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30-10-2021
-L'épargne nationale s'est élevée à fin juin dernier à plus de 2860 milliards de DA, a fait savoir samedi à Alger le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. S'exprimant lors de la journée d'information organisée par l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef) à l'occasion de la Journée mondiale de l'épargne, M. Benabderrahmane a précisé que l'épargne nationale est passée de 2623,707 milliards de DA fin 2018 à 2860,366 milliards de DA fin juin 2021. Ce niveau d'épargne, poursuit le Premier ministre, est correct pour le volume de l'économie algérienne, mais "reste faible par rapport aux potentialités auxquelles nous aspirons à parvenir". Soulignant "l'importance majeure" que représente l'épargne, "premier catalyseur de la croissance économique", au regard de sa contribution au financement de l'économie, M. Benabderrahmane a appelé tous les acteurs dans le secteur financier, notamment les banques, à "davantage de mobilisation" pour augmenter le taux de l'épargne nationale. L'Algérie célèbre cette année la journée mondiale de l'épargne (31 octobre de chaque année), sous le thème :"L'épargne, vecteur de la bancarisation, vers une croissance économique inclusive". -Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, procède samedi à Alger à l'installation officielle de l'Observatoire national de l'épargne.
24-10-2021
-Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a présenté, dimanche, le projet de loi de finances (PLF) 2022 devant la commission des finances et du budget de l'APN. Basé sur un prix de référence du baril de pétrole à 45 dollars et un prix du marché du baril à 50 dollars, le PLF 2022 prévoit une croissance économique de 3,3%, une croissance hors hydrocarbures de 3,7% et un taux d'inflation de 3,7%. Il table sur des exportations d'hydrocarbures de 27,9 milliards de dollars et sur des importations de 31,8 milliards de dollars. Les recettes budgétaires prévues sont de 5.683,22 milliards de DA contre des dépenses de 9.858,4 milliards de DA. Le PLF prévoit, notamment, plusieurs mesures de soutien à l'investissement dans plusieurs secteurs, une refonte totale du barème de l'impôt sur le revenu global (IRG) qui induira une baisse de cet impôt, et la création d'un dispositif national de compensation au profit des ménages nécessiteux, lequel se substituera au système des subventions généralisées.................................................................. --L'Etat compte renoncer aux bénéfices générés par les deux groupes publics, Sonatrach et Sonelgaz, et d'autres entreprises étatiques, pour leur permettre de les réinvestir et d'élargir leurs activités. L'annonce a été faite par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, à l'APN, lors des débats sur le projet de Loi de finances (PLF 2022). Interpellé par les députés pour expliquer les origines du déficit budgétaire prévu par le PLF 2022, M. Benabderrahmane a indiqué que le gouvernement s'attendait, en effet, à une baisse des revenus exceptionnels, notamment des bénéfices des entreprises publiques comme Sonatrach et Sonelgaz, lesquels, a-t-il révélé, seront laissés à la disposition de ces entreprises pour leur permettre de les investir dans leurs domaines d'activités. D'autre part et pour résorber le déficit budgétaire, M. Benabderrahmane a affirmé que le gouvernement comptera, en premier lieu, sur le Fonds de régulation des recettes. Un fonds, rappelle-t-on, où est versé le surplus de recettes générées par les exportations hydrocarbures. Le Premier ministre a rappelé à ce propos que le prix référentiel du baril de pétrole a été fixé à 45 dollars, alors que le prix du baril est actuellement aux environs de 85 dollars. Ainsi, a-t-il ajouté, le Fonds de régulation des recettes où sera versé ce surplus, « contribuera à l'absorption de ce déficit », avant d'affirmer que le gouvernement « ne recourra pas à la planche à billets ni à l'endettement extérieur ». « L'Algérie est l'un des rares pays dans la région où la dette intérieure atteint des niveaux faibles, et qui n'a pas eu recours à l'endettement extérieur, durant la période de la crise sanitaire en dépit de ses répercussions sur les économies du monde, et ce grâce aux mesures adoptées par les pouvoirs publics en la matière », a-t-il poursuivi. Pour ce qui est de la révision de la politique de subvention, le Premier ministre a précisé que le gouvernement « ne décidera pas seul, des modalités de révision de cette politique », faisant état de « l'adoption d'une approche participative à cet effet, sur la base d'une étude scientifique préconisant le retour à la répartition équitable de la richesse ». Pour ce faire, tous les acteurs concernés seront associés à la mise en place de cette politique, a affirmé M. Benabderrahmane.
