Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Histoire

Mois du 09/2020

<< septembre 2020 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
29 30 31 1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 1 2



  • 04-09-2020
    -Pierre Audin, le fils de Maurice Audin, est désormais Algérien sur papier. Il va se faire délivrer un passeport prochainement. Selon lui, le décret de naturalisation le concernant servira surtout à faciliter les démarches administratives. “C’est un peu curieux de dire que je suis naturalisé car je suis déjà Algérien par ma mère qui avait obtenu la nationalité algérienne à la suite d’un décret signé le 4 juillet 1963. N’étant pas musulmane, elle n’est pas devenue automatiquement Algérienne à l’indépendance. Il a fallu qu’elle fasse des pieds et des mains pour être naturalisée”, fait savoir Pierre Audin. Lui aussi a dû patienter deux ans pour avoir une réponse à sa demande de passeport et bénéficier pour cela d’un décret de naturalisation. “L’Algérie est mon pays. C’est là où je suis né et où j’ai vécu enfant. Je ne suis pas forcément très satisfait de ce qui s’y passe actuellement. Mais il est tout à fait normal que j’aie le passeport de mon pays.” En se naturalisant Algérien, le fils de Maurice Audin, arrêté par l’armée française pendant la bataille d’Alger en 1957, espère aussi faire avancer l’affaire de la disparition de son père. “Dans ce dossier, le président français a fait un certain nombre de choses.
  • 03-09-2020
    - Par décret présidentiel du 6 Moharram 1442 correspondant au 25 août 2020, est naturalisé algérien, dans les conditions de l'article 11 de l'ordonnance n° 70-86 du 15 décembre 1970, modifiée et complétée, portant code de la nationalité algérienne, la personne dénommée ci-après, AUDIN Pierre, né le 28 avril 1957 à Alger (wilaya d'Alger)(Joradp n° n51 en date du 31 août 2020)
  • 02-09-2020
    Le journal Le Monde vient de révéler en effet que c’est l’armée française qui bloque la déclassification de ces documents historiques qui auraient pu permettre découvrir les horreurs de la colonisation mais surtout leurs auteurs. «L'armée française , selon le journal Le Monde , est plutôt hostile à l'ouverture des archives sur tous les disparus de la guerre d’Algérie, français et algériens, civils et militaires contrairement aux recommandations d'Emmanuel Macron», écrit Le Monde dans son édition de ce mercredi dans un long article intitulé «L’affaire Audin, la mémoire et l’honneur» Le journal pointe le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) qui lit-on «n’a pas entendu le message présidentiel de la même oreille que les historiens» Il révèle ainsi que cet organisme placé sous la tutelle de Matignon a renforcé au début de l’année 2020, «un aspect d’une instruction générale interministérielle (IGI) datant de 2011, qui décrète que tout document frappé d’un tampon «secret-défense» doit être soumis à une demande de levée de ce secret, document par document». Pourtant, explique Le Monde : une loi de 2008 dispose qu’au delà de cinquante ans – c’est le cas de la guerre d’Algérie –, «les archives sont librement accessibles à qui en fait la demande». L'armée française qui de fait tord le cou à un engagement solennel du président Macron, justifie son refus de déclassifier ces documents, par un prétendu «risque terroriste en dévoilant les plans de certains bâtiments publics et officiels». Un argument spécieux aux yeux des historiens, qui pointent une «énième tentative de dissimulation d’épisodes non assumés».