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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

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  • 31-08-2023
    -Les chefs des diplomaties des BRICS ont invité l’Indonésie à rejoindre le groupe, selon la ministre indonésienne des Affaires étrangères. "Des études internes sont toujours en cours pour déterminer quels sont les avantages du côté politique et du côté économique", a-t-elle commenté. La ministre indonésienne des Affaires étrangères Retno Marsudi a déclaré que ses homologues des BRICS avaient adopté une approche visant à inviter l’Indonésie dans le groupe. "Dès le début, les BRICS ont pensé à élargir leur adhésion, tous les ministres des Affaires étrangères des BRICS ont pris contact avec l'Indonésie pour l’inviter à rejoindre les BRICS", a-t-elle déclaré, citée par l’agence de presse officielle ANTARA. Elle a ajouté que son pays n’a pas encore décidé si l'adhésion aux BRICS était avantageuse pour l’Indonésie. "Des études internes sont toujours en cours pour déterminer quels sont les avantages du côté politique et du côté économique", a-t-elle expliqué. Retno Marsudi a ajouté que l'Indonésie n'avait pas encore soumis de lettre de "manifestation d'intérêt" pour devenir membre des BRICS. "Pour rejoindre les BRICS, le pays doit transmettre ce qu’on appelle la lettre d’'expression d'intérêt'. Pour dire qu’il est intéressé à entrer dans les BRICS et ainsi de suite. Jusqu'à présent, nous n'avons rien transmis", a-t-elle détaillé. La ministre a cependant indiqué que l'Indonésie entretenait de bonnes relations avec tous les pays membres des BRICS, comme l'a déclaré le Président indonésien Joko Widodo qui a participé au sommet des BRICS à Johannesburg. Le 30 août, le président de la commission du Parlement indonésien pour les questions économiques Said Abdullah a appelé le gouvernement à accélérer le processus d’adhésion aux BRICS, même si le Président Joko Widodo a déclaré qu’elle devait être réexaminée. "L'esprit des BRICS devrait devenir le nouvel espoir de l'Indonésie d'accroître la croissance économique, de réduire la dépendance à l'égard du dollar américain et de développer les investissements, en fournissant des facilités de financement bon marché ainsi que de nouveaux marchés d'exportation", a-t-il avancé. Lors du récent sommet des BRICS en Afrique du Sud, le groupe a admis six nouveaux membres: l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, les Émirats arabes unis et l’Iran.............................................................. -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé,ce jeudi, un message de condoléances à son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, suite à l'incendie qui a fait de nombreux morts (73) et blessés à Johannesburg.............................................. -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a reçu, jeudi, un appel téléphonique de la Secrétaire d'Etat adjointe américaine aux Affaires africaines, Molly Phee, lors duquel il a passé en revue les principaux éléments de l'Initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour le règlement de la crise au Niger, indique un communiqué du ministère. "L'appel téléphonique a porté sur les derniers développements de la crise en République du Niger et les perspectives de renforcement de la coopération et de la coordination entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique pour contribuer à la promotion d'une solution politique, et ce, à la lumière de l'Initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune", lit-on dans le communiqué. Dans ce cadre, ajoute la même source, A. Attaf a passé en revue "les principaux éléments de l'Initiative et la vision globale qu'elle porte pour le règlement de la crise au Niger, dans ses différentes dimensions, dans le cadre d'une approche participative encourageant la contribution de toutes les parties intéressées tant au niveau intérieur, au Niger, qu'aux niveaux régional et international"........................................................... -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a reçu jeudi un appel téléphonique de son homologue suisse, Ignazio Cassis, dans lequel il a déploré la lecture "révisionniste", par la justice suisse, de la bravoure du combat solitaire que l’Algérie a mené contre le terrorisme, indique un communiqué du ministère. En réaction aux propos de son homologue suisse faisant part de la position du gouvernement helvétique à l’égard des derniers développements enregistrés dans le dossier relatif aux poursuites judiciaires engagées contre le Général-major à la retraite, Khaled Nezzar, en l’occurrence le renvoi de cette affaire par le ministère public suisse au tribunal pénal fédéral avec acte d’accusation, le ministre Ahmed Attaf a tenu, d’emblée, à souligner trois données principales à savoir, "que l’indépendance de la justice ne justifie pas l’irresponsabilité et qu’un système judiciaire quel qu’il soit s’arroge