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Energie (et Mines)

Journée du Dimanche 18/10/2021

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-La Société algérienne de distribution d’électricité et de gaz (SADEG) a enregistré 207 milliards de dinars de créances à août 2021, en hausse de 243% depuis 2018, a indiqué lundi à Alger la responsable de la communication de cette entreprise publique, Fatma-Zohra Merzougui. Cette hausse des créances de la SADEG, qui étaient de 60 milliards de dinars en 2018, est due à la suspension des coupures pour les factures non payées depuis le début de la pandémie du Covid-19, a expliqué Mme. Merzougui lors d’une rencontre régionale tripartite entre la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), les associations de protection des consommateurs et les directions de l’énergie. Par ailleurs, la représentante de la SADEG a souligné que l’entreprise publique a reçu un total de 2.081 réclamations en 2020, et ce pour des problèmes de raccordement (623 réclamations), pour contestation de la relève ou de la facturation (351), pour contestation de coupure (679) et 381 pour d’autres motifs. Concernant les contraintes auxquelles fait face la SADEG, Mme. Merzougui a fait savoir que les pertes de la distribution sont de 6.464 GWh (11,06%) pour l’année 2020, sachant que la quantité d’énergie fraudée, objet de dépôts de plaintes est de 148,26 GWh. Elle a, en outre, cité les dommages causés par les agressions sur des ouvrages de la SADEG, dus au non respect de la distance de sécurité entre les constructions et les ouvrages électriques et gaziers. La représentante de la SADEG a également souligné que 10.115 ouvrages électriques et 10.042 ouvrages gaziers ont fait l'objet d'agression depuis 2017, causant des pertes humaines, des dégradations de l’environnement et des perturbations dans la qualité et la continuité de service............................................................................................................................................... --Les réserves algériennes de ressources gazières non conventionnelles couvrent 150 ans de consommation, sur le marché national et en terme d'exportation, a indiqué ce lundi à Alger le PDG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar. "Ces réserves sont considérables. Elles couvrent 150 ans de l'équivalent de la consommation actuelle, à l'intérieur et à l'extérieur (quantités exportés)", a fait savoir T. Hakkar lors d'une interview accordée lundi soir à la télévision nationale. S'agissant de la valeur des hydrocarbures exportés par Sonatrach durant l'année 2021, elle s'élève à 25 milliards de dollars au 9 septembre dernier, selon le PDG qui prévoit la hausse des revenus d'exportation à 33 milliards de dollars à la fin de l'année en cours. Interrogé sur le profit de Sonatrach suite à la hausse sensible des prix du gaz sur les marchés mondiaux, T. Hakkar a indiqué que de faibles volumes de gaz naturel sont commercialisés sur les marchés spot par Sonatrach qui donne la priorité à la préservation de la relation commerciale à long terme avec ses partenaires historiques. Cependant, "nos contrats à long et à moyen terme contiennent des clauses qui nous donnent l'opportunité de réviser les prix tous les trois ou quatre ans, selon la nature du client et du contrat", a-t-il expliqué, ajoutant que les prix peuvent être révisés dans l'intérêt de l'Algérie et de Sonatrach dans des contextes exceptionnels du marché, comme c'est le cas actuellement. "Nous ne pouvons pas nous orienter vers des prix à court terme alors qu'en contrepartie nous perdons un client historique de l'Algérie, qui acquiert des volumes importants allant de 8 à 10 milliards m3/an et qui pourra se diriger par la suite vers d'autres fournisseurs", a-t-il argumenté. Il a fait savoir que les volumes de gaz naturel commercialisés par l'Algérie hors contrats à long terme, sont "peu importants". Ils ont été commercialisés aux prix actuels du marché entre 28 et 29 dollars/btu. Outre le GNL, Sonatrach a récemment commercialisé du gaz naturel à travers les gazoducs sur les marchés spot, et ce, pour la première fois en Algérie, a fait savoir le PDG. Par ailleurs, T. Hakkar a affirmé