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Communication ( et Presse)

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  • 28-09-2021
    -Reporters sans frontières (RSF), Free Press Unlimited (FPU) et le Comité pour la protection des journalistes ont annoncé mardi 28/9/2021, la création d'un « tribunal » chargé d'enquêter sur des meurtres de journalistes, mais aussi pour demander des comptes aux gouvernements jugés responsables de ses crimes. La nouvelle instance va servir à dénoncer la violence contre les professionnels de l'information dans le monde. Au total, 1 400 journalistes ont été tués depuis 1992 et dans seulement 20% des cas d'assassinat, les meurtriers ont été appréhendés. « Trop de journalistes courageux ont été assassinés pour avoir fait leur travail : rapporter la vérité. Le tribunal du peuple exige que justice soit rendue pour ces crimes odieux, et souhaite créer un effet de levier pour mobiliser les États afin qu'ils luttent contre l'impunité pour les meurtres de journalistes. Nous pouvons et nous devons faire davantage pour traduire en justice les auteurs de ces crimes. C'est ce qui a inspiré le projet A safer world for the truth », précise Leon Willems, le directeur de la FPU. La première audience se tiendra à La Haye aux Pays-Bas au début novembre et traitera de trois cas. L'assassinat en 2009 de Lasantha Wickrematunge, le rédacteur en chef du journal The Sunday Leader au Sri Lanka, la mort du journaliste mexicain Miguel Ángel López Velasco en 2011 et le décès en 2015 du Syrien Nabil Al-Sharbaji. « L'audience d'ouverture du 2 novembre marque la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes contre les journalistes. Cette initiative va au-delà de la dénonciation des autorités qui permettent ce niveau d'impunité terrible. Elle vise à donner un exemple concret et utile de la réponse judiciaire qui devrait être apportée à ces crimes », explique le Secrétaire général de RSF, Christophe Deloire.
  • 23-09-2021
    -La 1ère organisation syndicale des éditeurs de l'Information (SEI) a reçu son agrément et tenu, jeudi à Alger, sa toute première réunion consacrée au débat des préoccupations des professionnels du secteur et de la situation que connaissent les différents établissements médiatiques nationaux. Le Syndicat des éditeurs de l'Information a indiqué, dans un communiqué, que son bureau national "a tenu sa 1ère session, présidée par Riadh Houili, d'autant que "les participants se sont félicités de la naissance d'un collectif syndical des éditeurs, le 1er du genre dans l'histoire du journalisme algérien depuis l'avènement du pluralisme". Selon la même source, parmi les points abordés lors de cette réunion, figure la situation juridique et économique que connaissent les établissements médiatiques, d'autant que le SEI a appelé les autorités de tutelle à " accélérer la mise en œuvre des réformes promises par le président de la République dans le secteur de l'information", à travers une révision globale et radicale des lois régissant le métier". Dans ce contexte, le SEI relève que les deux projets de l'Information et de l'Audio-visuel qui seront présentés au Parlement et qui constituent " la pierre angulaire du projet de réforme et du projet démocratique" du secteur de l'Information, " n'avaient pas été soumis à un débat approfondi par les gens du métier. Le bureau national du même syndicat a "déploré" ce qu'il a qualifié de " recul de la performance professionnelle", en sus de "la situation difficile que vit la plupart des établissements médiatiques au plan matériel, du fait de la crise économique", appelant dans ce cadre, à "hâter" l'ouverture du dossier de la Loi sur la publicité publique. Au volet formation, le syndicat a mis en avant l'importance que revêt ce côté, en vue de hisser la performance professionnelle, "tant pour les journalistes que pour les gestionnaires et les éditeurs, en vue de passer à une gestion professionnelle des établissements médiatiques". Le syndicat a également évoqué les derniers développements de la situation générale dans le pays, faisant part de "son inquiétude quant à la montée des discours de haine et de racisme", tout en appelant les éditeurs à "respecter les lois de la République et à ne pas traiter avec les voix qui portent atteinte aux valeurs et aux constantes des Algériens".
