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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

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  • 29-08-2025
    -Après des mois de condamnations et d’appels à des actions concrètes, la Turquie a finalement franchi le pas en annonçant une position radicale : la rupture totale de ses relations commerciales avec l’entité sioniste et la fermeture de son espace aérien à ses avions. Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a annoncé, hier vendredi, que son pays avait décidé d'interrompre tout commerce avec l'entité sioniste et de fermer son espace aérien aux avions de l'occupant qui poursuit son agression génocidaire contre Ghaza. La Turquie a interrompu tout commerce avec l'entité sioniste, fermé son espace aérien à ses avions et interdit aux navires turcs de se rendre dans les ports de l'occupant, a déclaré le chef de la diplomatie turque lors d’une session extraordinaire du Parlement sur Ghaza, cité par l'agence de presse turque Anadolu. Condamnant à cette occasion les agressions continues de l'entité sioniste contre Ghaza et le déplacement forcé de ses populations, Fidan a souligné que l'entité sioniste « commet un génocide à Ghaza depuis deux ans, en ignorant les valeurs humanitaires fondamentales sous les yeux du monde ». Le ministre a, dans ce contexte, condamné les frappes sionistes contre les pays de la région, déclarant que les attaques « irréfléchies » de l'entité sioniste sur Ghaza, le Liban, le Yémen, la Syrie et l’Iran « sont le signe le plus clair d’une mentalité terroriste défiant l’ordre international »................................................ -- Les ÉtatsUnis, via un communiqué du département d’Etat, ont indiqué ce vendredi «rejeter et révoquer les visas des membres de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de la présidence palestinienne avant la prochaine Assemblée générale des Nations unies». 80 responsables et dirigeants, dont le président Mahmoud Abbas, sont concernés par l’interdiction ou la révocation.
  • 27-08-2025
    -Suite à des allégations fallacieuses de la représentation diplomatique française en Algérie concernant l’accréditation d’agents diplomatiques et consulaires français en Algérie, le chargé d’affaires de l’ambassade de la République française à Alger a été convoqué le 27 août 2025 au siège du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines par le Directeur-Général du Protocole, a indiqué un communiqué du ministère. Il a été signifié à l’occasion, au chargé d’affaires de l’ambassade de France, qu’il y a eu un «grave manquement aux usages diplomatiques, les plus solidement établis» dans le communiqué publié par l’ambassade française, lequel, autant dans la forme que dans le fond, «était inacceptable en ce qu’il contenait une présentation tendancieuse des faits et qu’il s’adressait directement à l’opinion publique algérienne, pour incriminer devant elle une prétendue responsabilité exclusive et entière du ministère des Affaires étrangères dans la non-accréditation d’agents diplomatiques et consulaires français en Algérie», souligne le communiqué. Dans la forme, «cette manière d’agir de l’ambassade n’est pas tolérable, en ce qu’elle viole l’esprit et la lettre de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961», et, dans le fond, «il a été rappelé au diplomate français qu’il était personnellement le mieux informé des tenants et des aboutissants de cette situation»......................................... --La participation de l'armée sahraouie au Sommet des chefs d'état-major africains, tenu du 25 au 27 août derniers à Abuja (Nigeria), apporte un nouveau démenti à la propagande marocaine sur le prétendu rétrécissement des horizons de la cause sahraouie. À l'invitation du chef d'état-major nigérian, le général Christopher Musa, le ministère sahraoui de la Défense a pris part au sommet avec une délégation conduite par le membre de l'état-major, le directeur central de l'inspection, El Fadel Mohamed Breica. L’occasion a été également celle d’échanges «fructueux» entre les représentants de la RASD et des délégations des armées africaines. La même source ajoute que lors du même sommet, «le représentant de l'armée d'occupation marocaine s'est retrouvé côte à côte avec le représentant sahraoui, qui a pris une photo souvenir avec les participants», contrecarrant ainsi les vaines tentatives marocaines visant à enterrer la cause du peuple sahraouie par une propagande acharnée contre ses représentants légitimes
  • 26-08-2025
