Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Energie (et Mines)

Mois du 09/2022

<< septembre 2022 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
27 28 29 30 31 1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30



  • 28-09-2022
    - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) célèbre ce mercredi le sixième anniversaire de l'adoption de l'Accord historique d'Alger, conclu lors de la 170e réunion de la Conférence de l'Organisation, tenue le 28 septembre 2016 à Alger. "Il y a six ans, la Conférence de l'Opep a tenu sa 170e réunion extraordinaire dans la capitale algérienne pour discuter de l'évolution du marché pétrolier et des moyens délibérés pour remédier au grave déséquilibre du marché. Parmi les principales décisions prises figurait la création d'un comité de haut niveau chargé d'élaborer un cadre de consultations entre les pays de l'Opep et les pays producteurs de pétrole non membres de l'Opep", a indiqué mercredi l'Organisation sur son site web. Ces décisions "cruciales" ont finalement conduit à la signature de l'Accord de Vienne lors de la 171e réunion de la Conférence de l'Opep , le 30 novembre 2016 et de la Déclaration de coopération" (DoC) historique, entre l'Opep et les pays non membres de l'Opep (l'OPEP+), le 10 décembre de la même année à Vienne, en Autriche, rappelle l'Organisation. " Grâce à nos efforts collectifs, les 23 pays participant à la DoC ont soutenu, ensemble, la stabilité du marché pétrolier dans l'intérêt de tous les producteurs, consommateurs, investisseurs et de l'économie mondiale dans son ensemble pendant près de six ans. Il ne fait aucun doute que nous serions dans une situation différente sans les décisions décisives prises à Alger en 2016 ", a déclaré le secrétaire général. Plus tôt ce mois, l'Organisation a célébré le 62e anniversaire depuis sa fondation en 1960 à Baghdad (Irak) , par les cinq membres fondateurs à savoir l'Iran, l'Irak, le Koweït, l'Arabie saoudite et le Venezuela. Actuellement, l'Organisation est composée de 13 pays membres.................................................. - La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et le groupe énergétique italien ENEL ont conclu, ce mercredi à Alger, des accords, «dans le cadre des contrats d'achat et de vente de gaz naturel pour les marchés italien et espagnol», portant notamment ajustement des prix. «Conformément aux clauses contractuelles de révision de prix, les deux parties sont convenues d'ajuster les prix de vente en tenant compte des conditions de marché et sont convenues sur la fourniture de volumes supplémentaires pour 2022, ainsi que sur la possibilité d'approvisionnements supplémentaires dans les années à venir», est-il indiqué dans un communiqué distribué lors de la signature de ces accords. Les parties ont confirmé, à cette occasion, leur volonté de renforcer le partenariat «historique» entre Sonatrach et le groupe ENEL, en vue de consolider la relation commerciale dans le domaine du gaz naturel, tout en assurant la stabilité et la sécurité des approvisionnements en gaz et contribuant à renforcer la sécurité énergétique des clients, souligne la même source....................................................................... - Le PDG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, a affirmé, hier à Alger, qu'il avait été convenu avec six partenaires de réviser les prix du gaz naturel algérien qui leur est exporté, en attendant de poursuivre les négociations avec les autres partenaires. En marge d'une cérémonie de signature de plusieurs accords entre Sonatrach et le groupe italien ENEL, M. Hakkar a fait savoir qu'il avait été convenu de revoir les prix d'achat du gaz naturel avec six partenaires sur onze. À ce propos, le PDG de Sonatrach a annoncé la fin des négociations avec le partenaire espagnol Naturgy sur la nouvelle tarification, faisant savoir qu'un accord sera conclu dans «les tout prochains jours» dans ce sens. À une question sur la possibilité d'augmenter le volume des exportations du gaz naturel vers le marché espagnol, M. Hakkar a indiqué que la capacité du gazoduc Medgaz reliant l'Algérie et l'Espagne, estimée à 11 milliards m3/an, était exploitée en entier et «nous honorons aujourd'hui nos contrats à 100% avec la partie espagnole». Au sujet des accords signés hier avec le groupe italien ENEL et sa filiale en Espagne ENDESA, il a expliqué qu'il s'agissait de revoir les cours du gaz naturel exporté aussi bien vers l'Italie que vers l'Espagne, «aujourd'hui que le marché international du gaz connaît une hausse surprenante des prix». Les accords conclus concernent également «l'augmentation des quantités de gaz destinées à ces clients, notamment l'Italie, tout en convenant des quantités supplémentaires de gaz naturel à exporter en 2023 et en 2024». Ces accords, a-t-il assuré, sont l'aboutissement de plus de six mois de négociations, affirmant que les nouveaux prix et les volumes supplémentaires «restent confidentiels»
  • 27-09-2022
    -Les prix du pétrole poursuivaient lundi leur déclin de la semaine passée à cause de perspectives économiques de plus en plus sombres, laissant craindre pour la demande de brut. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre baissait de 0,68%, à 85,56 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois, perdait 0,72% à 78,17 dollars.