le droit absolu pour juger des politiques d’un Etat souverain et indépendant". La seconde, poursuit le communiqué, "que depuis le début de cette affaire, l’Algérie a eu la conviction, et que cette conviction n’a fait que se raffermir avec le temps, que la justice suisse a offert avec beaucoup de légèreté une tribune aux terroristes, à leurs alliés et à leurs soutiens pour tenter de discréditer le combat honorable de notre pays contre le terrorisme, de jeter l’opprobre sur ceux qui lui ont fait face et de souiller la mémoire de ceux qui sont tombés en lui résistant". En dernier, "avec la même légèreté, la justice suisse procède à une lecture révisionniste de l’histoire de notre pays durant les années 90. Elle procède par des accusations outrancières et infondées, par des comparaisons hasardeuses et inappropriées et par des falsifications si flagrantes qu’elles se discréditent elles-mêmes". Sur le fond, A. Attaf a souligné dans le communiqué, que la communauté internationale dans son ensemble reconnaît le combat héroïque et solitaire mené par l’Algérie contre le terrorisme durant les années 90, et que le rôle de notre pays et son expérience en la matière étaient largement appuyés et sollicités aux niveaux régional et international. Il a rappelé que l’Algérie est "le pays-champion au niveau de l’Union africaine (UA) pour la prévention et la lutte contre le terrorisme, que notre pays s’apprête, dans le cadre de sa mandature au Conseil de Sécurité, à assumer la présidence de deux Comités subsidiaires du Conseil sur la thématique du terrorisme, et que l’Algérie co-présidera prochainement avec les Etats-Unis d’Amérique une Conférence sur la lutte contre le terrorisme en Afrique". "Il semble que la planète entière reconnaît que l’Algérie luttait contre le terrorisme, à l’exception de la justice helvétique", a-t-il indiqué. Sur la base de ces données, A. Attaf a déploré "cette lecture révisionniste, par la justice suisse, de la bravoure du combat solitaire que l’Algérie a mené contre le terrorisme". Il a relevé "le caractère singulier de la situation actuelle, dans la mesure où il est permis à une organisation d’anciens terroristes et à leurs alliés d’utiliser la justice suisse pour faire le procès de l’Etat algérien". Il a souligné, enfin, "que l’Algérie trouve inadmissible que la justice suisse s’arroge le droit de porter un jugement sur les choix politiques d’un Etat souverain et indépendant en matière de sécurité nationale". En conclusion, A. Attaf, tout en soulignant que la gratitude de l’Algérie à l’égard de la Suisse demeure intacte s’agissant du rôle qu’elle a joué dans le recouvrement par notre pays de son indépendance, a indiqué que "cette affaire a atteint les limites de l’inadmissible et de l’intolérable et que le gouvernement algérien est déterminé à en tirer toutes les conséquences, y compris celles qui sont loin d’être souhaitables pour l’avenir des relations algéro-suisses". Il a formé le vœu que "tout soit entrepris pour éviter que cette affaire n’entraine les relations entre l’Algérie et la Suisse sur la voie de l’indésirable et de l’irréparable", conclut le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger....................................................................... -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a reçu, jeudi à Alger, les ambassadeurs de pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dans le cadre de la promotion de l'Initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en faveur d'une solution politique et pacifique à la crise au Niger, indique un communiqué du ministère. "Il s'agit de l'ambassadrice de la République fédérale du Nigeria en Algérie, dont le pays assure actuellement la présidence de la CEDEAO, et des ambassadeurs du Sénégal, de la Côte d'Ivoire et de la Guinée-Bissau", précise la même source................................................... -Une délégation des Etats-Unis d'Amérique, conduite par Joshua Harris, Secrétaire d'Etat adjoint pour l'Afrique du Nord, entame vendredi une visite auprès de la partie sahraouie, dans le cadre des efforts déployés pour relancer le processus de paix parrainé par l'Organisation des Nations Unies (ONU) au Sahara occidental, indique l'Agence de presse sahraouie (SPS). Le programme de la visite prévoit des discussions politiques avec les dirigeants sahraouis et des rencontres avec des groupes de femmes et de jeunes, en sus des visites au niveau de certaines structures, précise l'agence de presse. Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, recevra en audience la délégation américaine au terme de sa visite, selon la même source. A cette occasion, le Front Polisario a réaffirmé sa pleine et constructive coopération avec les efforts de l'ONU et de l'Union africaine (UA) pour accélérer le processus de décolonisation au Sahara occidental, en permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination et à l'indépendance conformément aux résolutions pertinentes de l'ONU et de l'UA.