    -Deux-cent-neuf (209) anciens ambassadeurs et hauts fonctionnaires de l'Union européenne, ont adressé une lettre ouverte aux institutions de l'Union européenne (UE), les appelant à prendre des mesures "concrètes" pour faire pression sur l'occupation sioniste pour arrêter sa guerre génocidaire dans la bande de Ghaza. "La famine anthropique est maintenant présente dans l'ensemble des quartiers de Ghaza, où un demi-million de personnes sont confrontées à la faim, à la misère et à la mort", ont souligné les signataires, déplorant la mort en martyrs de plus de 200 Palestiniens, dont plus de 60 enfants, à cause de la malnutrition. "La malnutrition menace actuellement la vie de 132.000 enfants de moins de cinq ans jusqu'en juin 2026, et d'ici la fin septembre 2025, on estime que 640.000 personnes seront confrontées à des niveaux catastrophiques d'insécurité alimentaire", ont-ils prévenu dans leur lettre ouverte. Ils ont relevé que l'insuffisance de l'accès humanitaire à Ghaza a été aggravée par le fait que le gouvernement de l'occupation sioniste a "continué d'empêcher l'Office des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et 100 autres ONG internationales de fournir de l'aide depuis le 2 mars, et de bloquer les livraisons d'autres fournisseurs traditionnels expérimentés, tout en donnant la priorité à la militarisation de l'aide fournie, ce qui a entraîné la mort ou la blessure de milliers de Palestiniens désespérés et affamés cherchant à obtenir cette aide". Ils ont également dénoncé l'approbation par le gouvernement de l'entité sioniste des plans pour la construction de 3400 logements dans la zone E1 en Palestine et les agressions des colons en Cisjordanie occupée. Les diplomates ont exprimé à cet effet, leur "profonde déception" de voir que l'UE n'a pris "aucune mesure concrète", face à la dégradation de la situation à Ghaza, pour faire pression sur l'entité sioniste afin qu'elle mette fin à sa guerre brutale, reprenne l'aide humanitaire vitale des principaux donateurs et mette fin à son occupation illégale à la fois à Ghaza et en Cisjordanie........................................................................ -L'ambassade de France à Alger tente de se dédouaner auprès de l'opinion en annonçant à travers un communiqué, publié ce mardi 26 août, une réduction du nombre de rendez-vous disponibles auprès du prestataire Capago, chargé de recevoir les demandes de visas instruites par les trois consulats français, à Alger, Oran et Annaba. Moins de rendez-vous de demandes de visas signifie moins ou pas de visa pour les Algériens, sauf pour quelques cas concernant le renouvellement des visas et les demandes de visas d'études pour la France. L'ambassade de France à Alger explique à travers son communiqué que la réduction du traitement du volume des demandes de visas est due à la réduction des effectifs de l'ambassade, notamment des consulats d'Alger, Oran et Annaba. Une réduction d'un tiers des effectifs à partir du 1er septembre, parce que «le ministère algérien des Affaires étrangères n'a pas donné suite à l'essentiel des demandes de visas d'accréditation sollicités pour ces personnels», relèvent les termes du communiqué en question. Laissant croire en filigrane que la faute repose sur le ministère algérien des Affaires étrangères, alors qu'en réalité le problème est plus profond et le refus du côté algérien de donner suite aux demandes de visas d'accréditation de ce personnel n'est qu'une action des autorités algériennes engagée dans le cadre de la réciprocité. L'on rappelle l'arrestation et la mise en détention d'un agent consulaire algérien, avec deux autres ressortissants algériens, dans une affaire farfelue, montée de toute pièce, en avril dernier, par le ministre de l'Intérieur pour torpiller la relance des relations bilatérales après l'entretien téléphonique entre les Présidents Tebboune et Macron, appuyé par une visite du ministre français des Affaires étrangères jugée constructive. L'ambassadeur de France à Alger a été convoqué pour recevoir les protestations des Autorités algériennes sur «la forme» et sur «le fond» de l'affaire, notamment l'absence de «notification par le canal diplomatique», exigeant de ce fait la libération de l'agent consulaire. Constatant qu'aucune action n'a été engagée dans ce sens par les autorités françaises, pour ne pas dire que la situation n'a fait qu'empirer, l'Algérie avait décidé d'expulser 12 agents consulaires français, dont certains sont fonctionnaires du ministère français de l'Intérieur. Et, au lieu de faire une pause et trouver une solution à cette crise diplomatique, la France a expulsé un même nombre d'agents consulaires algériens. Puis, d'autres problèmes diplomatiques sont venus s'y greffer, à l'enseigne de l'empêchement des agents algériens de prendre possession de la valise diplomatique au niveau des aéroports français, entraînant une réaction de réciprocité de la part de l'Algérie, ainsi que l'exigence par la France d'un visa pour les Algériens détenteurs de passeports diplomatiques, également opposé à la réciprocité par le côté algérien. Sans oublier cette lettre du président Macron, adressée à son Premier ministre, où il lui demande clairement «plus de fermeté» vis-à-vis de l'Algérie. En somme, on est arrivé à cette réduction du personnel dans les consulats français, qui entraîne une réduction des visas pour les Algériens. Une réduction, comme par hasard, fortement réclamée par une certaine classe politique française depuis bien longtemps. Dans son communiqué, la représentation diplomatique française à Alger explique que la crise entre la France et l'Algérie aura pour effet une «réduction significative» de ses effectifs et des trois consulats généraux dès le 1er septembre prochain, une situation qui aura «notamment pour conséquence une capacité limitée à instruire les demandes de visas pour la France». Ajoutant que face à cette situation, les consulats d'Alger, Oran et Annaba sont en «train de se réorganiser pour accorder la priorité des services aux Français, aux demandes de renouvellement de visas et aux demandes de visas d'études en France», selon le communiqué.
