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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

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  • 13-09-2025
    -Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf a affirmé, ce samedi à Alger, que les résultats de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), organisée à Alger du 4 au 10 septembre, mettent en évidence la reprise par l'Afrique de l'initiative économique. Lors d'une conférence de presse au siège du ministère, le ministre d'Etat a précisé que l'Afrique n'accepte plus le fait accompli ni les rôles secondaires au sein des organisations économiques internationales, mais elle a adopté une stratégie intégrée de renaissance, fondée sur des partenariats équilibrés, sur un pied d'égalité et sur le partage des bénéfices, ajoutant que le continent mise désormais sur sa force collective pour assurer sa renaissance. Attaf a souligné que bien que la conjoncture internationale ait été peu favorable aux ambitions africaines, elle a servi de catalyseur pour l'Afrique afin de combler ses faiblesses. Il a précisé, à ce propos, que ce constat s'est traduit par des acquis à trois niveaux à savoir: l'adhésion de l'Union africaine (UA) au G20 en qualité de membre permanent, la mise en place d'un vaste réseau de partenariats avec les grandes économies et les organisations internationales (à l'instar du partenariat afro-italien dans le cadre du plan Mattei), et le parachèvement des cadres juridiques et institutionnels à travers la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine et le renforcement des banques continentales. Il a, en outre, affirmé que les résultats de l'édition d'Alger portent des significations plus profondes: l'Afrique a repris l'initiative à travers le commerce et l'investissement en son sein, car convaincue que sa force émane de l'intérieur et que son avenir sera façonné par ses propres enfants. Pour le ministre, le continent ne doit plus rester aujourd'hui en marge des révolutions de la numérisation, de la robotique, des nanotechnologies et des énergies renouvelables, mais se doit d'être un acteur à part entière dans la définition des contours de l'économie mondiale. S'agissant de l'IATF, le ministre a rappelé que la 4e édition d'Alger a été couronnée de succès, soulignant que l'initiative de l'Algérie d'accueillir cet évènement résultait d'une décision réfléchie et visionnaire, inspirée de trois priorités du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune: sa détermination à voir l'Algérie assumer sa responsabilité continentale, sa conviction que le développement constitue la clé de la sécurité et de la stabilité en Afrique et sa volonté de mettre en lumière les fondements de la coopération et de l'intégration africaine. Cette édition n'a pas été une simple manifestation économique, mais une échéance pour réaffirmer l'engagement en faveur d'une approche intégrée, asseoir les fondements d'une souveraineté économique africaine et œuvrer à décrocher une place influente pour le continent sur la scène internationale, a-t-il ajouté. Le ministre a indiqué que ce succès a été salué par toutes les institutions continentales et les participants, rappelant que les chiffres en sont la preuve éloquente: une large participation officielle des chefs de neuf Etats, d'anciens présidents et de hauts responsables, ainsi que plus de 40 ministres et organisations internationales. Le ministre a fait savoir que 49 pays africains et 21 autres hors du continent ont pris part à ce rendez-vous et que le nombre total des pays représentés a atteint 132. La Foire a enregistré 112.476 visiteurs, dont 60.650 en présentiel et 51.826 à distance, dépassant les prévisions, avec la participation de 2.148 exposants. La valeur des contrats conclus s'élève à 48,3 milliards USD, avec 987 acheteurs professionnels enregistrés. La part des entreprises algériennes a atteint 23 milliards USD (11,4 milliards de contrats conclus et 11,6 milliards en cours de négociations). Attaf a précisé que ces chiffres ont été fournis par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en tant qu'instance officielle, ajoutant que les résultats ont abouti au lancement d'un fonds de financement des start-up et des entreprises innovantes en Afrique, à l'initiative du président de la République, destiné à la jeunesse africaine, véritable levier de la