  • 30-08-2023
    -Quelques minutes après la diffusion des résultats officiels indiquant la réélection d’Ali Bongo, un groupe de militaires a annoncé à la télévision l’annulation du scrutin et la dissolution des institutions. Vers 3h du matin un groupe d’une douzaine de militaires gabonais a annoncé, dans un communiqué lu sur la chaîne de télévision Gabon 24 abritée au sein de la présidence, l’annulation des élections et la dissolution de « toutes les institutions de la République ». Parmi les militaires figuraient des membres de la garde républicaine (GR), la garde prétorienne de la présidence reconnaissables à leurs bérets verts, ainsi que des soldats de l’armée régulière et des policiers................................................................ - L e commandant en chef de la Garde républicaine, l’unité d’élite de l’armée du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, a été nommé «président de la Transition» par les militaires putschistes dans un communiqué lu à l’antenne de la télévision
  • 29-08-2023
    -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf a affirmé, mardi, que l'Algérie qui défend le principe de la multipolarité dans les relations internationales et le rétablissement de la coopération multilatérale, continuera à défendre ces choix avec ses alliés du groupe des BRICS dans d'autres cadres. Le ministre répondait à une question sur la position de l'Algérie vis-à-vis des conclusions du dernier sommet des BRICS à Johannesburg (Afrique du Sud) lors d'une conférence de presse tenue au Centre international de conférences (CIC) "Abdelatif-Rahal", consacrée aux développements en cours dans la région du Sahel, en général, et en République du Niger, en particulier. "Les pays du BRICS sont des Etats amis, voire des alliés de longue date avec lesquels nous entretenions, avant même les BRICS, une coordination concernant nos questions politiques étrangères", a souligné A. Attaf. L'Algérie a de tout temps plaidé en faveur de la multipolarité dans les relations internationales, des rapports équitables, la sécurité internationale et le rétablissement de la coopération multilatérale, a-t-il ajouté, rappelant que ces choix et ces principes "sont au cœur de la politique étrangère de l'Algérie depuis le recouvrement de sa souveraineté nationale". "Nous continuerons à défendre ces choix avec les mêmes alliés dans d'autres cadres comme le Conseil de sécurité de l'ONU, le groupe des 77 et le Mouvement des non-alignés", a soutenu A. Attaf, soulignant que ces "objectifs sont toujours de mise"............................................. -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a affirmé, ce mardi, que l'Algérie n'avait aucune responsabilité dans le gel de l'action maghrébine, intervenu suite à une demande formulée par le Premier ministre, ministre des Affaires étrangères marocain de l'époque, Abdellatif Filali. "Le gel de l'action maghrébine est intervenu durant mon premier mandat de ministre des Affaires étrangères, en 1995, suite à une demande écrite du Premier ministre, ministre des Affaires étrangères marocain, M. Filali", a précisé A. Attaf lors d'une conférence de presse au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger). "L'Algérie n'a aucune responsabilité dans le gel de l'action maghrébine", a-t-il insisté. "Les conditions n'ont pas changé. Elles se sont même détériorées. Aussi, il est difficile aujourd'hui de parler de la relance de l'Union du Maghreb arabe", a soutenu le ministre....................................................... - L’Algérie propose d’instaurer au Niger une période de transition de six mois pour régler la crise sous le contrôle du pouvoir civil, a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf. Le ministre des Affaires étrangères, a affirmé que l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à trouver une solution politique à la crise au Niger, s’inscrit dans le cadre d’une vision garantissant le respect du principe de rejet des changements anticonstitutionnels, d’une part, et l’adhésion de toutes les parties autour de l’option pacifique, loin de toute intervention militaire d’autre part. Lors d’une conférence organisée au Centre international de conférences (CIC) « Abdelatif-Rahal », consacrée aux développements en cours dans la région du Sahel, en général, et en République du Niger, en particulier, A. Attaf a insisté sur l’impératif