  • 26-09-2022
    -Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a présenté, ce lundi à Vienne, lors de la 66ème session de la Conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), la stratégie et les programmes de l'Algérie dans le domaine de l'énergie atomique, indique un communiqué du ministère. Lors de cette 66ème session, dont les travaux ont débuté lundi et se poursuivent jusqu'au 30 septembre prochain, "M. Arkab a rappelé l'application des dispositions de la loi 19-05 du 17 juillet 2019 relative aux activités nucléaires, notamment la mise en place de l'Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires", précise la même source. Il a rappelé notamment "l'attachement de l'Algérie au cadre juridique international et régional de désarmement et de non-prolifération, dont le Traité de Pelindaba et l'appui aux activités de la Commission africaine de l'énergie nucléaire (AFCONE)", ajoute-t-on dans le même texte.
  • 21-09-2022
    -L’Algérie, qui entretient des relations « privilégiées » avec l’Italie, assure l’approvisionnement de l’Italie en gaz et compte augmenter ses livraisons à plus de 25 milliards de m3 d’ici la fin de l’année, indique un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines. Ainsi, avec 17,8 milliards de m3 de gaz livrés à ce jour, l’Algérie qui « honore ses engagements avec l’Italie » consolide sa position de premier fournisseur en gaz de l’Italie, qui « va encore recevoir 10 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires » dans les prochains mois, précise la même source. Avec les augmentations de production de gaz, et les dernières découvertes de Sonatrach, l’Algérie « renforcera encore sa position de premier fournisseur de gaz de l’Italie, comme, il a été décidé par les deux présidents », souligne le communiqué.
  • 20-09-2022
    -Le Groupe Sonelgaz a raccordé 23.000 exploitations agricoles au réseau électrique depuis 2020, soit 86% des demandes formulées pour le raccordement de ce type d'exploitation au niveau national, et ce, suivant la cadence des demandes, notamment au niveau des zones d'ombre, a révélé, mardi à Alger, le PDG du Groupe, Mourad Adjal. Lors d'une rencontre avec des représentants de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), M. Adjal a fait savoir qu'au cours de l'année dernière, le taux de raccordement des exploitations agricoles avait atteint, en juillet 2022, 90 % du total des exploitations à raccorder au réseau d'électricité. ............................................. - Le groupe italien ENI vient de démentir les informations selon lesquelles Sonatrach aurait du mal à accroitre ses livraisons de gaz à destination de l’Italie, tel que convenu avec son partenaire italien, lors de la dernière visite de Mario Draghi en Algérie. Ces « allégations » ont suscité une vive psychose en Italie, obligeant ENI à sortir de son silence. La major italienne, partenaire historique de Sonatrach, a aussitôt jeté de l’eau sur le feu, affirmant qu’au cours de la dernière semaine, « le Transmed a alimenté l’Italie avec une moyenne de 70 millions de mètres cubes de gaz algérien par jour, ce qui représente environ 36% de l’approvisionnement total et plus de trois fois le flux arrivé de Russie au cours de la même période ». Comme pour couper court à la polémique, ENI a précisé que « ces niveaux de flux en provenance d’Algérie au cours du mois de septembre n’ont jamais été enregistrés ces dernières années ». Le groupe italien, en quête de rachat des actifs de BP en Algérie, faut-il le rappeler, a ainsi tenté d’assurer « qu’il n’y avait pas de difficulté du côté algérien dans la disponibilité du gaz en volumes supplémentaires tel que convenu avec Sonatrach », lit-on dans Il Giornale. L’Algérie et l’Italie, reliées par le gazoduc Transmed, ont conclu un nouvel accord gazier à l’occasion de la récente visite en Algérie du Premier ministre italien, Mario Draghi. Cet accord prévoit l’approvisionnement de l’Italie en quantités supplémentaires de gaz naturel estimées à 9 milliards de mètres cubes, à livrer à partir de novembre 2022 jusqu’à fin 2023 et début 2024. Comme convenu, Sonatrach devrait commencer à accroitre ses livraisons de gaz à destination de l’Italie dès novembre prochain. Depuis le début le l’année, 13,9 milliards de mètres cubes ont été acheminés à destination de l’Italie via le gazoduc Transmed/Enrico Mattei, en hausse de plus de 100% par rapport aux volumes initialement prévus, rapporte Il Giornale. Le Transmed est d’une capacité annuelle de 32 milliards de mètres cubes. L’Algérie exportait jusqu’ici 22 milliards de mètres cubes par an en moyenne via Transmed.
