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  • 30-09-2021
    -Le ministre français de l'intérieur Gérald Darmanin conditionne la levée des restrictions relatives à la délivrance des visas pour les Algériens, les Tunisiens et les Marocains par le retour au laisser passer consulaire aux ressortissants de ces pays en situation irrégulière en France. "A la demande du Président de la République, la France a drastiquement réduit le nombre de visas accordés aux Algériens, Marocains et Tunisiens tant que ces pays refuseront le retour de leurs compatriotes en situation irrégulière sur notre sol", a déclaré hier devant le parlement. La réponse de Gérald Darmanin intervenait alors l'Algérie a vivement protesté contre cette mesure en convoquant l'ambassadeur de la France à Alger "pour lui notifier une protestation formelle du Gouvernement algérien suite à une décision unilatérale du Gouvernement français affectant négativement la qualité et la fluidité de la circulation des ressortissants algériens à destination de la France". Le représentant du gouvernement français insiste ainsi sur cette condition à l'adresse des trois pays du Maghreb ce "document exceptionnel de voyage délivré à tout ressortissant algérien, marocain ou tunisien non immatriculé, pour lui permettre de rentrer en Algérie, en cas de perte ou de vol de son passeport"............................................................................... -- Lors d’une rencontre jeudi dernier avec des jeunes – binationaux, Algériens ou français d’origine algérienne -, le président français Emmanuel Macron, a eu, selon le récit qu’en fait le journal Le Monde, des jugements particulièrement tranchés sur le système algérien, la nation algérienne et l’histoire. Le président français qui a évoqué ce qu’il appelle une «haine de la France » a affirmé que le problème ne se posait pas avec la «société algérienne dans ses profondeurs mais du système politico-militaire qui s’est construit sur cette rente mémorielle. On voit que le système algérien est fatigué, le Hirak l’a fragilisé. J’ai un bon dialogue avec le président Tebboune, mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur». Au sujet de la question de visas – la France a annoncé la réduction de 50% de l’octroi des visas aux Algériens -, le président français affirme que cela ciblera surtout le « milieu dirigeant ». « Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement ». L’objectif, a-t-il dit, indique le Monde est de dire aux «dirigeants » que « si vous ne coopérez pas pour éloigner des gens qui sont en situation irrégulière et dangereux, on ne va pas vous faciliter la vie ». Macron veut écrire l’histoire en arabe pour contrer la « version turque »! A propos de l’histoire, le président français s’en prend à une «histoire officielle » algérienne qui serait, selon lui, « totalement réécrite » et qui ne «s’appuie pas sur des vérités » mais sur un discours qui « repose sur une haine de la France ». Emmanuel Macron a appelé une production éditoriale, en arabe et « plus offensive …portée par la France » pour contrer au Maghreb une « désinformation » et « propagande » qui serait portées par les Turcs. Le président français se hasarde aussi sur le terrain de la contestation de l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation. « Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ? Ça, c’est la question. Il y avait de précédentes colonisations. Moi, je suis fasciné de voir la capacité qu’a la Turquie à faire totalement oublier le rôle qu’elle a joué en Algérie et la domination qu’elle a exercée. Et d’expliquer qu’on est les seuls colonisateurs, c’est génial. Les Algériens y croient.» Même s’il s’inscrit clairement – tout comme les restrictions sur les visas – dans une campagne électorale largement entamée en France, ces propos du président français sont sans précédent et devraient provoquer des polémiques et probablement une forte crispation des relations entre Alger et Paris.
  • 28-09-2021
    -La décision de la France de durcir les conditions de délivrance de visas aux ressortissants algériens est "disproportionnée" et "malencontreuse", a déploré mardi Amar Belani, envoyé spécial chargé de la cause du Sahara Occidental et des pays du Maghreb Arabe. "Nous prenons acte de cette décision disproportionnée et nous la déplorons", a déclaré M. Belani à l'APS. "Dans la forme, elle est malencontreuse car elle intervient à la veille du déplacement d’une délégation algérienne à Paris dans le but de faire le point sur tous les cas en suspens et de déterminer le mode opératoire le plus satisfaisant en vue de renforcer la coopération dans le domaine de la gestion de l’immigration irrégulière", explique l'envoyé spécial. Et " sur le fond, la dimension humaine est au cœur des spécificités de la relation algéro-française et du partenariat d’exception qui lie les deux pays", précise -t-il ajoutant que " la gestion des flux humains postule une coopération franche et ouverte et elle suppose une gestion commune dans un esprit de partenariat et non pas de fait accompli qui relève de considérations unilatérales propres à la partie française". Le gouvernement français a décidé de durcir les conditions d'obtention des visas à l'égard de l'Algérie, de la Tunisie et du Maroc évoquant le "refus" de ces trois pays de délivrer les laisser-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France. "C'est une décision drastique, c'est une décision inédite", a reconnu mardi le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal.