20-10-2021
-Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a procédé, mercredi, à Alger, à l’installation du Conseil national des statistiques. La cérémonie d’installation s’est déroulée au Centre international des Conférences (CIC) Abdelatif Rahal, en présence de quelques membres du gouvernement dont le Ministre de la Numérisation et des statistiques Hocine Cherhabil, des représentants de nombreux organismes et institutions gouvernementaux, des représentants des partenaires sociaux et du patronat.Cette installation coïncide avec la Journée mondiale de la statistique, célébrée tous les cinq ans. Le Conseil national des statistiques regroupe de hauts cadres et experts nommés par décret exécutif pour une durée de quatre ans, des représentants d’administrations et d’entreprises publiques, des associations à caractère syndical et professionnel, des associations à caractère scientifique, culturel, économique et social, outre des personnalités reconnues pour leur compétence en la matière. Les membres du Conseil national des statistiques ont été nommés conformément aux dispositions du décret exécutif n 21-249 dans le Journal officiel n 45 pour l’année 2021, portant nomination des membres du Conseil national des statistiques dans son nouveau mandat…………………………………………………….. --Dans son allocution à la cérémonie d'installation du Conseil national des statistiques, M. Benabderrahmane a souligné que "le Gouvernement compte beaucoup sur ce Conseil dans sa nouvelle composante regroupant des experts et des cadres jouissant d'une grande expérience dans le travail statistique pour faire aboutir les réformes structurelles profondes engagées dans ce domaine" (……….) Pour lui, "Il est temps que l'information soit considérée comme une propriété publique, et partant il est nécessaire d'envisager, dans le cadre d'une révision du cadre législatif, à l'opération de régulation et aux modalités d'établir un mécanisme obligeant les producteurs de l'information, issus des entreprises publiques ou du secteur privé à produire des informations fiables et de qualité et leur mise à la disposition de tous les usagers pour améliorer la prise de décisions qui sera certainement bénéfique pour l'ensemble de la société". Il a également souligné l'importance de se mettre au diapason des progrès technologiques dans ce domaine, telles que les big-data, le cloud et l'intelligence artificielle, outre la nécessité d'adopter les normes internationales en matière de collecte et de traitement des données statistiques, ainsi que d'assurer leur sécurité et les conditions de préservation de la souveraineté technologique et numérique. Le système national des statistiques doit prendre en compte la question des engagements internationaux de l'Algérie en terme de garantie d'indicateurs socio-économiques, dont l'Agenda 2030 pour les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, comprenant plus de 132 indicateurs statistiques, et l'Agenda Africain 2063 de l'Union Africaine (UA) avec plus de 88 indicateurs. Il a estimé que la faible réponse du système national des statistiques aux exigences liées aux indicateurs de classifications internationales, place souvent l'Algérie dans des classements ne reflétant pas son développement réel, en contraignant les organismes de classification à recourir à des estimations ne reflétant pas la réalité. Le Premier ministre a appelé tous les acteurs au sein du Conseil, de manière "urgente", à mettre en place une stratégie nationale de développement des statistiques prévoyant un retour aux différents travaux statistiques mis de côté depuis des années, comme les enquêtes sur les revenus et les dépenses des ménages.