  • 19-09-2022
    -Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab a reçu, lundi, une délégation du groupe russe "Almaz Oil Services" avec laquelle il a été convenu d'organiser des rencontres avec les groupes Sonatrach, Sonelgaz et Manadjim El Djazair (MANAL), a indiqué un communiqué du ministère.
  • 14-09-2022
    -L’Algérie a pompé 1,053 million de barils de pétrole par jour en août, en hausse de 1300 barils par jours comparativement à juillet, lit-on dans le rapport mensuel de l’OPEP, posté ce jour. Ces statistiques, basées sur les volumes déclarés par le gouvernement, accréditent l’idée d’une progression ininterrompue de l’offre algérienne en pétrole brut, alors que l’OPEP+ levait progressivement le pied sur les restrictions de la production tout au long de l’année en cours. La hausse du quota cumulé de l’OPEP+ de ces derniers mois a permis à l’Algérie d’augmenter sa production ; un mouvement haussier entamé depuis le quatrième trimestre de 2021. La production du mois dernier était en hausse de 1300 barils/jour par rapport à juillet, mois durant lequel l’offre algérienne s’était établie à 1,040 mbj. La production algérienne était de 1,027 mbj en juin dernier. Elle était en moyenne de 1,016 mbj au second trimestre de 2022, contre une moyenne de 984.000 barils par jour seulement au premier trimestre de la même année. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’offre algérienne évoluait en moyenne autour de 911.000 barils par jour, contre une production moyenne de 899.000 barils par jour en 2020. Durant les cinq premiers mois de l’année en cours, le prix du pétrole algérien a gagné 50% de sa valeur, entraînant, bien qu’avec un délai, la hausse du prix à l’export du gaz algérien. Dit autrement, en plus de l’augmentation de la production et des volumes exportés, en période de forte demande sur les combustibles fossiles, la hausse du cours du Sahara Blend algérien a entraîné mathématiquement la hausse du prix du gaz algérien, étant donné que celui-ci est indexé sur les cours du pétrole dans les contrats de long terme. Mais cette hausse est de moindre ampleur par rapport au prix de référence du gaz européen.............................. -Le Brent devrait remonter à 125 dollars le baril d’ici la fin septembre 2023 alors que le marché se resserre en raison de la fin des ventes de réserves stratégiques et d’une demande accrue de produits pétroliers pour produire de l’électricité. Goldman Sachs s’attend, quant à elle, à ce que le Brent remonte à 125 dollars le baril pour 2023 en cas de plafonnement des prix des hydrocarbures russe. Les analystes de la prestigieuse banque américaine Goldman Sachs, dont Damien Courvalin, disent s’attendre à ce que l’offre russe chute, probablement, de 1 million de barils par jour par rapport aux niveaux d’avant le conflit ukrainien.
  • 07-09-2022
    -L e ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a évoqué, hier à Alger, avec une délégation de la Banque mondiale, conduite par Junaid Kamel Ahmed, vice-président de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (Miga), les moyens de développement de la coopération bilatérale, indique un communique du ministère. Les deux parties ont notamment axé sur la coopération en matière d’échange d’expériences et d’assistance technique et de garantie des financements extérieurs des projets structurants du secteur énergétique, selon le communiqué. .......................................................................................... --Le groupe italien ENI annonce le rachat des actifs de BP en Algérie ; la firme britannique exploitant deux grands champs gaziers sis à In Amenas et In Salah, dans le sud algérien. Pour ENI, « cette acquisition a une grande valeur stratégique » étant donné qu’elle « contribuera davantage à la couverture des besoins de l’Europe en gaz et renforce la présence d’ENI en Algérie », lit-on dans un communiqué qui vient d’être diffusé par le groupe italien. Il s’agit, plus précisément, de deux concessions de production de gaz situées à In Amenas et In Salah dans lesquelles BP est actionnaire direct avec 45,89 % et 33,15 % des parts respectivement. Ces actifs sont exploités conjointement avec Sonatrach et Equinor. La production de gaz et autres produits liquides dans ces deux champs a débuté respectivement en 2006 et 2004. En 2021, les deux champs objet de cette acquisition par l’Italien ENI ont produit environ 11 milliards m3 de gaz, 12 millions de barils de condensats et de GPL. Sans l’ombre d’un doute, cette acquisition, si elle venait d’être validée par l’Algérie, renforcera davantage la présence de ENI en Algérie, un important producteur de gaz et partenaire-clé de Sonatrach. « L’opération d’aujourd’hui permettra à ENI d’augmenter son portefeuille d’actifs dans le pays et, conjointement avec les nouveaux contrats de Berkine Sud et Block 404/208 récemment signés, permettre de nouvelles opportunités de développement, principalement axées sur l’augmentation production », souligne ENI dans son communiqué. Si ces acquisitions venaient à être validées par l’Etat, ENI prévoit que sa production atteigne 120.000 barils d’équivalent pétrole par jour en 2023, accédant ainsi à la position de principale société énergétique opérant en Algérie............................................................................................... --Lesté par les craintes de récession en pleine crise mondiale du coût de la vie, le Brent, référence du brut en Europe, est passé mercredi sous 90 dollars, une première depuis début février. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre perdait 3,64% à 89,45 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre chutait quant à lui de 3,98%, à 83,42 dollars, glissant sous la barre des 85 dollars le baril pour la première fois depuis janvier. En début de semaine, les prix du brut avaient été soutenus par l’annonce par l’Opep+ de la réduction de 100.000 barils par jour de leur objectif de production pour octobre.