renaissance et de la croissance durable................................................... -Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a salué, samedi à Alger, le partenariat algéro-italien, le qualifiant d'"excellent" et de "dynamique". Lors d'une conférence de presse au siège du ministère, A. Attaf a souligné que parmi les partenariats proposés au continent africain dans le cadre de la coopération internationale, "celui avec l'Italie est le plus influent", dans la mesure où "il repose sur des projets concrets". Soulignant que la relation entre l'Algérie et ce pays "s'est hissée aux premiers rangs en quelques années seulement, notamment dans le domaine commercial", le ministre d'Etat a mis en avant "la diversification des investissements dans le secteur énergétique et l'approvisionnement de ce pays ami en gaz naturel, sans oublier les grands projets tels que l'hydrogène vert, la fibre optique et d'autres encore à portée européenne, impulsés par la dynamique algéro-italienne". A. Attaf a exprimé la satisfaction de l'Algérie quant aux résultats de ses relations avec l'Italie, "tant sur le plan qualitatif que quantitatif", invitant les autres pays à "emprunter la même voie en matière de partenariat mutuellement bénéfique". Il a rappelé, par ailleurs, que la coopération Sud-Sud "participe de l'attachement de l'Algérie à renforcer ses relations avec le Groupe des 77, représentant les pays en développement, créé à Alger, dans le cadre d'une action constante fondée sur la nécessité de promouvoir cette forme de coopération". Interrogé, par ailleurs, sur des informations relayées par certains médias selon lesquelles la Cour internationale de justice (CIJ) aurait reçu une plainte des autorités de Bamako (Mali) contre l'Algérie, A. Attaf a précisé que l'Algérie "n'a reçu aucune notification à ce sujet de la part de cette instance", ajoutant que la CIJ elle-même avait démenti l'existence d'une telle requête.
  • 12-09-2025
    -A New York, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, par 142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions la «Déclaration de New York», réaffirmant la solution à deux Etats et appelant à la reconnaissance d’un Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. Ce vote massif, soutenu par la France, l’Arabie saoudite et une large majorité de la communauté internationale, marque une nouvelle étape dans l’isolement diplomatique d’Israël et de son allié indéfectible, les Etats-Unis. Parmi les dix pays ayant voté contre figurent Washington et Tel-Aviv, accompagnés d’une poignée d’Etats satellites, Argentine, Hongrie, Micronésie, Nauru, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay et Tonga. Cette coalition du refus se retrouve, une fois encore, du mauvais côté de l’histoire.
  • 11-09-2025
    - Le Parlement européen a approuvé, ce jeudi , une résolution appelant les États membres de l’Union européenne (UE) à « envisager de reconnaître l’ÉEtat de Palestine, en vue de parvenir à la solution des deux États ». L’assemblée de l’UE a voté en faveur d’une résolution non contraignante, approuvée par les groupes de la majorité centriste. Alors que le Parlement a soutenu la « reconnaissance de principe de l’État palestinien » dans le passé, cette nouvelle résolution semble être un appel plus direct aux gouvernements nationaux pour qu’ils agissent. La résolution a été approuvée par 305 voix pour, 151 contre et 122 abstentions. Selon l’eurodéputé socialiste italien, Nicola Zingaretti, ce résultat est le fruit de négociations approfondies entre les groupes politiques sur différents amendements........................... - L’ancien chef de l’Etat brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro a été condamné ce jeudi à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat à l’issue d’un procès historique, malgré les intenses pressions du président américain Donald Trump en sa faveur. Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a presque aussitôt promis des représailles: les Etats-Unis vont «répondre en conséquence» à cette condamnation «injuste», dénonçant une «chasse aux sorcières». Le Brésil ne se laissera pas «intimider» par les «menaces» des Etats-Unis, a dit jeudi le gouvernement brésilien, en réponse aux promesses de rétorsion lancées par Washington après la condamnation de l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro.