18-10-2021
-Le Premier ministre, ministre des Finances, A Aïmene Benabderrahmane, a pris part, lundi, par visioconférence, à des rencontres avec les premiers responsables des institutions de Breton Woods, qui se tiennent à l'occasion des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), a indiqué un communiqué du ministère des Finances. A. Benabderrahmane a pris part à ces réunions en sa qualité de Gouverneur de l’Algérie auprès de la Banque Mondiale, a précisé la même source ajoutant que ces rencontres ont constitué une plateforme d’échange et de partage, ainsi qu'une occasion pour exprimer les préoccupations sur les questions de développement........................................................ --Les intervenants du secteur de la monétique en Algérie tablent sur la mise en circulation de 6 millions de cartes de paiement électronique supplémentaires, permettant d’atteindre l’objectif de doter 50% de la population adulte d’une carte bancaire d’ici 2024, a indiqué ce lundi à Alger l’administrateur du Groupement d’intérêt économique monétique (GIE Monétique), Madjid Messaoudene. Précisant qu’actuellement 10 millions de cartes bancaires (CIB ou Dahabia) sont en circulation, M. Messaoudene a précisé que l’objectif est d’atteindre 16 millions de cartes d’ici 2024, permettant de doter la moitié de la population algérienne adulte d’une carte bancaire. Il s’exprimait lors d’une conférence sur la stratégie monétique en Algérie, organisée en marge du 2ème Salon du Digital, Technologie et IOT (Digitech) qui se tient du 16 au 18 octobre courant au Centre international des Conférence (CIC) d’Alger. M.Messaoudene a aussi souligné que la stratégie nationale, dans ce domaine, repose également sur la poursuite de la généralisation des terminaux de paiement électronique (TPE), précisant que plus de 39.000 TPE sont aujourd'hui opérationnels à travers le territoire national.
12-10-2021
-Le stock de la dette extérieure de l’Algérie à fin 2020 a atteint 5,178 milliards de dollars contre 5,492 milliards de dollars en 2019 relève le rapport “International Debt Statistics 2022” de la Banque mondiale publié, hier. Le stock de la dette extérieure de l’Algérie est passée de 7,253 milliards de dollars en 2010 à 5,463 milliards de dollars en 2016. Il est remonté légèrement en 2017 à 5,707 milliards de dollars, pour atteindre 5,710 milliards de dollars en 2018. “International Debt Statistics” (IDS) est une publication annuelle de la Banque mondiale présentant des statistiques et des analyses de la dette extérieure pour les 123 pays à revenu faible et intermédiaire. Dans le détail, l’encours de la dette extérieure à long terme de l’Algérie est estimé à 1,669 milliard de dollars. Les dettes à court terme, réputées pour être les plus problématiques au vu des échéances et des taux, se sont chiffrées à 1,784 milliard de dollars, contre 2,264 milliards de dollars en 2019 et 2,319 milliards de dollars en 2018. La Banque mondiale évoque également une ligne de crédit du Fonds monétaire international (FMI) de 1,726 milliard de dollars. Dans son rapport, dans le cadre des consultations de 2018, au titre de l’article IV, le FMI avait signalé qu’“après le dernier décaissement du FMI en faveur de l’Algérie en 1999, l’Algérie n’a pas recouru à l’emprunt extérieur avant 2016, lorsque la Banque africaine de développement (BAD) lui a fourni un prêt d’appui budgétaire de 900 millions d’euros”. La structure de l'encours de la dette à long terme par type de créancier fait ressortir la prédominance des crédits multilatéraux qui s’établissent à 1,095 milliard de dollars. Le rapport de la Banque mondiale pointe le faible niveau de la dette extérieure de l’Algérie. Le ratio du service de la dette extérieure rapporté aux exportations de biens et services est estimé à 1% à fin 2020. Ce très faible niveau du ratio de service de la dette extérieure, confirme la très bonne soutenabilité de la dette extérieure de l’Algérie. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé le refus de l'Algérie de recourir à l'endettement extérieur. “Le Fonds monétaire international agit comme s'il préparait le terrain à l'endettement. Nous n'opterons jamais pour ce choix, c'est impensable. Nous ne mènerons pas le pays vers un suicide politique”, a-t-il souligné, lors d’une rencontre avec des responsables de médias nationaux. Le rapport “International Debt Statistics 2022” fait état de la baisse de 21% des entrées des investissements directs étrangers en Algérie, à 1,1 milliard de dollars, “malgré les efforts des autorités pour diversifier les IDE en levant les restrictions et le plafond de 49% sur les investissements étrangers”. Cependant, prévoit le rapport, “ces mesures devraient avoir un impact positif une fois que les IDE post-Covid-19 se redresseront”.................................................................................................. --La Banque d’Algérie (BA) rappelle