  • 06-09-2022
    -Après l’annonce vendredi 2/9 de l’arrêt complet du gazoduc russe Nord Stream 1, les monnaies européenne et britannique ont chuté face au dollar. L’euro reculait de 0,26% à 0,9903 dollar lundi, après avoir plongé jusqu’à 0,9883 dollar, son plus bas niveau depuis décembre 2002. la monnaie européenne a perdu 13% face au dollar depuis le début de l’année. Selon des analystes, la devise européenne « va probablement baisser plus encore », du fait que la fermeture du gazoduc Nord Stream 1 vers l’Europe, est pour une durée indéterminée. De son côté, la livre britannique flanchait également. Le Royaume-Uni est particulièrement vulnérable aux fluctuations des prix du gaz, énergie dont le pays dépend largement. La monnaie britannique baissait de 0,12% à 1,1479 dollar, à de nouveaux plus bas depuis le confinement de mars 2020 et le choc du début de la pandémie. Au Royaume-Uni, la flambée des prix de l’énergie menace de plonger deux tiers des ménages britanniques dans la précarité. Pour rappel, les pays du G7 ont visé vendredi la manne énergétique de la Russie en convenant de plafonner le prix de son pétrole, provoquant une réaction de Moscou qui a annoncé que le gazoduc Nord Stream 1, vital pour l’approvisionnement énergétique en Europe, serait totalement arrêté jusqu’à la réparation d’une turbine. Après que le prix du gaz a frôlé le 26 août, son record historique de 345 euros le mégawattheure, établi en mars au début de la guerre en Ukraine, il avait chuté de plus d’un tiers en une semaine la semaine passée. Il reprend sa cotation lundi avec une hausse de 30%, suite à la fermeture du gazoduc russe.
  • 05-09-2022
    -La production pétrolière de l'Algérie s'établira à 1,055 Mb/j en octobre prochain, a indiqué lundi à Alger, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab. Ce seuil de production de pétrole pour l'Algérie pour le mois d'octobre vient en application à la décision prise ce lundi lors de la 32ème Réunion ministérielle OPEP-Non OPEP (OPEP+), tenue par visioconférence. "Au terme de nos discussions, nous avons pris la décision de baisser le niveau de notre production globale de 100.000 barils par jour pour le mois d'octobre. Avec cette décision, la production algérienne s'établira à 1,055 Mb/j en octobre", a déclaré M. Arkab à la presse à la fin des travaux de cette réunion. Regroupant les 23 pays (13 pays de l’OPEP et 10 pays non-OPEP) signataires de la Déclaration de Coopération, cette réunion a été consacrée à l’examen de la situation du marché pétrolier international et à ses perspectives d’évolution à court terme. La réunion de l'OPEP+ a été précédée par les travaux de la 44ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC)......................................................................... -Les prix du gaz naturel explosaient lundi, après l’annonce de l’arrêt complet du gazoduc Nord Stream 1. Dans la matinée, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen évoluait à 278,500 euros le mégawattheure (MWh), s’envolant de près de 30%, soit sa plus forte hausse en une séance depuis les premiers jours de la crise en Ukraine. Vendredi, le russe Gazprom a annoncé que le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi après une maintenance, sera finalement « complètement » arrêté jusqu’à la réparation d’une turbine de ce pipeline vital pour l’approvisionnement des Européens. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir découvert des « fuites d’huile » dans la turbine, lors de cette opération de maintenance. Avec cette nouvelle fermeture du gazoduc, « la crise énergétique européenne est entrée dans une nouvelle phase critique », alertent des analystes. « Ce sont les craintes du pire scénario auquel les dirigeants européens s’étaient préparés », ont-ils commenté. L’envol du prix lundi compensait en une séance une grande partie du plongeon de la semaine précédente. Par ailleurs, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, montait de 2,83% à 95,65 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre, prenait quant à lui 2,67%, à 89,19 dollars, poussés par une potentielle réduction de la production de l’Opep+.