  • 10-09-2025
    -La tension entre Alger et Bamako vient de franchir un nouveau cap. Le gouvernement de transition malien a annoncé, ce jeudi 4 septembre 2025, avoir saisi la Cour internationale de Justice (CIJ) contre l’Algérie. Dans son communiqué officiel, le Mali accuse l’Algérie d’avoir « délibérément détruit » un drone de reconnaissance malien (TZ-98D) dans la nuit du 31 mars au 1er avril à Tinzawatène, dans la région de Kidal. Selon Bamako, cet acte constitue « une violation flagrante du principe de non-recours à la force » et s’apparente à « une agression », en référence à la résolution 3314 de l’Assemblée générale de l’ONU du 14 décembre 1974, ainsi qu’à la Charte des Nations Unies et aux textes fondateurs de l’Union africaine, notamment le Pacte de non-agression et de défense commune. Le communiqué va plus loin en affirmant que la destruction du drone aurait eu pour objectif d’« entraver la neutralisation des groupes armés terroristes par les forces de sécurité maliennes ». Bamako dénonce une « protection accordée par le régime algérien aux groupes terroristes », accusant même Alger de collusion avec ces derniers. Dès le 7 avril, Alger avait réagi par un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rejetant « avec la plus grande fermeté » des accusations jugées infondées. Les autorités algériennes avaient rappelé que l’appareil malien avait violé à trois reprises l’espace aérien algérien entre août 2024 et mars 2025. Concernant l’incident de fin mars, les radars algériens ont établi que le drone avait pénétré de 1,6 km en territoire algérien, quitté brièvement l’espace national, puis réintégré celui-ci avec une trajectoire offensive. Cette manœuvre a conduit les forces de défense aérienne à qualifier le drone de « menace caractérisée » et à procéder à sa neutralisation. Alger a insisté sur le caractère documenté de ces faits, dont les preuves radar sont disponibles auprès du ministère de la Défense nationale. Pour Alger, l’attitude de Bamako reflète surtout une tentative de diversion face aux échecs internes de la junte au pouvoir. « La junte putschiste cherche à faire de l’Algérie un bouc émissaire », avait indiqué le communiqué d’avril, rappelant que l’Algérie reste un acteur central dans la lutte antiterroriste régionale et n’a de leçon à recevoir de personne. Alger a par ailleurs dénoncé l’alignement « inconsidéré » du Niger et du Burkina Faso sur la position malienne et a rappelé, en signe de protestation, ses ambassadeurs à Bamako et Niamey. En saisissant la CIJ, Bamako espère donner une dimension internationale à ce litige en insistant sur la violation de sa souveraineté et en accusant Alger de menacer la stabilité régionale. Le communiqué malien appelle la communauté internationale à « mettre fin aux soutiens étrangers au terrorisme dans le Sahel ». De son côté, Alger considère que cette procédure judiciaire ne changera rien aux faits avérés et que les preuves techniques disponibles démontrent sans équivoque la violation de son espace aérien
  • 09-09-2025
    -L'Algérie a condamné vigoureusement l'agression sioniste ignoble ayant ciblé, mardi, la capitale qatarie Doha, exprimant sa pleine et entière solidarité avec l'Etat du Qatar frère dans cette conjoncture exceptionnelle qu'il traverse, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines. "L'Algérie condamne et dénonce vigoureusement l'agression israélienne ignoble qui a ciblé, ce jour, la capitale qatarie Doha, et exprime sa pleine et entière solidarité avec l'Etat du Qatar frère dans cette conjoncture exceptionnelle qu'il traverse", lit-on dans le communiqué. "L'extension, par l'occupation israélienne, du champ de ses agressions multiformes et tous azimuts et le ciblage de l'équipe de négociateurs chargés de mettre fin à l'agression contre Ghaza, prouvent au monde entier que l'occupant n'aspire pas à la paix, qu'il ne connaît pas de limites dans sa brutalité et son arrogance et qu'il ne se soucie nullement des valeurs, règles et principes les plus élémentaires auxquels adhèrent les pays du monde ", ajoute la même source. "Face à cette situation extrêmement grave, la communauté internationale doit prendre conscience de l'impérieuse nécessité d'assumer toutes les responsabilités qui lui incombent pour dissuader l'occupant israélien, mettre un terme à ses crimes contre les Palestiniens et réfréner son escalade qui entraîne toute la région dans une spirale d'insécurité et d'instabilité sans fin", conclut le communiqué...................................................... --Mardi après-midi, l'aviation israélienne a bombardé des résidences de plusieurs membres dirigeants du Mouvement de la résistance islamique palestinien (Hamas) à Doha, capitale qatarie, a annoncé, hier, le ministère des Affaires étrangère du pays. L'attaque a eu lieu au moment où les dirigeants du Hamas étaient réunis pour évaluer et discuter la «nouvelle proposition» de l'administration Trump pour la conclusion d'un cessez-le-feu