de prioriser la solution politique et d’écarter le recours à la force au regard des répercussions désastreuses que pourrait entrainer cette option sur le Niger et la région toute entière. « Nous avons présenté notre initiative du règlement politique au Niger avec l’établissement d’une période de transition de six mois sous le contrôle du pouvoir civil régi par une personne convenue », a-t-il déclaré, relayé par la chaîne Al 24news. Selon Ahmed Attaf, cette période de transition est destinée à « parvenir à des accords politiques avec la participation de toutes les parties nigériennes sans exception ». « Le Niger se trouve à une étape très sensible, fatidique, de la crise politique, constitutionnelle et institutionnelle », a poursuivi le ministre. « L’Algérie appelle à la reconstruction de l’ordre constitutionnel et au respect des institutions démocratiques au Niger et confirme que Mohamed Bazoum est le président légitime du pays », a souligné le chef de la diplomatie algérienne. Les 6 points : Renforcer le principe de rejet des changements anticonstitutionnels /Définir un délai de six mois pour la mise en œuvre d'une solution politique. processus conduit sous le contrôle d'une autorité civile, conduite par une personnalité consensuelle / Associer toutes les parties au Niger, sans exclusion aucune / Accorder les garanties adéquates à toutes les parties concernées / Entamer des contacts avec toutes les parties au Niger, les pays voisins, la CEDEAO, et des pays qui souhaitent soutenir le processus politique de sortie de crise / Organiser, sous l’égide de l’ONU, une conférence internationale sur le développement au Sahel
  • 27-08-2023
    -Le chef du gouvernement libyen a suspendu "provisoirement" sa ministre des Affaires étrangères, Najla al-Mangoush, après l'annonce dimanche 27 août d'une rencontre avec son homologue israélien, Eli Cohen, la semaine dernière à Rome. Najla al-Mangoush est soumise à une "enquête administrative" par une commission présidée par la ministre de la Justice, a annoncé le gouvernement d'Abdelhamid Dbeibah dans une décision officielle publiée sur Facebook. Quelques heures auparavant, Eli Cohen avait annoncé s'être entretenu avec son homologue libyenne lors d'une rencontre "inédite". "J'ai parlé avec la ministre des Affaires étrangères du grand potentiel que représentent les relations entre les deux pays", a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères, selon un communiqué de son bureau. "Ce qui s'est passé à Rome a été une rencontre fortuite et non officielle, au cours d'une rencontre avec son homologue italien (Antonio Tajani), qui n'a comporté aucune discussion, accord ni consultation", a réagi le ministère libyen des Affaires étrangères dans un communiqué. La ministre a rappelé "de manière claire et sans ambiguïté la position de la Libye à l'égard de la cause palestinienne", a ajouté le ministère, assurant que Najla al-Mangoush avait "refusé de s'entretenir avec une quelconque partie représentant l'entité israélienne" et était "restée catégoriquement ferme sur cette position". Le ministère libyen a, en outre, dénoncé une "exploitation par les médias hébraïques et internationaux" de cet "incident" qu'ils tentent de présenter comme "une réunion ou des pourparlers".
  • 26-08-2023
    - Chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, A. Attaf a entamé mercredi une tournée diplomatique l'ayant conduit à ces trois pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), pour effectuer des concertations avec ses homologues et contribuer à une solution politique qui évitera au Niger et à la région tout entière "les retombées d'une éventuelle escalade de la situation". Au terme des différentes rencontres avec les chefs de la diplomatie et président, A. Attaf a affirmé que la restauration de l'ordre constitutionnel au Niger est un "objectif commun" de l'Algérie avec ces pays qui, "sont actuellement dans le temps de la recherche d'une solution politique" à la crise nigérienne. "Nous sommes, au sein de la CEDEAO, comme en Algérie, sur une même ligne de travail, celle de coordonner au maximum nos efforts pour aboutir à la réalisation d'un objectif commun qui est la restauration de l'ordre constitutionnel au Niger", a déclaré à la presse A. Attaf, soulignant que pour l'Algérie, le recours à la force "a toujours été un élément de complication et non pas un élément de solution".