  • 24-08-2025
    -Chargé par le président de la République, le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, est arrivé, hier, à Djeddah (Arabie saoudite), pour prendre part aux travaux de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), prévue aujourd’hui. Selon un communiqué du MAE, cette rencontre, à laquelle a appelé la République de Turquie, en sa qualité de présidente en exercice du Conseil ministériel de l'OCI, sera consacrée à l'examen des «graves» développements que connaît la cause palestinienne, en particulier, et la région du MoyenOrient, en général, au regard de la «poursuite de la guerre génocidaire» à Ghaza, des plans israéliens visant à «réoccuper militairement» l'enclave et à «déporter» sa population et du projet expansionniste israélien qui «menace la région tout entière»................................ -Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chemseddine Hafiz, et l’ archevêque d’Alger, le cardinal Jean-Paul Vesco lancent un appel conjoint à la fraternité entre la France et l’ Algérie. Ces deux leaders religieux ont publié hier dans le journal Le Monde une tribune commune, qui se veut un plaidoyer pour rebâtir des relations apaisées entre les rives de la Mediterranée. Au-delà de sa connotation religieuse, le message inédit des deux responsables, a une dimension politique, qui se veut une interpellation adressée aux deux pays à renouer avec le dialogue, face à « la grave crise qui obscurcit aujourd’hui les relations entre la France et l’Algérie »....................................... -Le roi des Pays-Bas Willem-Alexander a accepté la démission de quatre ministres et quatre secrétaires d’État par intérim du parti Nouveau Contrat social (NSC), ayant pris leur démission en raison de désaccords sur l’introduction de sanctions contre Israël. C’est ce qu’indique dans un communiqué de la maison royale. « Le soir du vendredi 22 août, Sa Majesté a été informée par le premier ministre par intérim Dick Schoof qu’à l’issue d’une réunion du gouvernement, les membres du gouvernement du parti NSC avaient demandé leur démission immédiate. Sur recommandation du chef de cabinet, le roi a accepté leur démission de ces membres le jour même », indique le document. Parmi les démissionnaires figure le ministre des Affaires étrangères par intérim, Caspar Veldkamp. Par ailleurs, le vice-premier ministre par intérim Eddy van Hijum, la ministre de l’Intérieur par intérim Judith Outermark et le ministre de l’Éducation par intérim Eppo Bruins et quatre secrétaires d’État.
  • 23-08-2025
    -L’Algérie a fermement condamné les politiques et pratiques de l'entité sioniste contre le peuple palestinien, notamment l'arme de la famine qu'elle emploie contre la population de la bande de Ghaza, dans le cadre de la guerre d'extermination qu'elle mène dans cette partie des territoires palestiniens occupés, rapporte un communiqué publié, par le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines
  • 22-08-2025
    -L'IPC, un organe de l'ONU a officiellement déclaré, vendredi, la famine à Ghaza, annonçant que plus de 500.000 personnes dans la bande de Gaza sont désormais confrontées à des « conditions catastrophiques », soit le niveau le plus élevé de son classement en matière d'insécurité alimentaire, « caractérisé par la famine, la misère et la mort ». La principale conclusion à tirer de cette annonce de l'IPC, est que Ghaza n'est plus menacée de famine mais que c'est déjà une réalité. Cette situation concerne particulièrement le gouvernorat de Ghaza, qui comprend la ville de Ghaza et ses environs immédiats, où l'IPC a constaté que 30% de la population est confrontée à des conditions catastrophiques, et 50% à une «situation d'urgence», le niveau inférieur. Les conditions dans le gouvernorat du nord de Ghaza sont «aussi graves, voire pires, que dans le gouvernorat de Ghaza», affirme encore l'IPC, précisant qu'en raison du manque de données, dû au bouclage de cette région par les forces d'occupation sionistes, l'organisme n'est pas en mesure de classer cette zone.
  • 21-08-2025
    - Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a procédé, le 19 août courant, à la publication d’un avis dans le journal officiel de la République française portant sur la suspension de l'Accord algéro-français de 2013 relatif à l’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service. Cet avis attribue à la partie algérienne la responsabilité de la suspension dudit Accord, en indiquant que l’Algérie a cessé de l’appliquer à compter du 11 mai 2025. Approchée à ce sujet, une source du ministère algérien des Affaires étrangères a souligné le caractère mensonger de l’assertion française. En effet, on a précisé que les restrictions à l’accès au territoire français, imposées aux titulaires de passeports diplomatiques et de service algériens, ont été annoncées par la partie française elle-même dès le mois de février dernier. Ces mesures ont, en leur temps, été dénoncées par la partie algérienne à travers un communiqué officiel du ministère des Affaires étrangères daté du 26 février 2025. A cet égard, la source du ministère a rappelé que c’est bien le 13 février 2025 qu’un premier titulaire de passeport diplomatique algérien a été interdit d’accès au territoire français. Ce précédent a été suivi d’un second cas intervenu, quant à lui, le 26 février 2025. Comme l’indiquait alors le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, ces deux cas ont fait l’objet de demandes officielles d’explication adressées aux autorités françaises. Notre source a ajouté qu’en cette affaire, la mauvaise foi de la partie française est manifeste. C’est elle qui assume la responsabilité des premières violations flagrantes de l’Accord en question. La réaction algérienne ne relevait, quant à elle, que de l’application de mesures équivalentes s’inscrivant dans le cadre de la stricte mise en œuvre du principe de réciprocité. La source du ministère des Affaires étrangères a conclu en affirmant que pour la partie algérienne, ce dossier est définitivement clos après la notification, le 7 août dernier, de la dénonciation par l’Algérie de l’Accord algéro-français de 2013 relatif à l’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service.
  • 20-08-2025
    -La coopération aérienne et énergétique, notamment dans le domaine gazier, ainsi que l’innovation, les échanges culturels, la promotion de l’apprentissage de l’anglais, sans oublier les volets militaire et sécuritaire et les questions du Sahara occidental, de la Palestine et de l’aide humanitaire, ont constitué les points saillants de la conférence animée, à Alger, par l’ambassadeur des États-Unis, Élisabeth Aubin. En effet, la diplomate a souligné l’importance des relations «solides» et «croissantes» entre les deux pays, couvrant un large éventail de secteurs, allant de la sécurité à la coopération économique. Plus de 100 entreprises américainessont présentes enAlgérie dans différents secteurs», a-t-elle ajouté, précisant que les investissements étrangers représentent une valeur de 29 %. Les sociétés américaines s’intéressent particulièrement au marché algérien et elles seront là où l’Algérie souhaite qu’elles soient».