à Ghaza, trois semaines après avoir accepté officiellement une précédente proposition américaine à laquelle les Israéliens n'ont pas répondu. Une demi-heure après l'attaque, qui a eu lieu vers 16h (localement), une source au Hamas a déclaré à la chaine libanaise Al Mayadeen, ensuite à Al Jazeera, que les dirigeants du Mouvement qui ont été ciblés dans l'attaque israélienne «sont sains et saufs». «L'État du Qatar condamne avec la plus grande fermeté l'attaque lâche perpétrée par Israël contre des résidences où vivent plusieurs membres du bureau politique du mouvement Hamas dans la capitale qatarie, Doha. Cette agression criminelle constitue une violation flagrante de toutes les lois et normes internationales, ainsi qu'une menace grave pour la sécurité et l'intégrité physique des Qatariens et des résidents du Qatar», a déclaré, hier, le Conseiller du Premier ministre et porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères, Majed Al Ansari. «Tout en condamnant fermement cette attaque, l'État du Qatar affirme qu'il ne tolérera pas ce comportement israélien imprudent et cette atteinte continue à la sécurité de la région, ni aucune action visant sa sécurité et sa souveraineté. Une enquête est en cours au plus haut niveau et de plus amples détails seront communiqués dès qu'ils seront disponibles», rapporte l'Agence d'information qatarie. De son côté, le ministère de l'Intérieur du Qatar a également publié un communiqué sur la plateforme X précisant que «les bruits entendus à Doha sont dus à une frappe contre l'un des quartiers résidentiels du Hamas», confirmant que «la situation est sécurisée», et invitant «tout le monde à s'informer auprès des sources officielles» pour éviter les rumeurs........................................... -Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a été nommé Premier ministre, a annoncé la présidence de la République française. Le président français Emmanuel Macron l’a chargé dans un premier temps de « consulter » les partis en vue de « bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois », avant de former un nouveau gouvernement, a précisé l’Elysée dans un communiqué. ..................................................... - De nouveaux actes islamophobes en France Des têtes de cochons ont été retrouvées mardi matin devant 9 mosquées à Paris, Montreuil, Montrouge, Gentilly et dans d’autres villes, suscitant une vive émotion et l’indignation au sein de la communauté musulmane, ont rapporté des médias. Une enquête a été ouverte pour «provocation à la haine aggravée par la discrimination en raison de l’appartenance à une race ou une religion», et confiée à la brigade criminelle de la préfecture de police. Au total, au moins neuf têtes ont été retrouvées, « quatre à Paris et cinq en petite couronne », a détaillé le préfet de police de Paris Laurent Nuez lors d’un point presse, disant ne pas exclure « qu’on en découvre d’autres»...................................... - Le président français Emmanuel Macron a choisi mardi de nommer Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre. Actuel ministre des Armées, il est décrit comme un proche du chef de l’État français. Cette décision intervient après la chute de François Bayrou et à la veille d’une journée de protestation dans tout le pays. Sébastien Lecornu devient ainsi le septième Premier ministre du quinquennat d’Emmanuel Macron et le cinquième depuis 2022. Un chiffre qui traduit les difficultés de stabilité politique depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, qui n’a pas permis de dégager de majorité claire. L’Élysée a précisé dans un communiqué que le président a chargé le nouveau Premier ministre « de consulter les forces politiques représentées au Parlement en vue d’adopter un budget pour la Nation et bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois ». Il est aussi indiqué que « A la suite de ces discussions, il appartiendra au nouveau Premier ministre de proposer un gouvernement ». Âgé de 39 ans, Sébastien Lecornu a occupé plusieurs postes depuis 2017 avant de devenir ministre des Armées, un rôle sensible dans le contexte de la guerre en Ukraine. Emmanuel Macron avait déjà envisagé de le nommer à Matignon en décembre dernier, mais François Bayrou avait alors été préféré. Cette fois, le chef de l’État français se tourne vers un fidèle. Les réactions de l’opposition n’ont pas tardé : Marine Le Pen a écrit sur X que « Le président tire la dernière cartouche du macronisme, bunkerisé avec son petit carré de fidèles ». Jean-Luc Mélenchon, de son côté, a dénoncé « une triste comédie » et a de nouveau réclamé le départ du président Emmanuel Macron. Le défi reste le même : composer avec une Assemblée nationale très divisée. Emmanuel Macron souhaite « travailler avec les socialistes » pour « élargir » son soutien, même s’il a refusé de nommer Olivier Faure comme Premier ministre malgré ses propositions pour un « gouvernement de gauche » ouvert aux « compromis ».
  • 08-09-2025
    -Clap de fin, ce lundi , pour le gouvernement de François Bayrou. Le désormais ancien Premier ministre est le premier chef de gouvernement de la Ve République à tomber sur un vote de confiance. Un vote qu’il a lui-même demandé, il y a 15 jours. 364 députés réunis en session extraordinaire ont voté contre, 194 pour. Dans son dernier discours, il avait pourtant rappelé qu’une fois son gouvernement tombé, rien ne changera pour autant pour les Français car, a-t-il souligné, «le problème, la menace, le risque pour la France demeurera entier», ajoutant en direction de l’assistance : «Parce que Mesdames et Messieurs les députés, vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement, mais vous n’avez pas le pouvoir d’effacer le réel». Il ne manquera pas aussi de rappeler que «tous les partis politiques qui ne font pas partie du gouvernement ont annoncé leur décision de renverser ce gouvernement, exploit tout relatif, puisque ce gouvernement est sans majorité, ni majorité absolue, ni majorité relative. Gouvernement dont la chute irrévocable était annoncée depuis la première minute de son existence». Mais au-delà de ces railleries, ce qu’il faut surtout retenir de son discours, ce sont ses propos alarmistes sur l’état des déficits publics. Estimant que «le pronostic vital» de la France était engagé», égrénant les chiffres pour faire prendre conscience à l’hémicycle du bien-fondé de son budget qui prévoit un effort de près de 44 milliards d’euros. «L’addition des déficits, par milliards tous les ans, nous a conduits à une écrasante accumulation, 3.415 milliards d’euros de dettes à l’heure précise où nous parlons», a-t-il précisé. Il a également rappelé qu’à la fin de la décennie, pour «50 milliards créés par le travail, plus de 100 milliards seront transférés à nos créanciers».
  • 06-09-2025
    -Le bilan de l'agression génocidaire menée par l'occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s'est alourdi à 64.368 martyrs et 162.367 blessés, ont indiqué ce samedi les autorités sanitaires palestiniennes.
  • 05-09-2025
    -Le 5 septembre 2025, l’ambassade des États-Unis en Algérie a célébré le 230? anniversaire du traité de paix et d’amitié signé avec la Régence d’Alger en 1795. À cette occasion, la mission diplomatique a publié un communiqué officiel, accompagné d’une courte vidéo, soulignant que cet accord figure parmi les plus anciennes relations de partenariat pour les États-Unis. L’ambassade a tenu à célébrer cette longévité en évoquant une amitié durable et des valeurs partagées, adressant ses vœux à « tous les Algériens et Américains » à l’occasion de cet anniversaire. Le 5 septembre 1795, l’accord connu comme traité de paix et d’amitié entre les États-Unis et la Régence d’Alger a été conclu, marquant l’un des tout premiers traités diplomatiques des États-Unis. Il visait à mettre fin aux tensions maritimes en Méditerranée, assurant la protection des navires américains en échange de contributions financières. Ce texte diplomatique est resté en vigueur pendant plusieurs décennies et fait partie des documents fondateurs conservés dans les archives officielles américaines, témoignant de la solidité initiale des relations entre les deux entités. De nos jours, la coopération entre les deux pays se manifeste à travers des programmes d’échanges éducatifs, culturels et professionnels. L’English Teaching Assistant (ETA) et le programme Fulbright U.S. Scholars sont actifs en Algérie, favorisant la mobilité académique et les liens scientifiques entre les universités des deux pays. Par ailleurs, le Professional Fellows Program (PFP) pour la région Moyen-Orient-Afrique du Nord continue d’offrir des échanges professionnels bilatéraux. Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie diplomatique visant à renforcer les connaissances mutuelles et les compétences partagées.