  • 25-08-2023
    -Paris veut pousser au pourrissement des relations entre le Niger et la France. Ayant pris connaissance de la requête des rebelles nigériens de départ de son ambassadeur à Niamey, Paris a décidé de la rejeter. Cette déclaration du Quai d’Orsay est citée par l’AFP. « Les putschistes n’ont pas autorité pour faire cette demande, l’agrément de l’ambassadeur émanant des seules autorités légitimes nigériennes élues », est-il expliqué. Plus tôt vendredi soir, les dirigeants des putschistes nigériens ont exigé que l’ambassadeur de France à Niamey, Sylvain Itté, quitte le pays d’ici 48 heures, selon la chaîne Al Hadath.............................................. - Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie formé par les rebelles nigériens avec le général Abdourahamane Tchiani en tête a demandé à l’ambassadeur des États-Unis au Niger de quitter le pays, a fait savoir Al Jazeera se référant à ses sources. Pour rappel, les rebelles ont également demandé aux ambassadeurs de France et d’Allemagne et du Nigeria de quitter le Niger en 48 heures...................................................... -Le chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) formé par les rebelles nigériens, Abdourahamane Tchiani, a signé un décret autorisant les armées du Burkina Faso et du Mali à intervenir en cas d’attaque contre son pays. Cela a été rapporté par l’Agence nigérienne de presse. Plus tôt, selon Reuters, Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Olivia Ragnaghnewendé Rouamba, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabés de l’étranger, et Ali Lamine Zeine, chef du gouvernement de transition du Niger, avaient confirmé ces informations...................................................................................... --Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a révélé, ce jeudi, les critères qui ont guidé l’élargissement des Brics, marquant l’admission de six nouveaux membres. Le chef de la diplomatie russe, cité par l’agence Sputnik, a expliqué que le poids, l’autorité et la position d’un pays candidat sur la scène internationale ont été les principaux facteurs pris en considération. « Il est essentiel que nous agrandissions nos rangs avec ceux qui partagent notre vision commune », a précise le ministre russe des Affaires étrangères. Parmi les pays partageant une vision similaire, on retrouve ceux qui défendent la multipolarité, favorisent des relations internationales plus démocratiques et équitables, et mettent l’accent sur le rôle croissant du Sud mondial dans les mécanismes de gouvernance mondiale. « Sur ces critères, les six pays dont les noms ont été annoncés aujourd’hui (jeudi, ndrl) répondent pleinement », a souligné Sergueï Lavrov. À l’issue du sommet clôturé jeudi à Johannesbourg, en Afrique du Sud, les Brics ont décidé d’étendre leur organisation en accueillant six nouveaux pays : l’Argentine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Éthiopie et les Émirats arabes unis. Ces nouveaux membres rejoindront le groupe à partir de janvier 2024. Les critères et les modalités de cette expansion ont été définis et discutés la veille. Une quarantaine de pays ont exprimé leur souhait d’adhérer aux Brics. La candidature de l’Algérie, annoncée en 2022, n’a pas été retenue.
  • 23-08-2023
    -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, entamera, à partir d'aujourd'hui, des visites de travail en République fédérale du Nigeria, en République du Bénin et en République du Ghana, pour effectuer des concertations avec ses homologues de ces pays, membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)", lit-on dans le communiqué. Les concertations porteront sur "la crise au Niger et les moyens de la prendre en charge, à travers la contribution à une solution politique qui évitera à ce pays et à la région tout entière les retombées d'une éventuelle escalade de la situation", ajoute le document.................................................................. --Ce mercredi, le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine, à l’origine d’une rébellion en juin, son adjoint Dmitri Outkine et huit autres passagers sont morts dans le crash d’un petit avion privé au nord de Moscou en Russie, selon les informations de plusieurs autorités russes. L’agence russe du transport aérien Rossaviatsia a en effet révélé la liste des passagers de l’avion effectuant une liaison Moscou/Saint-Pétersbourg qui s’est écrasé dans la région de Tver, tuant tous les occupants. Parmi cette liste, figurent les noms des deux hommes. Contrairement à son acolyte Evguéni Prigojine, Dmitri Outkine était très peu mis en avant sur les canaux de diffusion de la milice mais respecté par ses mercenaires. La chaîne Telegram « Grey Zone » liée à Wagner a salué ce mercredi soir un « héros de la Russie » qui « sera même après l’accident le commandant permanent » de la milice. Avant de fonder Wagner en 2014, il avait servi comme lieutenant-colonel au sein du 700e détachement d’intervention de la 2e brigade des forces spéciales du GRU (Direction générale des renseignements militaires russes). Il est difficile de retracer avec précision le parcours exact d’Outkine. Il aurait quitté ses fonctions au GRU afin de former le Corps slave, une société militaire privée déployée en Syrie en 2013, pour combattre aux côtés des troupes de Bachar el-Assad. En 2014, il fonde Wagner avec un proche de Vladimir Poutine, un certain Evgueni Prigojine, qui a fait fortune dans la restauration à la chute de l’URSS. Autre détail, et pas des moindres, concernant Dmitri Outkine: il est un grand admirateur du IIIe Reich et d’Adolf Hitler, et ne le cache pas vraiment. Sur les rares clichés qui existent de cet homme, il arbore des tatouages