  • 19-08-2025
    -En visite en Algérie, le député de La France Insoumise (LFI), Aly Diouara, s’est rendu à la Casbah d’Alger pour honorer la mémoire des combattants de la révolution. Sur les lieux où périrent Ali La Pointe, Hassiba Ben Bouali, Omar Hamadi dit le petit Omar et Mohamed Bouhamidi, dynamités en 1957 par l’armée coloniale française, il a déclaré : «Il me tenait à cœur de fouler humblement cette terre où le sang de tant d’hommes et de femmes a coulé. Cet héritage nous oblige.» Troisième élu LFI à visiter l’Algérie depuis 2024, après Rima Hassan et Sébastien Delogu, Diouara a voulu marquer un geste de recueillement, alors que les relations franco-algériennes traversent une crise inédite.
  • 18-08-2025
    - Le président américain Donald Trump a annoncé l’organisation d’un sommet de paix crucial pour l’Ukraine dans les tout prochains jours. Après avoir rencontré Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, Trump a déclaré avoir entamé les préparatifs pour une rencontre bilatérale entre le président ukrainien et son homologue russe, Vladimir Poutine, suivie d’une réunion trilatérale. Cette initiative a été accueillie positivement par les parties, notamment par le Kremlin, qui s’est montré «ouvert à l’idée» d’amener les négociations à un «niveau supérieur». Le chancelier allemand Friedrich Merz a précisé que la rencontre aurait lieu dans les deux semaines à venir. Cela étant, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé qu’aucun accord à long terme ne serait possible sans le respect des «intérêts de sécurité» de la Russie et des droits des russophones en Ukraine. En parallèle, l’Ukraine se prépare à recevoir des garanties de sécurité de la part de ses partenaires, dont les détails devraient être formalisés sous peu.
  • 16-08-2025
    -Les ministres des Affaires étrangères (AE) de plusieurs pays arabes et musulmans, dont l'Algérie, et les secrétaires généraux de la Ligue arabe, de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont condamné "avec la plus grande fermeté" les déclarations du chef du gouvernement d'occupation sioniste concernant le projet dit du "Grand Israël", affirmant que ces propos constituent "une violation flagrante et grave des règles du droit international" et "une menace directe pour la sécurité nationale arabe, la souveraineté des Etats et la paix et la sécurité régionales et internationales".................................. -L'ONU a salué le "dialogue constructif continu entre les Etats membres", après la rencontre bilatérale entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Les Nations unies "saluent le dialogue constructif continu entre les Etats membres", a déclaré, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à la presse après la rencontre Trump-Poutine. "Les Nations unies sont prêtes à soutenir tous les efforts significatifs" vers la paix, a-t-il ajouté. Donald Trump et Vladimir Poutine ont tenu un sommet de plus de trois heures vendredi, centré notamment sur le conflit en Ukraine, sans avoir pour autant dévoilé de détails sur la teneur des échanges en conférence de presse. Donald Trump a parlé d'une réunion "extrêmement productive", tandis que Vladimir Poutine a évoqué un entretien "constructif". "Nous avons eu une réunion extrêmement productive, et nous nous sommes mis d'accord sur de nombreux points", a déclaré Trump à la presse aux côtés du président russe mais sans livrer de détails. Pour Vladimir Poutine, son entretien avec Donald Trump, sur la base militaire Elmendorf-Richardson en Alaska, s'est déroulé "dans une atmosphère constructive et de respect mutuel". Il a qualifié ces échanges de "très approfondis et utiles". ......................... -Alors que la guerre en Ukraine, qui oppose la Russie à une coalition occidentale dirigée par les États-Unis, s’enlise depuis plus de trois ans, la rencontre sur cet ancien territoire russe a suscité un immense espoir de mettre fin au conflit et de « sauver beaucoup de vies », comme l’a déclaré le président Trump. La rencontre a eu lieu malgré les doutes et les prédictions de ceux qui voyaient le président américain « quitter la table des discussions deux minutes après ». Les pourparlers ont duré près de trois heures et se sont déroulés dans une ambiance que les deux chefs d’État ont qualifiée de « constructive ». Après s’être serré la main devant une bannière affichant « À la poursuite de la paix », ils ont entamé des discussions sur l’Ukraine, l’OTAN, les mesures de sécurité et l’échange de territoires. Une réunion extrêmement productive À l’issue des pourparlers, les deux présidents n’ont pas annoncé de plan de paix concret, mais ont qualifié la rencontre de positive....................................... -Terente et un pays arabes et musulmans, dont l’Algérie, ont déclaré que les déclarations du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu sur sa vision du «grand Israël» constituent une menace pour la sécurité nationale arabe. C’est ce qui ressort d’une déclaration conjointe publiée par les ministres des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, du Royaume de Bahreïn, de la République arabe d’Égypte, de la République de Gambie, de la République d’Indonésie, de la République d’Irak, du Royaume hachémite de Jordanie, de l’État du Koweït, de la République libanaise, de l’État de Libye, de la République du Tchad, de l’Union des Comores, de la République de Djibouti, de la République des Maldives, de la République populaire du Bangladesh, de la République de Mauritanie, du Royaume du Maroc, de la République fédérale du Nigeria, du Sultanat d’Oman, de la République du Pakistan, de l’État de Palestine, de l’État du Qatar, de la République du Sénégal, de la République de Sierra Leone, de la République fédérale de Somalie, de la République du Soudan, de la République arabe syrienne, de la République de Turquie, de la République du Yémen, du Royaume d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du secrétaire général de la Ligue des États arabes, du secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique et le secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. Les ministres ont condamné les déclarations de Benjamin Netanyahu, rapportées par les médias sionistes, concernant le prétendu «grand Israël»
  • 15-08-2025
    -Le centre culturel français d'Alger (et ses annexes) serait, selon la presse anationale (dont L’Expression et El Khabar quoi ont fait leurs Unes) , utilisé par la direction générale de la sécurité extérieure pour recruter des Algériens.
