Romains, a été emprisonné avant de mourir.
04-10-2021
- Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, lundi à Oran, que l'Algérie ne saurait être affectée par des déclarations qui tentent de porter atteinte à son histoire et à ses racines. En marge de sa visite d'inspection dans la wilaya d'Oran dans le cadre des préparatifs des Jeux méditerranéens 2022, le Premier ministre, ministre des Finances, a ajouté dans ce sens que les dernières déclarations du président français, Emmanuel Macron, sur l'histoire de l'Algérie "sont inacceptables". "Nous n'accepterons jamais ce genre de déclarations, car l'Algérie est un peuple et une nation debout ayant marqué l'Histoire. Il suffit de se référer à Imedghassen, Massinissa et l'Emir Abdelkader", a souligné. M. Benabderrahmane.
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