représentant les insignes que portaient les SS durant la Seconde Guerre mondiale. Alors que dix personnes se trouvaient à bord de l’avion, seuls huit corps ont pour l’instant été retrouvés sur le site du crash selon un responsable des services de secours cité par l’agence Ria Novosti. L’agence TASS a, elle, mentionné sept corps récupérés. Sergueï Propoustine, Evgueni Makarian, Alexandre Totmine, Valeri Tchekalov, Nikolaï Matiousseïev se trouvaient également à bord. « Le vol Embraer-135 (EBM-135BJ) a été effectué sur la base d’une autorisation pour l’utilisation de l’espace aérien délivrée conformément à la procédure établie », a fait savoir Rosaviatsia........................................................................................................... -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est arrivé ce mercredi soir à Abuja (Nigeria), où il a effectué des concertations avec son homologue nigérian, Yusuf Tuggar, indique un communiqué du ministère...................................................... RI CHRONO J 23/8 - Les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), réunis en sommet à Johannesburg, vont accueillir dès janvier six nouveaux membres, dont l’Iran, a annoncé ce jeudi le président sud-africain Cyril Ramaphosa. L’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis rejoignent le groupe des pays émergents qui veut gagner en influence dans le monde. «L’adhésion prendra effet à compter du 1er janvier 2024 », a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants des cinq nations qui composent actuellement le bloc. «Avec ce sommet, les Brics entament un nouveau chapitre », s’est-il félicité. La veille, Pretoria avait annoncé que tous les pays membres s’étaient accordés sur le principe d’une expansion. «Nous avons adopté un document qui définit les lignes directrices, les principes et les processus d’examen des pays qui souhaitent devenir membres des Brics», s’était félicitée la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, soulignant une avancée «positive». Une quarantaine de pays dont l’Algérie avaient demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt. Selon les dirigeants du «club des cinq», qui produit un quart de la richesse mondiale et rassemble 42% de la population du globe, cet engouement montre l’influence grandissante des pays émergents sur la scène mondiale. La question de l’expansion du groupe était la priorité de ce 15ème sommet qui s’est ouvert mardi. Alliance hétérogène de pays géographiquement éloignés et d’économies à la croissance inégale, les Brics ont dû s’accorder sur le choix stratégique des nouveaux entrants. Les tractations ont eu lieu lors d’une session plénière qui s’est tenue à huis clos mercredi. Les rencontres bilatérales se sont également multipliées depuis l’ouverture du sommet. La Chine, poids-lourd comptant pour environ 70% du PIB du groupe, était clairement en faveur d’une expansion. Mais l’Inde, autre locomotive économique du groupe qui se méfie des ambitions de son rival régional chinois, avait des réserves. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, avait rappelé qu’un « consensus » sur les modalités devrait être trouvé. Le processus de décision au sein des Brics requiert en effet l’unanimité. Selon les observateurs, le Brésil craignait aussi qu’une expansion ne « dilue » son influence mondiale et au sein du bloc. Les Brics ont réaffirmé leur position « non-alignée » lors du sommet, à un moment où les divisions ont été accentuées par le conflit en Ukraine. Les Etats-Unis ont affirmé ne pas voir dans les Brics de futurs « rivaux géopolitiques », assurant vouloir maintenir de « solides relations » avec le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud................................................... — La non-sélection de l’Algérie pour rejoindre les BRICS a fait l’effet d’une douche froide sur beaucoup de nos concitoyens. Une réaction somme toute prévisible, car l’adhésion a ce club fermé de puissances émergentes constituait l’une des principales ambitions de notre pays et de son président pour l’année 2023. Tout de suite après l’annonce des 6 pays invités à intégrer les BRICS en 2024 (Iran, Argentine, Égypte, Éthiopie, Arabie Saoudite, Émirats arabes unis), une question revenait sur toutes les lèvres : selon quels critères les dirigeants du groupe ont fait leur choix?? Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné ce soir la réponse. Lors d’une conférence de presse tenue hier (jeudi 24 août) à l’issue du sommet des BRICS en Afrique du Sud, le MAE russe a ainsi indiqué que «?les considérations les plus importantes pour accepter l’adhésion d’un pays candidat étaient son prestige, son poids (politique), et bien sûr, sa position sur la scène internationale?». Sergueï Lavrov a ensuite expliqué que parmi les idées communes aux pays des BRICS et leurs alliés se trouvent la nécessité de bâtir un monde multipolaire, de rendre les relations internationales plus justes et d’accroître le rôle du sud dans les mécanismes de gouvernance mondiale................................................. - Chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Lounès Magramane effectue à partir de ce jeudi 24 août 2023, une visite en République du Niger, pays frère", lit-on dans un communiqué du Mae. Cette visite, précise la même source, "intervient dans le cadre des efforts inlassables et continus déployés par l'Algérie pour contribuer à une solution pacifique à la crise au Niger, évitant à ce pays voisin et frère et à toute la région un accroissement des risques". Le SG du ministère aura dans le cadre de cette visite "une série de rencontres avec des personnalités et de hauts responsables de la République du Niger", conclut le communiqué.