  • 13-08-2025
    -L e Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), principal mouvement indépendan tiste de Nouvelle-Calédonie, a con firmé mercredi rejeter l’accord signé le 12 juillet avec le gouvernement français sur l’avenir institutionnel de cet archipel du Pacifique sud. Ce texte, qui prévoit la création d’un «Etat de la Nouvelle-Calédonie» inscrit dans la Constitution française, avait fait l’objet d’un compromis après dix jours de discussions entre Etat, indépendantistes et loyalistes (non-indépendantistes) à Bougival, près de Paris. Mais il devait être entériné dans le territoire après consultation inter ne de la base au sein de chacun des partis et mouvements signataires. A l’issue d’un congrès extraordi naire, le FLNKS «rejette formelle ment le projet d’accord de Bougival , en raison de son incompatibilité avec les fondements et acquis de notre lutte», a indiqué ce mercredi Dominique Fochi, membre du bu reau politique du FLNKS, lors d’une conférence de presse à Nouméa, la capitale du territoire.
  • 12-08-2025
    -L’ancien diplomate et ex-conseiller à la Sécurité nationale américaine, John Bolton, a appelé à l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental pour préserver la sécurité de la région, relevant que l’absence de règlement de ce conflit aura des répercussions sur la sécurité et la stabilité de l’Afrique et par ricochet, sur celles de l’Europe. Lors d’un entretien accordé, mardi, au journaliste espagnol Santorum pour la Radio «Sahara Occidental Radio Revolucion», Bolton a déclaré : «Ce qui a été entrepris en 1991 était clair : accorder au peuple sahraoui le droit de décider de son propre destin. Ce référendum n’avait pas vocation à diviser un pays en deux, puisque le Maroc et le Sahara occidental ont toujours été deux pays distincts.» Pour l’ancien diplomate, priver ce territoire de l’organisation d’un référendum constitue «une injustice patente». Il estime qu’une «solution juste et durable s’impose», soulignant que «maintenir les Sahraouis dans les camps de réfugiés ne saurait être considéré comme une option acceptable». Il a dit que «le Maroc, bien qu’ayant donné son accord en 1991, refuse la tenue d’un référendum d’autodétermination». Or, les résolutions du Conseil de sécurité sont claires depuis le départ : organiser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Cependant, le Maroc s’appuie sur la politique du fait accompli et entrave ce processus depuis plus de trois décennies. Au-delà du Sahara occidental, Bolton a averti que la question est étroitement liée à la stabilité de la région du Sahel et aux visées expansionnistes du Maroc, «comme le montrent certaines cartes marocaines».
  • 11-08-2025
    -Dénonçant une mesure discriminatoire, en violation flagrante des conventions internationales, qui cible spécifiquement ses diplomates et entrave le fonctionnement normal de ses missions diplomatiques et consulaires, l’Algérie annonce qu’elle lèvera les mesures équivalentes qu’elle a instaurées en stricte application du principe de réciprocité, dès que les badges seront rétablis.................................. -L’ancienne bâtonnière de Nîmes (sud de la France), Khadija Aoudia, a déposé plainte devant la Cour de justice française contre le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour incitation à la haine et à la discrimination. Cette action a été menée au nom d’une association agissant dans les quartiers populaires, en réponse à l’augmentation des actes et discours discriminatoires qu’elle observe sur le terrain. Déposée vendredi dernier, la plainte visant Retailleau, depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Intérieur, rassemble toutes les déclarations jugées discriminatoires, notamment envers les ressortissants musulmans. Me Aoudia, ancienne bâtonnière de Nîmes pour le mandat 2023/2024, soutient que « la seule manière d’éviter le débordement vers la violence, est le droit », car, selon elle, « le droit protège, sanctionne égalitairement sans aucune distinction ». Il s’agit de « propos discriminants à l’encontre notamment des Français de confession musulmane et qui ne sont pas dignes d’un ministre, gardien du respect de la Constitution », précise encore l’avocate....................................................... -Des actions en justice ont été engagées à l'encontre de l'ancienne ministre française, Noëlle Lenoir, après ses graves propos racistes, dans lesquels elle a accusé les Algériens de France d'être de "potentiels terroristes", rapportent des médias. La députée écologiste, Sabrina Sebaihi, a saisi la procureure de Paris au sujet des graves déclarations faites par Noëlle Lenoir, au moment où une association d'Algériens résidant en France a porté plainte contre la chaîne de télévision CNews sur laquelle l'ex-ministre est intervenue. Vendredi dernier, Mme Lenoir (ancienne ministre des Affaires européennes entre 2002 et 2004) a accusé sur CNews les "millions d'Algériens" de France d'être des terroristes potentiels capables de représenter des "risques majeurs", sans que l'animatrice de la chaîne ne la rappelle à l'ordre. La députée écologiste Sabrina Sebaihi a affirmé qu'assimiler des "millions d’Algériens" vivant en France à des criminels ne pouvait être considéré comme une opinion, mais "un délit". Elle a ajouté que la haine et la stigmatisation ne pouvaient être tolérées............................. -L a Nouvelle-Zélande et l’Australie annonceront la reconnaissance officielle, lors de la Semaine des dirigeants des Nations unies à New York fin septembre prochain, de l’État de Palestine, déjà reconnu par les trois quarts des États membres de l'ONU depuis sa proclamation en novembre 1988 en Algérie. Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Winston Peters, a indiqué, que son pays «évaluera soigneusement sa position au cours du mois prochain sur la reconnaissance d'un État de Palestine», selon par un communiqué du gouvernement.............................................................. --Très Saint-Père, veuillez-vous vous rendre à Ghaza et apporter votre lumière aux enfants avant qu’il ne soit trop tard», prie la chanteuse, compositrice, productrice et actrice américaine Madonna dans un message adressé au pape Léon XIV sur le réseau social Instagram lundi 11 août. «Vous êtes le seul d’entre nous à qui l’on ne peut refuser l’entrée. Nous avons besoin que les portes humanitaires soient grandes ouvertes pour sauver ces enfants innocents. Il n’y a plus de temps à perdre», poursuit-elle.
