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Economie

Journe du Lundi 31/08/2021

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-La pénalisation de l’acte de gestion bloque l’investissement et semble inhiber l’esprit d’initiative. C’est ce qui ressort d’une instruction présidentielle, portant sur “la protection des responsables locaux”, adressée au ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, au ministre de la Justice et aux différents services de sécurité. “Le climat des affaires dans notre pays enregistre, depuis quelques mois, un recul de la cadence des investissements qui se traduit par l’hésitation des investisseurs à lancer des projets à cause des lenteurs dans le traitement des dossiers relatifs à l’investissement local”, relève le chef de l’État dans son instruction, que le ministre de l’Intérieur a transmise aux walis, aux walis délégués, aux secrétaires généraux de wilaya et aux chefs de daïras. Cette lenteur, lit-on dans l’instruction, s’explique, dans la majorité des cas, par le manque d’initiatives des responsables locaux qui résulte de la peur de “poursuites judiciaires”. De nombreux projets sont aujourd’hui gelés. D’autres projets, pourtant achevés, n’ont pu être exploités “à cause de plusieurs facteurs liés, notamment, aux procédures de conformité et aux autorisations d’exploitation prévues par la réglementation”, constate-t-onEn attendant l’adaptation du dispositif législatif, en lien avec la réalité économique, notamment la dépénalisation de l’acte de gestion, le ministre de la Justice et les responsables des services de sécurité, chacun en ce qui le concerne, ont été instruits de ne pas engager d’enquêtes ou de poursuites judiciaires à l’encontre de responsables locaux sans l’avis du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire. Cette mesure, souligne l’instruction, s’inscrit dans le cadre des dispositions décidées “par les hautes autorités du pays afin de libérer les initiatives en rétablissant la confiance chez les gestionnaires concernés et en les encourageant à développer l’esprit d’initiative sans avoir peur des conséquences des erreurs d’appréciation inévitables dans ce domaine”. Pour autant, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de faire la distinction entre les actes de gestion qui relèvent de la mauvaise appréciation et ceux qui découlent de malversations intentionnelles visant à servir des intérêts personnels.