  • 27-09-2021
    -La France va durcir les conditions d'octroi des visas à l'égard du Maroc, de l'Algérie (de 50%) et de la Tunisie (de 30%) face au refus de « ces pays de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France », a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal. Intervenant sur les ondes de la radio française Europe 1, Gabriel Attal confirme la baisse du nombre de visas délivrés aux Algériens, Marocains et Tunisiens en réponse aux obstructions des autorités de ces pays dans les procédures d'expulsions : "On met cette menace à exécution C'est une décision drastique, c'est une décision inédite, mais c'est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n'acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France", a t-il justifié.L'attitude de ces pays "freine l'efficacité des reconduites effectives" à la frontières une fois les obligations de quitter le territoire français délivrés, " poursuit le porte parole du Gouvernement français. Sur les 6 premiers mois de l’année 2020, environ 63.000 visas ont été délivrés, pour 96.000 demandes, soit un taux de délivrance de 65%. Un chiffre qui a augmenté sur les 6 premiers mois de l’année 2021 pendant lesquels plus de deux demandes de visas sur trois émanant de l’Algérie ont été satisfaites par la France. Emmanuel Macron a donc demandé aux services consulaires du Quai d’Orsay de délivrer pour les 6 prochains mois, 31.500 visas maximum, soit une division par deux. L’année 2019 avait d’ailleurs atteint des records avec 275. 000 visas accordés à l’Algérie. La France a donc choisi d’appliquer une mesure de rétorsion rendue possible par le code communautaire de Schengen. Le refus des pays du Maghreb de reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière ne semble être qu’un prétexte. Cette décision drastique permet à Macron de corriger son bilan migratoire. un sujet sensible pour les Présidentielles française de 2022. Macron, à qui le temps fait défaut sur ce dossier a décidé de durcir drastiquement les conditions d’octroi des visas pour les Maghrébins. Pour les six premiers mois de l’année 2021, la France a émis 7731 décisions de quitter le territoire français. Les autorités algériens, n’ont pour leur part, délivré que 31 laissez-passer consulaire. Seules 22 expulsions ont été réellement effectuées soit un taux de 0,2%. Pour la même période, ils ont été 11 815 Algériens à demander des visas pour la France, 8726 demandes ont été acceptées, soit un taux de 74%. Avant la pandémie du Covid et la fermeture des frontières, sur 504.173 visas demandés par les Algériens, 274 555 ont été délivrés soit un taux de 54%
  • 26-09-2021
    -Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a affirmé, dimanche à Alger, que le recensement général de la population et de l'habitat sera parachevé avant la fin du premier semestre de 2022. Dans son allocution de clôture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, lancés samedi à Alger, le Premier ministre a indiqué que cette opération permettra de déterminer le nombre d'habitants, mais aussi les caractéristiques démographiques et les données exactes sur les indices réels de la croissance économique. Il a expliqué que cette opération donnera "une nouvelle dimension de développement pour le citoyen dans les plans de développement et socioéconomiques".
  • 14-09-2021
    -En Algérie, le phénomène de la harga n’a jamais disparu, même après le durcissement de la loi contre l’acte de quitter l’Algérie clandestinement. Au contraire, il ne cesse de prendre de l’ampleur. Plus de 700 candidats à l’émigration clandestine, dont plus de 600 Algériens – hommes, femmes et enfants – ont été interceptés, depuis samedi dernier (11/9) , par la Guardia civile espagnole dans différentes villes côtières, dont Almería, Murcia, Alicante et les îles Baléares. Ceux qui n’ont pas été interceptés par la Garde civile pourraient être plus nombreux.» C’est ce qu’a rapporté, mardi 14/9 sur sa page Facebook, Francisco Jose Clemente Martin du Centre international d’identification des migrants disparus (CIPIMD) et membre de l’ONG Heroes Del Mar. A bord de quelque 60 embarcations artisanales et rapides, ils ont largué les amarres à partir de plusieurs plages de l’ouest du pays.
  • 08-09-2021
    - Selon un rapport des Nations unies, l’année de la pandémie est marquée par une hausse de la faim dans le monde. Plus de la moitié du nombre total de personnes sous-alimentées se trouve en Asie (418 millions de personnes) ; plus d'un tiers (282 millions) en Afrique ; et une proportion plus faible (60 millions) en Amérique latine et dans les Caraïbes.