  • 10-08-2025
    -Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a reçu, dimanche au Palais du Gouvernement, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République fédérale de Somalie, Abdisalam Abdi Ali, en visite en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre. A cette occasion, le ministre somalien a transmis "les salutations et l'expression de la haute considération du président de la République fédérale de Somalie, Hassan Sheikh Mohamud, au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ainsi que sa forte volonté d'œuvrer de concert à la promotion des relations entre les deux pays frères en faveur de la paix, de la sécurité et du développement, notamment aux niveaux arabe et africain", précise le communiqué. Le ministre somalien a également informé le Premier ministre des "efforts consentis pour renforcer le processus de rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Somalie", avant d'évoquer "la situation actuelle dans la région de la Corne de l'Afrique", selon la même source........................................ -Le nouveau siège de l'ambassade de la République fédérale de Somalie à Alger a été inauguré ce dimanche soir à Alger, en présence de la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Selma Bakhta Mansouri, et du ministre somalien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdisalam Omar Abdi Ali.
  • 09-08-2025
    -L'Algérie a exprimé sa ferme condamnation et son rejet catégorique des plans sionistes qui hypothèquent l'avenir de la bande de Ghaza, de l'Etat de Palestine et de la paix dans toute la région, exhortant la communauté internationale à assumer les responsabilités qui lui incombent pour mettre fin à ces plans et stopper la guerre génocidaire subie par le peuple palestinien depuis près de deux ans, a indiqué samedi un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines. "Quelques jours seulement après la tenue de la Conférence internationale sur la solution à deux Etats, lors de laquelle la communauté internationale a réaffirmé que cette solution constitue le seul cadre pour parvenir à un règlement juste, durable et définitif du conflit israélo-palestinien, la puissance occupante démontre à nouveau son mépris à l'égard de la volonté et des décisions de la communauté internationale, en planifiant de réoccuper militairement la bande de Ghaza et de déplacer sa population par la force et la contrainte", lit-on dans le communiqué. L'Algérie exprime "sa ferme condamnation et son rejet catégorique de ces plans israéliens qui hypothèquent l'avenir de la bande de Ghaza, de l'Etat palestinien et de la paix dans toute la région", et affirme que "la bande de Ghaza est une partie intégrante du territoire palestinien occupé et un élément authentique indissociable de l'Etat palestinien reconnu par la légalité internationale et revendiqué par la communauté internationale". Aussi, l'Algérie exhorte la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies, à "assumer les responsabilités qui lui incombent pour mettre fin à ces plans israéliens et stopper la guerre génocidaire subie par le peuple palestinien depuis près de deux ans". Tout en insistant sur "la nécessité de répondre rapidement aux priorités urgentes imposées par la situation actuelle, notamment les conditions humanitaires catastrophiques dans la bande de Ghaza", l'Algérie "réaffirme que l'établissement de l'Etat palestinien indépendant et souverain, avec El-Qods pour capitale, constitue un impératif historique inaliénable, imprescriptible et non négociable".............................................. -Un juge d’instruction français a émis le 25 juillet un mandat d’arrêt international contre Salaheddine Selloum, ancien premier secrétaire de l’ambassade d’Algérie à Paris. S. Selloum, qui a occupé ce poste entre 2021 et 2024, est soupçonné d’« appartenance à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de l’un ou plusieurs crimes », selon une source diplomatique à Paris. Le nom de l’ancien diplomate est apparu dans l’information judiciaire ouverte après l’enlèvement d’Amir Boukhors, plus connu sous le nom d’Amir DZ. Ce dernier, qui bénéficie du statut de « réfugié politique » en France, a été “enlevé” en avril 2024 près de son domicile dans le Val-de-Marne. Il a été libéré après avoir été retenu pendant plusieurs heures. Le dossier, initialement géré par le parquet de Créteil, a été repris par le Parquet national antiterroriste (PNAT) et confié à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Plusieurs interpellations ont eu lieu au printemps 2025, conduisant à des mises en examen et des placements en détention provisoire. Selloum est cité parmi les personnes soupçonnées d’avoir eu un rôle dans cette opération. Le mandat d’arrêt international émis à l’encontre de Selloum permet aux autorités françaises de solliciter la coopération d’États tiers afin de localiser et d’arrêter l’ancien diplomate, et, si nécessaire, d’en demander l’extradition. L’instruction en cours porte sur des chefs d’inculpation d’enlèvement et de séquestration, ainsi que sur des qualifications relevant de la législation antiterroriste.
