Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Economie

Mois du 09/2023

<< septembre 2023 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
26 27 28 29 30 31 1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 1 2 3 4 5 6



  • 23-09-2023
    -Dans son récent rapport intitulé « 2023 Investment Climate Statements: Algeria, » le Département d’État des États-Unis a émis un avis critique sur le climat d’investissement mis en avant par l’Algérie, pointant du doigt les avantages et les inconvénients du marché algérien pour les acteurs économiques étrangers.Le rapport souligne les défis auxquels seraient confrontés les investisseurs étrangers dans le pays, allant de la volatilité réglementaire à l’imposition de réformes peu avantageuses pour les firmes étrangères, notamment américaines.Les opérateurs économiques, qu’ils soient nationaux ou internationaux, feraient face à une série de défis tels que des procédures douanières complexes, une bureaucratie lourde, ainsi que des difficultés dans les transferts monétaires en Algérie, d’après le Département d’État américain.Les restrictions sur l’importation qui entravent les chaînes d’approvisionnement internationales contribueraient également à nourrir la réticence des entrepreneurs à s’installer en Algérie. Pour le Département d’État US, les récentes politiques sur l’importation adoptées par l’Algérie ont pour effet de créer de l’incertitude réglementaire, des pénuries d’approvisionnement, des hausses de prix, et une offre limitée de biens à la consommation. Les entreprises étrangères opérant en Algérie se plaignent par ailleurs de l’instabilité des lois et des réglementations, ce qui accroît le risque commercial pour les investisseurs étrangers. Malgré ces critiques, le rapport met en lumière la présence d’opportunités commerciales dans pratiquement tous les secteurs en Algérie. Le gouvernement algérien encourage activement les entreprises américaines à investir dans le pays, en mettant particulièrement l’accent sur des secteurs clés tels que l’agriculture, les technologies de l’information et de la communication, les hydrocarbures et les soins de santé. L’Algérie, dont l’économie dépend largement de la production d’hydrocarbures, est historiquement réticente à s’endetter, préférant attirer les investissements directs étrangers pour stimuler l’emploi et favoriser la production locale. L’approbation de représentants du gouvernement, parfois multiples selon le domaine, serait nécessaire pour certains projets d’investissements, rendant le processus encore plus compliqué, selon la même source. Le rapport évoque également des préoccupations concernant la règle 51-49, qui impose une participation majoritaire locale dans les investissements étrangers, sauf pour certains secteurs stratégiques. Alors qu’elle n’est pas vraiment un défi pour les grands investisseurs, cette règle peut être handicapante pour les petites et moyennes entreprises. Enfin, les transferts de fonds et les dividendes font face à des obstacles bureaucratiques, nécessitant de nombreuses étapes administratives.Pour conclure, le rapport reconnaît que la loi sur l’investissement de 2022 en Algérie vise à instaurer la liberté d’investissement et la transparence, mais il souligne que dans la pratique, les exigences réglementaires et bureaucratiques constituent un obstacle de taille à l’épanouissement de l’investissement étranger dans le pays.
  • 17-09-2023
    -Dans une récente interview accordée au journal « El Khabar« , Kamel Moula, le président du Conseil du Renouveau Économique algérien (CREA), a annoncé une décision capitale du Président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune.Le « Comité de Suivi », responsable du redressement fiscal des entreprises en Algérie, récemment révélé au grand jour par Saida Neghza, Présidente de la Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA), a été gelé, selon les propos de Moula. Kamel Moula a précisé que cette décision découle de nouvelles directives présidentielles claires et fermes. Il s’agit notamment du réexamen complet des procédures de contrôle fiscal effectuées avec un changement radical dans la procédure adoptée, la mise en place d’un droit de recours pour les entreprises se sentant lésées par les décisions du comité, et d’une restitution des droits aux opérateurs économiques si des erreurs sont avérées. Cette décision intervient après que Saida Neghza ait publié une lettre adressée au Président de la République le 5 septembre, exposant les pratiques dudit comité ministériel. Ce comité, composé de cinq ministres, dont le Ministre de la Justice, imposait des amendes sévères aux chefs d’entreprise sans leur donner accès à leurs dossiers, selon les dires de Neghza.La révélation de ce comité au grand public avait suscité un vif débat et même une réponse critique (Ndlr : aux propos presque insultants, à mon vais) de l’agence de presse officielle APS, reprochant à Neghza d’avoir diffusé une lettre confidentielle et l’accusant de servir la « Issaba ». Le 13 septembre, le Président Tebboune a rencontré les membres du CREA pour discuter des défis économiques rencontrés par les hommes d’affaires. Au cours de cette réunion, les dirigeants du CREA ont souligné les obstacles entravant le « renouveau économique de l’Algérie ». Cette rencontre a conduit à la décision de geler le comité ministériel de redressement fiscal et d’établir des échéanciers en cas de fraude averée. Le président du CREA, Kamel Moula, a affirmé que bien que cette décision soit une avancée positive, d’autres obstacles subsistent dans le paysage économique algérien. Le CREA a également réitéré son soutien à la politique de lutte contre la corruption du Président Tebboune. En gelant le comité de suivi fiscal, le Président de la République a envoyé un message fort aux acteurs économiques, affirmant sa volonté de protéger les entreprises et de favoriser la croissance économique tout en luttant contre la corruption.