à l’ensemble des banques de la place que la couverture en dinars, au titre du règlement des importations, réalisées par les titulaires de comptes devises commerçants, ne saurait intervenir qu’après épuisement de tous les avoirs disponibles dans lesdits comptes devises commerçant, y compris ceux (avoirs en devises) ayant fait l’objet de placements à terme ou donnés en garantie. Dans une note, datée du 12 octobre 2021, adressée aux banques et établissements financiers, la Direction générale de change de la Banque d’Algérie indique que le règlement n°07-01 du 03 février 2007, relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l’étranger et aux comptes devises, modifié et complété, consacre, en son article 67, le droit aux exportateurs d’inscrire dans leur(s) compte(s) devise(s) la totalité des recettes d’exportations, hors hydrocarbures et produits miniers, de biens et de services, rapatriées conformément à la réglementation en vigueur. La note de la BA fait également référence à l’instruction n°06-2021 du 29 juin 2021 relative aux modalités d’ouverture et de fonctionnement des comptes devises commerçants et des comptes devises professionnels non commerçants et à la répartition des recettes d’exportations hors hydrocarbures et produits miniers de biens et services. Cette instruction indique clairement dans son article 8 que “les titulaires des comptes devises commerçants doivent utiliser en priorité leurs avoirs disponibles au crédit de ces comptes, pour le paiement de leurs dépenses en devises, visées au point 2.1 de l’article 7”. À ce titre, et en vertu des dispositions des articles 9 et 10 de l’instruction n°06-2021, la BA souligne qu’“il importe de rappeler à l’attention de l’ensemble des banques que la couverture en dinars, au titre du règlement des importations, réalisées par les titulaires de comptes devises commerçants, ne saurait intervenir qu’après épuisement de tous les avoirs disponibles dans lesdits comptes devises commerçants, y compris ceux (avoirs en devises) ayant fait l’objet de placements à terme ou donnés en garanties”.
05-10-2021
-«Pandora Papers», la dernière enquête journalistique lancée par l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) risque de faire trembler les riches et les puissants ayant recouru aux paradis fiscaux pour cacher leur fortune.Considérée comme «la plus grande fuite financière de l’histoire», l’enquête, qui promet d’ouvrir la boîte de Pandore, repose sur une fuite massive de données confidentielles, soit plus de 11,9 millions de documents provenant de 14 cabinets spécialisés dans la création de sociétés offshore transmis au consortium par une source anonyme. Cette enquête collective a rassemblé plus de 600 journalistes de 151 médias dans 117 pays pendant deux ans. Au total, 29 000 bénéficiaires de sociétés offshore ont pu être identifiés, dont de nombreuses personnalités, des chefs d’Etat, des sportifs, des stars du showbiz, des grands criminels, mais aussi une majorité d’inconnus. En Algérie, le premier nom à être révélé, dimanche 3 octobre, sur le site électronique «Twala» – l’un des partenaires de l’ICIJ –, est celui de Farid Bedjaoui, ancien bras droit de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, dont le nom a été cité dans des affaires de corruption. D’autres noms algériens seront bientôt épinglés, nous explique ainsi Lyas Hallas, seul journaliste algérien participant à l’enquête internationale. Sans vouloir trop en dire, il précise qu’il s’agit essentiellement d’hommes d’affaires ainsi que de personnalités exposées politiquement.Les révélations seront publiées au fur et à mesure sur le journal d’information en ligne «Twala». Cinq ans après les Panama Papers et quatre ans après les Paradise Papers, il apparaît, à travers ces données émanant de plusieurs cabinets disséminés dans des paradis fiscaux aux secrets d’habitude bien gardés (Belize, îles Vierges britanniques, Chypre, Dubaï, etc.), le recours aux sociétés écrans et aux trusts pour dissimuler les fortunes.
03-10-2021
-Les médias de l’ICIJ viennent de diffuser ce dimanche 3 octobre, une nouvelle enquête épinglant plusieurs chefs d’États et de gouvernements soupçonnés de placement des avoirs dans des sociétés offshore notamment pour échapper à l’impôt dans leur propre pays.Parmi personnalités citées dans ce scandale, le Premier ministre tchèque, le roi de Jordanie les présidents du Kenya et d’Équateur,ou encore l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair. Ces personnalités sont soupçonnées d’avoir dissimulé des avoirs dans dans des sociétés offshore, notamment à des fins d’évasion fiscale L’enquête baptisée “Pandora Papers”, à laquelle ont collaboré environ 600 journalistes, s’appuie sur quelque 11,9 millions de documents, qui proviennent de 14 sociétés de services financiers, et a mis au jour plus de 29 000 sociétés offshore.
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