  • 07-08-2025
    -Les Autorités algériennes ont examiné avec beaucoup d’attention la lettre adressée par le Président français à son Premier ministre, ainsi que les explications fournies le 7 août courant au Chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en France par le Quai d’Orsay, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Extraits (Voir texte complet in www.almanach-dz.com- relations internationales- france) "Les Autorités algériennes ont examiné avec beaucoup d’attention la lettre adressée par le Président français à son Premier ministre, ainsi que les explications fournies le 7 août courant au Chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en France par le Quai d’Orsay", note la même source, précisant que "l’examen de ladite lettre et des explications qui l’ont accompagnée autorisent des observations préalables importantes". "En tout premier lieu, et s’agissant de la dégradation des rapports algéro-français, cette lettre exonère la France de l’intégralité de ses responsabilités ............................... "En deuxième lieu, la lettre s’emploie à projeter de la France l’image d’un pays hautement soucieux du respect de ses obligations bilatérales et internationales et de l’Algérie celle d’un Etat en violation continue des siennes. Là également rien n’est plus éloigné de la vérité et de la réalité. En l’espèce, c’est la France qui a contrevenu à sa propre législation interne. ............................. "En troisième lieu, la France, dès la survenance de cette crise de son propre fait, a posé sa gestion en termes de rapports de force. ............................... "Désormais, les visas qui seront accordés aux titulaires français de passeports diplomatiques et de service obéiront, en tous points, aux mêmes conditions que celles que la partie française imposera à leurs homologues algériens". ......................... -Le Chargé d’Affaires de l’ambassade de la République française en Algérie a été convoqué ce jeudi au siège du ministère des Affaires Etrangères par le Directeur des Immunités et Privilèges, indique un communiqué du ministère. A cette occasion, deux notes verbales ont été remises au diplomate français, précise la même source. "La première note verbale a eu pour objet de notifier formellement la dénonciation par la partie algérienne de l’Accord algéro-français de 2013 relatif à l’exemption réciproque des visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service. Cette dénonciation va plus loin que la simple suspension notifiée par la partie française et met définitivement un terme à l’existence même de cet accord", ajoute le communiqué. "En conséquence, et sans préjudice des délais prévus dans l’accord, le Gouvernement algérien a décidé de soumettre, avec effet immédiat, les titulaires de passeports diplomatiques et de service français à l’obligation de visas. Il se réserve, par ailleurs, le droit de soumettre l’octroi de ces visas aux mêmes conditions que celles que le Gouvernement français arrêtera pour les ressortissants algériens. Il s’agit là d’une stricte application du principe de réciprocité qui exprime, avant tout, le rejet par l’Algérie des velléités françaises de provocation, d’intimidation et de marchandage". La seconde note verbale vise, quant à elle, "à informer la partie française de la décision des autorités algériennes de mettre fin à la mise à disposition, à titre gracieux, de biens immobiliers appartenant à l’Etat algérien au profit de l’ambassade de France en Algérie. Cette note annonce, également, le réexamen des baux, considérablement avantageux, contractés par l’ambassade avec les OPGI d’Algérie et invite la partie française à dépêcher une délégation à Alger pour entamer les discussions à ce sujet", souligne le communiqué. "Il y a lieu de rappeler que la représentation diplomatique algérienne en France ne bénéficie d’aucun avantage de cette même nature. En conséquence, l’action algérienne ainsi décidée vise là également à introduire l’équilibre et la réciprocité dans la relation algéro-française globale", conclut la même source............................................................... -Le Mouvement dynamique de la communauté algérienne établie en France (MOUDAF) a dénoncé, ce jeudi, la lettre adressée par le Président français à son Premier ministre et visant l'Algérie, la qualifiant de "dérive stigmatisante et unilatérale". "En ciblant l’Algérie sur les questions migratoires et sécuritaires et en rendant cette lettre publique, le Président français alimente dangereusement les amalgames et légitime les discours stigmatisants à l’encontre de millions de franco-algériens", a écrit le MOUDAF dans un communiqué. Le mouvement dénonce également "une approche punitive, fondée sur la suspension d’accords bilatéraux, la mise en cause des consulats et l’instrumentalisation du dossier migratoire à des fins de pression politique", précisant que "cette stratégie de tension nuit à l’intérêt même des deux peuples". Rappelant que "depuis plusieurs mois, les sorties répétées du ministre de l’Intérieur contre l’Algérie ont préparé le terrain à cette radicalisation", le MOUDAF observe que la lettre du Président français "montre qu’il ne s’agissait pas de dérapages isolés: le chef de l’Etat les valide, les amplifie et les endosse pleinement par un geste politique assumé". "La diaspora algérienne, composée de plusieurs millions de femmes et d’hommes, est pleinement investie dans toutes les strates de la société française: de la santé à l’enseignement, du monde associatif à l’économie, des arts à la recherche et elle n’est ni un problème, ni une menace, mais une richesse commune", affirme le MOUDAF, tout en appelant à "une coopération réciproque, lucide et respectueuse, loin des logiques de chantage ou d’intimidation".