  • 22-08-2023
    -Réuni le 14 août, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA a décidé «de suspendre immédiatement la participation de la République du Niger de toutes les activités de l’UA et de ses organes et institutions jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel dans le pays», selon un communiqué publié ce mardi . Dans ce texte publié une semaine après la réunion, le CPS prend simplement «note de la décision de la Cédéao», l’organisation régionale ouest-africaine, «de déployer une force» au Niger, une option sur laquelle l’organisation continentale semble profondément divisée. Il demande à la Commission de l’UA «une évaluation des implications économiques, sociales et sécuritaires» d’un tel déploiement, tout en affichant clairement sa préférence pour la voie diplomatique. Le CPS dit appuyer les «efforts de la Cédéao dans son engagement soutenu en faveur de l’ordre constitutionnel par des moyens diplomatiques», puis affirme soutenir «fortement les efforts inlassables déployés par la Cédéao en vue du rétablissement pacifique de l’ordre constitutionnel» au Niger. Et il «invite la junte militaire au Niger à coopérer avec la Cédéao et l’UA en vue d’un rétablissement pacifique et rapide de l’ordre constitutionnel». Il appelle aussi les Etats membres à «mettre pleinement en œuvre les sanctions imposées par la Cédéao» contre le Niger, tout en demandant leur «application progressive» et que soit minimisé leur «effet disproportionné sur les citoyens du Niger». ............................................................ - A l’issue de ses consultations achevées ce mardi avec les partis politiques afin de décider qui du chef du gouvernement sortant, le socialiste Pedro Sanchez, ou du leader de la droite, Alberto Nez Feijo, a les meilleures chances d’être investi Premier ministre par les députés, le roi d’Espagne Felipe VI a finalement désigné le chef de la droite pour se présenter devant les députés, a annoncé la nouvelle présidente du Congrès des députés, la socialiste Francina Armengol, reçue en début de soirée. En application de la Constitution, le souverain lui a communiqué sa décision
  • 21-08-2023
    - Un communiqué diffusé tard dans la soirée du lundi 21 août sur le site de la Radio algérienne a indiqué que l’Algérie «?a donné une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger?». La réponse d’Alger est «?ferme et sans équivoque?», souligne la même source. Ainsi, la France qui avait, auparavant, menacé la junte de mener une opération militaire pour libérer le président Bazoum, s’apprête à mettre ses menaces à exécution. Citant des sources confirmées, le site de la Radio algérienne fait savoir que l’intervention militaire française serait imminente et que tout le dispositif était mis en place. Partant de cet état de fait, notre source souligne : «?L’Algérie, qui a toujours rejeté la force, a donné une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger.?» Et de préciser : «?La réponse d’Alger est ferme et sans équivoque.?» Toujours d’après le même communiqué, devant le refus de l’Algérie, la France a sollicité le Maroc pour autoriser ses avions militaires à survoler son territoire pour attaquer le Niger?; et les autorités marocaines compétentes ont décidé, après validation des plans de vol, de répondre favorablement à la demande française. Du reste, il y a quelques jours de cela, le site de traçage de vols, Flightradar24, a pisté un avion de l’armée de l’air française rebroussant chemin vers la France depuis les frontières algériennes après que les autorités de notre pays ne l’ont pas autorisé à traverser l’espace aérien national.