que l'Algérie assure un approvisionnement régulier du gaz naturel vers l'Espagne selon les contrats liant les deux partenaires, via le gazoduc Med-Gaz dont le volume est de 10,5 milliards m3/an. "En cas de demande supplémentaire de l'Espagne, il sera procédé à la liquéfaction du gaz au niveau des complexes nationaux puis livrés dans un délai d'un jour", a-t-il dit. Interrogé sur des sources ayant plaidé pour le retrait de l'Algérie de l'Opep, le PDG a souligné l'importance du rôle algérien au sein de cette organisation qui contribue à la stabilité du marché international. "Celui qui a présenté cette demande n'est pas conscient des conséquences dangereuses de cette sortie", a-t-il tranché. Dans ce sens, il a mis en exergue les efforts de l'Algérie avec d'autres pays de l'alliance Opep+ ayant permis de relever les prix passant de 17 dollars/baril en 2020 à plus de 80 dollars/baril actuellement. "Si l'Algérie sort de l'Opep, qui prendra en charge ce rôle ? Notre présence au sein de l'Opep a une grande importance dans l'équilibre du marché en général ainsi que pour l'Algérie en terme de préservation de ses revenus d'hydrocarbures", a-t-il estimé. Par ailleurs, T. Hakkar a indiqué que Sonatrach développe ses relations avec de nouveaux partenaires tels que le Pérou, le Kenya et le Niger. Il a ainsi fait savoir que des prospections ont eu lieu au Nord du Niger qui ont donné "des résultats positifs", considérant cela comme "encourageant" dans le cadre de l'investissement de Sonatrach à l'étranger. De plus, le PDG a assuré que le groupe public n'a pas abandonné le marché libyen, expliquant que des conditions spécifiques à un certain moment ont empêché Sonatrach de poursuivre ses opérations. Il a affirmé qu'actuellement, Sonatrach compte revenir en Libye pour développer les champs pétroliers qu'elle a précédemment exploré, et ce, suite à l'amélioration des conditions de sécurité………………………………………………………………………………….. ; -Le Fonds national de l'efficacité énergétique des énergies renouvelables et la cogénération (FNEEERC) contribuera au programme de reconversion de 150.000 véhicules au Gaz de pétrole liquéfié carburant (GPLc) avec une enveloppe de 4,55 milliards de dinars, a indiqué lundi à Alger le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benattou Ziane. Cette contribution de l'Etat permettra de supporter les 50% de réduction des frais de fourniture et d'installation des kits GPLc proposés aux 50.000 taxis et 100.000 véhicules particuliers dans le cadre de ce programme qui vise "la protection de l'environnement et de l'option du développement durable", a expliqué le ministre. L'allocation de ce fonds sera reversée aux quelques 850 centres de conversion de kits GPLc actuellement recensés, (50 affiliés à Naftal et 800 opérateurs privés), chargés de réaliser ce programme qui démarrera "au cours de la semaine prochaine", selon le Secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Mohamed Salah Bouzeriba. La conversion d'un véhicule au GPLc sera ainsi facturée entre 30.000 et 35.000 DA, selon la capacité du réservoir et la qualité des équipements, après avoir bénéficié de la réduction de 50% accordée par l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue), chargée de la réalisation et du suivi de ce programme, a indiqué Mourad Ouazene, chef du département transport à cette agence. Ce programme a pour objectif également de développer une industrie locale de fabrication des réservoirs pour la conversion au GPLc afin d'atteindre 1,1 million de véhicules convertis à l'horizon 2030, ajoute M. Ouzene. Le responsable a expliqué que les chauffeurs de taxis ou particuliers intéressés par ce programme, qui s'étalera sur une année à partir de la signature de l'ordre de service (ODS), pourront s'inscrire sur la plateforme numérique élaborée par l'Aprue, accessible à partir du site de cette agence. Ils seront en mesure de choisir un installateur parmi ceux répertoriés sur cette plateforme et obtenir un rendez-vous, a-t-il ajouté. L'installateur leur remettra une procuration qu'ils devront remplir puis légaliser au niveau de l'APC afin de permettre à l'installateur de récupérer les 50% de la valeur de sa prestation, pris en charge par le FNEEERC.