  • 06-08-2025
    -Le président Emmanuel Macron a demandé au gouvernement français de revoir en profondeur les facilités accordées à l’Algérie en matière de visas diplomatiques. Dans une lettre adressée au Premier ministre François Bayrou, datée du mercredi 6 août et révélée par Le Figaro, le chef de l’État appelle à la suspension formelle de l’exemption de visa pour les passeports officiels et diplomatiques algériens, dans le cadre de l’accord bilatéral signé en 2013. Cette décision intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre Paris et Alger. Emmanuel Macron déplore une relation qu’il juge déséquilibrée et souhaite un resserrement de la politique migratoire et diplomatique vis-à-vis de l’Algérie. Il appelle à une attitude plus « ferme » et « déterminée » de la part de la France. Le président invoque notamment le traitement réservé à l’écrivain Boualem Sansal et au journaliste Christophe Gleizes, qui auraient, selon lui, été visés par des mesures hostiles ou discriminatoires en Algérie. Il présente ces cas comme emblématiques d’un durcissement du régime algérien à l’égard des voix critiques, y compris issues de la diaspora ou de partenaires étrangers. Dans sa lettre, Emmanuel Macron demande donc au gouvernement de prendre des mesures supplémentaires pour rééquilibrer la relation bilatérale. Parmi celles-ci figure la remise en question de l’accord signé il y a plus de dix ans, qui permet aux détenteurs de passeports spéciaux algériens d’entrer sur le territoire français sans visa.
  • 04-08-2025
    -Les intervenants lors de la 13e édition de l'Université d'été des cadres du Front Polisario, organisée à Boumerdes, ont souligné lundi que la résolution de la question sahraouie passait par la tenue d'un référendum d'autodétermination et l'accès à l'indépendance. La 13e édition de l'université d'été des cadres du Front Polisario a débuté dimanche à l'université M'hamed-Bouguerra de Boumerdès. Elle se poursuivra jusqu'au 13 août et a réuni plus de 400 cadres......................................................................... --L’Algérie vient d’adhérer à la convention supprimant l'exigence de la légalisation des actes publics étrangers, signée à La Haye, le 5 octobre 1961. Par le décret présidentiel n° 25-217 du 4 août 2025, publié au Journal officiel n° 55 du 17 août 2025, notre pays a, en effet, officialisé son adhésion à la convention de La Haye de 1961, plus connue sous le nom de ‘‘Convention Apostille’’. Cette décision importante vivement saluée, il faut le dire, marque ainsi un tournant pour les Algériens, notamment ceux établis à l’étranger qui étaient souvent confrontés à de longues démarches pour la légalisation des documents officiels. Selon des explications fournis à El Moudjahid, « jusqu’à présent, toute personne souhaitant faire reconnaître un acte public algérien à l’étranger devait passer par un processus de légalisation, impliquant plusieurs administrations ; un parcours qui représentait un véritable casse-tête pour les concernés. Mais dorénavant et avec l’adhésion à la Convention Apostille, ce dispositif sera profondément simplifié. Une simple apostille – un cachet ou certificat unique délivré par l’autorité compétente – suffira prochainement pour authentifier un document destiné à un autre État signataire de la Convention
  • 03-08-2025
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier, les ambassadeurs de la Confédération suisse, de la République arabe d’Égypte, du Royaume de Suède et de la République du Soudan, en Algérie. Les représentants diplomatiques de ces pays lui ont rendu une visite d’adieu. Les audiences se sont déroulées en présence du conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires diplomatiques, Amar Abba.
  • 02-08-2025
    -L'Algérie assume la présidence du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) pour le mois d'août en cours et consacrera son mandat à la promotion de l'agenda de la paix et de la sécurité de l'organisation panafricaine. Durant son mandat, l'Algérie œuvrera de concert avec les autres Etats membres du CPS afin d'aborder les défis sécuritaires actuels du continent et de promouvoir l'agenda de la paix et de la sécurité de l'UA. La présidence algérienne sera ponctuée par des réunions importantes portant sur la situation au Soudan et au Soudan du Sud ainsi que par d'autres séances thématiques sur la gouvernance et le système d'alerte précoce dans son volet relatif à la coordination entre le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), le Centre de l'UA pour la lutte contre le terrorisme (AUCTC) et le Mécanisme de l'UA de coopération policière (Afripol). Le programme de travail de la présidence prévoit également une réunion consacrée à l'examen du cadre de référence du Sous-comité de lutte contre le terrorisme du CPS, ainsi qu'une rencontre de coordination avec les membres africains du Conseil de sécurité de l'ONU. L'Algérie a été élue, le 15 avril dernier, membre du CPS de l'UA pour un mandat de trois ans (2025-2028).