  • 03-09-2025
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accueilli, à l'aéroport international d'Alger Houari-Boumediène, Mahamat Idriss Déby, président de la République du Tchad, Mohamed Ould Cheikh ElGhazouani, président de la République islamique mauritanienne, Kaïs Saïed, président de la République tunisienne, et Mohamed Younès ElMenfi, président du Conseil présidentiel libyen. Les visites interviennent dans le cadre de leur participation à la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui se tiendra à Alger du 4 au 10 septembre sous le slogan "Passerelle vers de nouvelles opportunités". Après avoir écouté les hymnes nationaux des pays et salué les drapeaux nationaux, le président de la République et ses homologue tchadien ont passé en revue des formations de la Garde républicaine qui leur ont rendu les honneurs....................................... -D ans un entretien avec Le Figaro, l’ex-président français Nicolas Sarkozy a abordé à nouveau le dossier algérien, notamment Boualem Sansal, Christophe Gleizes, ainsi que l’octroi de visas aux ressortissants algériens. Selon Nicolas Sarkozy, aujourd’hui, la France donne l’impression de ne plus être capable « de faire respecter le droit international et les droits de l’homme« . Pour tenter de faire pression sur l’Algérie, il appelle Paris à faire preuve de la même fermeté que celle qu’elle subit. Historiquement favorable à un dialogue diplomatique avec l’Algérie, Emmanuel Macron a décidé de changer de cap cet été. Pour Sarkozy, ce n’est pas suffisant. Nicolas Sarkozy regrette que la politique étrangère, qui est normalement du ressort du président, ait été déléguée au Premier ministre français François Bayrou. Pour lui, cette approche, initiée par une lettre demandant plus de fermeté avec l’Algérie, n’a eu aucun résultat. Il souligne que Boualem Sansal et Christophe Gleizes sont toujours en prison. Par ailleurs, l’ancien président français estime qu’il est temps de mettre fin aux accords de 1968, sur la circulation et le séjour des Algériens en France : « Il n’y a aucune raison de maltraiter l’Algérie davantage que les autres pays, mais il n’y a plus aucune raison de l’avantager non plus » , a-t-il déclaré. Nicolas Sarkozy critique le nombre de visas délivrés par la France (250 000 par an) et le refus de l’Algérie de la liste d’expulsion des ressortissants en situation irrégulière. Pour faire pression, il propose d’appliquer une règle, qui doit être conditionnée à la libération de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes : la France ne devrait délivrer de nouveaux visas qu’en échange de retour de ressortissants algériens en situation irrégulière. Il cite l’exemple d’un visa pour chaque personne expulsée. De plus, l’ancien président français critique l’idée de solliciter « la bienveillance et l’humanité » du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Il exhorte la France à changer de cap et à se montrer « plus intransigeante avec l’Algérie« .
  • 01-09-2025
    -L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) condamne l'agression génocidaire sioniste en cours dans la bande de Ghaza, réclamant «un cessez-lefeu complet». L'OCS, réunissant 10 Etats dont la Chine, l'Inde la Russie et l'Iran, «condamne fermement les actes causant des victimes civiles» dans la bande de Ghaza et «réclame un cessez-le-feu complet», dans une déclaration publiée par l'agence de presse Chine nouvelle. L'OCS indique par ailleurs «condamner fermement» les frappes menées par l'entité sioniste en Iran en juin, dans cette déclaration publiée au terme d'un sommet de l'organisation tenu à Tianjin.