  • 20-09-2021
    -Le ministère de la Communication a qualifié lundi, dans un communiqué, la suppression par le quotidien El Watan de Djamaâ El Djazair sur la photo du convoi funéraire de l'ex-Président, Abdelaziz Bouteflika, de "violation flagrante des lois" et "entorse aux règles du professionnalisme". "La suppression étonnante de Djamaâ El Djazair de la Une du numéro 9438 du quotidien El Watan, paru le 20 septembre 2021, a suscité une grande consternation et incompréhension du fait de la sensibilité de cet acte, bizarre et injustifié, par apport à l'affect même de la Nation en ce sens qu'il s'agit du plus fort symbole et fondement de l'identité nationale et composantes de la personnalité algérienne, ciblés par divers voies et moyens", a relevé le ministère de la Communication. Il souligne, dans ce sens, que cette suppression est intervenue lors de la couverture médiatique du convoi funéraire de l'ex-Président moudjahid Abdelaziz Bouteflika, paix à son âme, "où le minaret de Djamaâ El Djazair, un des symboles de l'Algérie indépendante et un monument important de l'Algérie Nouvelle, a été bizarrement occulté en arrière-plan de la photo de la commune ou de la zone de Mohammadia". Le ministère rappelle que la conception de Djamaâ El Djazair, son aspect et son plan architectural "sont protégés par les lois de la République, législatifs et réglementaires, notamment les ordonnances 03-05 du 19 juillet relative aux droits d'auteur et droits voisins et 03-06 du 19 juillet 2003 relative aux marques ainsi que les dispositions du décret exécutif n 21-75 du 17 février 2021 instituant le périmètre de protection de Djamaâ El Djazair et fixant ses limites et les règles de sécurités qui lui sont applicables". L'article 8 de ce décret stipule que :"Dans tous les cas et afin de préserver l'aspect architectural particulier protégé de Djamaa El Djazair, il est interdit de procéder à l'intérieur du périmètre de protection à toute réalisation ou construction ou installation permanentes pouvant l'occulter partiellement ou totalement, ou dénaturer et/ou diminuer de son éclat". Partant, le département de la Communication affirme que la photo occultant Djamaa El Djazair, telle que parue sur El Watan, "constitue une violation flagrante à ces lois, une altération de cet grand édifice religieux et une entorse à la déontologie et aux règles du professionnalisme". Fustigeant "fortement et manifestement ces agissements négatifs, notamment au moment où notre pays subit une cyberattaque et des plans systématiques visant à ternir son image et ses valeurs sacrés", le ministère de la Communication exhorte le journal El Watan et l'ensemble des journalistes "au professionnalisme requis et au respect des règles de l'auto-responsabilité, de la responsabilité juridique et de l'éthique de la profession". Face à ces violations, le ministère "se réserve pleinement le droit d'engager les poursuites judiciaires qu'impose ce cas de figure", conclut le communiqué. ……………………………………………………………….. -Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a qualifié lundi la suppression par le journal +El Watan+ du minaret Djamaâ El Djazair sur la photo de sa Une, d'"atteinte flagrante de la mémoire du peuple algérien" et de "violation éhontée des lois de la République » Le communiqué du ministère indique que "le journal francophone "+El Watan+" qui a publié sur sa Une une photo du convoi funéraire de l'ex-Président Moudjahid, Abdelaziz Bouteflika, sur laquelle apparait l'image de +Mohammadia+ et de laquelle a est supprimé le minaret de Djamaâ El Djazair, est une atteinte flagrante à la mémoire du peuple algérien et une violation éhontée des lois de la République", lit-on dans le communiqué du ministère. Le ministère s'interroge "avec étonnement et indignation des plus vifs", sur les visées de cet agissement injustifié dans une tribune médiatique nationale qui prétend être professionnelle, en recourant à une suppression professionnelle qui ne saurait être justifiée ni par la spontanéité ni par une prétendue fausse manipulation ". Pour le ministère, de telles violations " devront donner lieu à des poursuites administratives et à des mesures judiciaires". Selon la même source, Djamaâ El Djazair est " un édifice religieux et un monument culturel, scientifique et civilisationnel, qui écrit l'Histoire pour l'Algérie indépendante et livre un message de fidélité aux chouhada, avec un symbolisme historique, culturel et religieux. Il institue l'histoire et l'avenir d'un peuple qui a rejeté les plans du colonialisme et s'est attaché à ses fondements religieux et à son legs culturel sur un district dont le nom a été changé de +Lavigerie+ à +Mohammadia+ et de +l'association des Pères blancs+ à +Djamaâ El Djazair+"………………………………………………… -La photo de une de notre édition d’hier (2à septembre) , consacrée aux obsèques de Abdelaziz Bouteflika, a suscité une vive et parfois virulente polémique sur les réseaux sociaux. Pour El Watan , « Une agitation incompréhensible, des réactions disproportionnées (………………………………………) Si la suppression malencontreuse du minaret de la Grande Mosquée d’Alger sur l’arrière-plan de l’illustration a suscité des critiques, somme toute, fondées, de la part de nombreux lecteurs, il reste que des personnes s’illustrant régulièrement par leur haine à l’égard du journal ont profité de l’occasion pour proférer des attaques aussi violentes que gratuites. Dans la journée, El Watan avait pourtant réagi en publiant un «erratum» reconnaissant une mauvaise manipulation technique durant le bouclage du journal et démentant toute intention de travestir la réalité ou de porter atteinte à la valeur symbolique de la Mosquée d’Alger. Le travail sur le graphisme de la une se fait parfois dans la précipitation en raison de la pression induite par les deadline de livraison à l’imprimerie. Et c’est dans des conditions similaires que s’est bouclé le journal d’hier et que l’erreur a fini par passer inaperçue »(……………………………) .La direction et la rédaction d’El Watan ne comprennent pas qu’une erreur technique provoque autant de réactions hostiles sur les réseaux sociaux et surtout des communiqués aussi disproportionnés qu’injustes du ministère de la Communication et du ministère des Affaires religieuses. El Watan a consacré plus de trente ans de son existence à défendre les valeurs de la société algérienne, son islamité, son arabité et son amazighité, et à mettre en valeur tout ce qui peut la faire tendre vers la modernité. L’opinion publique nationale saura rejeter les accusations tendancieuses qui ciblent le journal aujourd’hui sur la base d’un prétexte futile ».
  • 12-09-2021
    -Figure du petit écran libanais et arabe pour avoir animé entre autres l’émission “Qui veut gagner des millions” dans sa version arabe sur la chaîne saoudienne MBC entre 2004 et 2010, Georges Cordahi fait partie du lot des ministres proches des Marada. En 2011, M. Cordahi a été débarqué de la MBC pour avoir publiquement affiché son soutien au président syrien Bachar el-Assad. Il rejoindra par la suite la chaîne al-Mayadeen, proche du régime syrien et du Hezbollah. Il y a quelques jours il avait fêté les 30 ans de la chaîne aux cotés de ses collègues. De confession chrétien maronite, Georges Cordahi est né en 1950 et est père de 3 enfants. Il est titulaire d’une licence en droit et sciences politiques de l’Université libanaise suite à quoi il a débuté sa carrière au sein de divers médias dont TéléLiban et le journal “Lisan Al Hal” avant de rejoindre en 1979 l’équipe de Radio Monte Carlo à Paris, puis Radio Al Sharq à Paris, puis MBC FM Radio à Londres.
  • 11-09-2021
    -Le site d’informations en ligne Maghreb Emergent, lance un appel à participation pour la quatrième édition du Prix Ali Bey Boudoukha pour le dernier trimestre de l’année. Le Prix Ali Boudoukha récompense depuis son lancement en 2014, le meilleur article d’investigation. « Le prix, au nom du co-fondateur de Maghreb Emergent, le défunt journaliste Ali Boudoukha, récompense une année sur deux, les enquêtes de presse qui auront contribué à dévoiler des affaires d’intérêt public ou à mettre en lumière des thèmes de société peu visibles aux yeux de l’opinion » précise le communiqué. Les organisateurs du concours indiquent qu’une nouveauté marquera cette édition 2021. Le prix récompensera également les lanceurs d’alerte
  • 08-09-2021
    -10 000 ème n° du quotidien arabophone El Khabar