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Justice (et Droit)

Journe du Mardi 22/09/2021

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- Le procès de Ali Ghediri poursuivi pour "participation en temps de paix à une entreprise visant à fragiliser le moral de l'Armée nationale populaire (ANP)", a débuté ce mercredi au tribunal de Dar El Beida, à Alger. Lors de l'audition de l'accusé, le juge de siège lui a posé des questions sur le contenu de trois articles qu'il avait rédigé entre 2015 et 2018 et l'objectif de ces contributions, d'autant que l'un d'eux véhiculait une atteinte au moral de l'institution militaire. Répondant aux questions du juge, Ali Ghediri a indiqué avoir évoqué dans ces articles "des questions liées à l'institution militaire" et avoir "respecté le devoir de réserve prévu par la loi", estimant que "ces articles constituaient une contribution, à titre personnel, qui reflétait ses convictions et sa perception de la situation dans le pays". Concernant l'article paru le 25 décembre 2018 sous forme d'entretien au quotidien "El Watan", Ghediri a expliqué que cet entretien tournait autour de "la crise politique du pays et les manouvres de certaines parties visant à imposer un cinquième mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika", ajoutant qu'il s'était contenté dans son entretien de "répondre aux questions du journaliste, ni plus ni moins", citant des passages dudit l'entretien. Lors de la même audience, a comparu également le dénommé "K.H" poursuivi pour "faux et usage de faux, usurpation d'identité, intelligence avec des parties étrangères et atteinte au moral de l'Armée nationale populaire". Les questions du juge ont focalisé sur les visées de l'usurpation par l'accusé, d'une deuxième identité autre que la sienne et la falsification d'une carte d'identité utilisée pour son travail, en tant que chef de parti politique nommé " Parti de l'Algérie de demain". L'accusé a reconnu après avoir tenté de nier les faits, qu'il avait remis 30.000 Da, à un individu pour lui préparer la carte falsifiée. Les questions ont également concerné la nature des investissements qu'effectue l'accusé et par lesquels il a établi des relations avec des pays étrangers, des ambassadeurs accrédités en Algérie et des personnalités étrangères suspectes, insistant sur ses propos, à savoir, "des relations établies pour un intérêt économique et pour conclure des transactions dans le domaine de l'investissement industriel et commercial". Répondant à une question sur la nature de sa relation avec l'accusé Ali Ghediri, le dénommé "K.H." a indiqué l'a rencontré par hasard dans un restaurant de la capitale. Une rencontre, a-t-il poursuivi, suivie par d'autres visites répétées de Ghediri au siège du parti sis dans la commune de Mohammadia, des déclarations contradictoires avec celles tenues par Ghediri devant la Police judiciaire et selon lesquels c'est bien "K.H" qui l'avait contacté et avait demandé à le voir. S'agissant de la visite effectuée par Ali Ghedir, en compagnie de l'accusé dans la maison de l'ancien ministre de l'Intérieur, le défunt Nouredine Yazid Zerhouni, "K.H" a précisé que cette visite avait été effectuée dans le cadre des "démarches de la candidature de Ghediri à l'élection présidentielle". Le juge de siège a également évoqué la nature du travail de l'accusé "K.H" qui possède plus de 20 sociétés d'investissement, outre le fait d'être chef d'un parti politique. L'accusé a usé de faux-fuyants pour éviter de dévoiler l'objectif réel de double activité. Retraité de l'ANP, le Général-major Ali Ghediri est en détention depuis juin 2019 pour "participation en temps de paix à une entreprise visant à fragiliser le moral de l'Armée"…………………………………………………………………… -Le tribunal de Dar El Beida a connu ce mercredi un moment fort, à la faveur l'ouverture du procès du général Ali Ghediri qui comparaissait enfin , aprés plus de deux ans de détention provisoire. Le candidat à la présidentielle d'avril 2019 s'est vu requérir par le procureur de la République une réclusion criminelle de 7 ans de prison ferme. Le Général Ali Ghediri est poursuivi pour “atteinte au moral des troupes de l’armée dans un temps de paix dans le but de porter atteinte à la défense nationale”. Il est accusé aussi d’avoir voulu “impliquer l’institution militaire dans la vie politique ce qui est contraire à la loi”. Il “voulait nuire au moral des troupes de l’armée dans un temps de paix » (entretien au quotidien El Watan datant du25 décembre 2018, selon l'arrêt de renvoi).................................................................................................................... --Le tribunal de Dar El-Beïda (Alger) a rendu dans la soirée du mercredi le verdict du procès de l’ancien candidat à l’élection présidentielle, le général-major à la retraite Ali Ghediri en le condamnant à une peine de quatre années de prison ferme. Ali Ghediri est poursuivi pour "participation en temps de paix à une entreprise visant à fragiliser le moral de l'Armée nationale populaire (ANP)"………………………………………. - L’ancien commandant de la Gendarmerie nationale, le général Ghali Belkecir, actuellement en fuite à l’étranger, a été condamné par contumace à 20 ans de prison ferme par le tribunal militaire de Blida. Quatre mandats d’arrêt internationaux ont été émis en juin 2020 par le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida contre l’ex-patron de la Gendarmerie, et ce, dans trois affaires de corruption et une pour «détention d’informations et de documents confidentiels dans le but de les mettre à la disposition d’un agent d’un pays étranger», et donc pour «haute trahison». Dans le cadre de ces affaires, plusieurs autres officiers ont été arrêtés. Selon certains témoignages, Ghali Belkecir serait entré en contact avec les services secrets turcs pour négocier son asile politique contre des données détaillées de l’armée algérienne.