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-Le ministre français de l'intérieur Gérald Darmanin conditionne la levée des restrictions relatives à la délivrance des visas pour les Algériens, les Tunisiens et les Marocains par le retour au laisser passer consulaire aux ressortissants de ces pays en situation irrégulière en France. "A la demande du Président de la République, la France a drastiquement réduit le nombre de visas accordés aux Algériens, Marocains et Tunisiens tant que ces pays refuseront le retour de leurs compatriotes en situation irrégulière sur notre sol", a déclaré hier devant le parlement. La réponse de Gérald Darmanin intervenait alors l'Algérie a vivement protesté contre cette mesure en convoquant l'ambassadeur de la France à Alger "pour lui notifier une protestation formelle du Gouvernement algérien suite à une décision unilatérale du Gouvernement français affectant négativement la qualité et la fluidité de la circulation des ressortissants algériens à destination de la France". Le représentant du gouvernement français insiste ainsi sur cette condition à l'adresse des trois pays du Maghreb ce "document exceptionnel de voyage délivré à tout ressortissant algérien, marocain ou tunisien non immatriculé, pour lui permettre de rentrer en Algérie, en cas de perte ou de vol de son passeport"............................................................................... -- Lors d’une rencontre jeudi dernier avec des jeunes – binationaux, Algériens ou français d’origine algérienne -, le président français Emmanuel Macron, a eu, selon le récit qu’en fait le journal Le Monde, des jugements particulièrement tranchés sur le système algérien, la nation algérienne et l’histoire. Le président français qui a évoqué ce qu’il appelle une «haine de la France » a affirmé que le problème ne se posait pas avec la «société algérienne dans ses profondeurs mais du système politico-militaire qui s’est construit sur cette rente mémorielle. On voit que le système algérien est fatigué, le Hirak l’a fragilisé. J’ai un bon dialogue avec le président Tebboune, mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur». Au sujet de la question de visas – la France a annoncé la réduction de 50% de l’octroi des visas aux Algériens -, le président français affirme que cela ciblera surtout le « milieu dirigeant ». « Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement ». L’objectif, a-t-il dit, indique le Monde est de dire aux «dirigeants » que « si vous ne coopérez pas pour éloigner des gens qui sont en situation irrégulière et dangereux, on ne va pas vous faciliter la vie ». Macron veut écrire l’histoire en arabe pour contrer la « version turque »! A propos de l’histoire, le président français s’en prend à une «histoire officielle » algérienne qui serait, selon lui, « totalement réécrite » et qui ne «s’appuie pas sur des vérités » mais sur un discours qui « repose sur une haine de la France ». Emmanuel Macron a appelé une production éditoriale, en arabe et « plus offensive …portée par la France » pour contrer au Maghreb une « désinformation » et « propagande » qui serait portées par les Turcs. Le président français se hasarde aussi sur le terrain de la contestation de l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation. « Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ? Ça, c’est la question. Il y avait de précédentes colonisations. Moi, je suis fasciné de voir la capacité qu’a la Turquie à faire totalement oublier le rôle qu’elle a joué en Algérie et la domination qu’elle a exercée. Et d’expliquer qu’on est les seuls colonisateurs, c’est génial. Les Algériens y croient.» Même s’il s’inscrit clairement – tout comme les restrictions sur les visas – dans une campagne électorale largement entamée en France, ces propos du président français sont sans précédent et devraient provoquer des polémiques et probablement une forte crispation des relations entre Alger et Paris.