  • 20-08-2023
    -Le ministre des Finances, Laaziz Faid, s'est rendu à Johannesburg (Afrique du Sud) pour participer, en qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au forum "BRICS Outreach Plus" dans le cadre de la 15ème session du Sommet des BRICS, a indiqué lundi le ministère dans un communiqué. Le ministre s'est rendu hier dimanche à Johannesburg pour participer au forum "BRICS Outreach Plus", dont les travaux sont prévus jeudi prochain, précise la même source Cet évènement s'inscrit dans le cadre de la 15ème session du Sommet des BRICS qui se tient du mardi 22 août au jeudi 24 août, sous le thème : "Partenariats pour une croissance accélérée, développement durable et multilatéralisme inclusif". Le forum réunira en plus des dirigeants des cinq pays du groupe des BRICS, des chefs d'Etat et de gouvernement de 67 pays d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie et des Caraïbes, ainsi que des responsables d'organisations internationales et régionales. -
  • 19-08-2023
    -«Semestre noir pour les entreprises espagnoles» qui ont vu leurs «ventes à l'Algérie chuter de 816 millions d'euros», lors des six premiers mois de l'année, et ce, «en raison du virage de Sanchez sur la question du Sahara occidental», affirme un article économique du quotidien espagnol «OK Diario» publié vendredi dernier. «Semestre noir pour les entreprises espagnoles exportant vers l'Algérie, qui a imposé un veto commercial à l'Espagne après la décision de Pedro Sánchez, Premier ministre par intérim, de changer la position traditionnelle du pays sur le Sahara occidental et de s'aligner sur les thèses du Maroc», selon l'article. «Sur les six premiers mois de l'année, les ventes à l'Algérie ont chuté de 816 millions d'euros alors que les exportations vers le Maroc n'ont augmenté que de 324 millions», produisant ainsi un «solde négatif pour l'Espagne et ses entreprises exportatrices de fer, d'acier, de carton et d'automobile», ajoute la même source citant des données statistiques de «Icex». Avec plus de détails, «OK Diario» précise que durant la période considérée, «les ventes vers l'Algérie se sont limitées à 95,4 millions, soit à peine 15 millions par mois, contre 911 millions au premier semestre 2022. C'est 90% de moins et de nombreux emplois sont en jeu». Le journal électronique considère, par ailleurs, que si «les relations commerciales avec le Maroc se sont améliorées», elles «n'ont pas pu couvrir les pertes subies en Algérie». En effet, ajoute la même source, «de janvier à juin, les entreprises espagnoles ont vendu 6.291 millions d'euros au Maroc, soit 5% de plus que les 5.967 millions de 2022, ce qui correspond à 324 millions de plus». La publication note que durant cette année (juin 2022 à juin 2023), «les exportations espagnoles vers l'Algérie ont été réduites de 1.640 million d'euros au total». Elle rappelle qu'en juin dernier, «exactement un an s'est écoulé depuis que le gouvernement algérien a décidé de rompre le traité d'amitié avec l'Espagne en raison de la tournure (du gouvernement Sanchez, ndlr) sur le Sahara et d'opposer son veto à toutes sortes de commerce avec l'Espagne, à l'exception du gaz, qui continue d'atteindre Almería via le gazoduc Medgaz», (?) «quoique dans une moindre mesure en raison de la fermeture de l'autre gazoduc (GME, Gazoduc Maghreb-Europe, ndlr). «OK Diario» considère que le bilan de la décision de Sánchez «est négatif pour une partie des entreprises espagnoles, qui ont vu le marché algérien fermé», rappelant que le Premier ministre par intérim «a passé quelques jours en vacances privées cet été au Maroc».......................................................................... -Les participants au 6ème forum des médias BRICS ont souligné, ce samedi à Johannesburg, l’importance de cette rencontre annuelle qui constitue une plate-forme pour la promotion de la voix des BRICS dans le monde, appelant à la création de multiples mécanismes médiatiques pour promouvoir la vision du groupe, le dialogue avec ses partenaires et l’échange culturel. "Nous œuvrons pour un modèle de dialogue ouvert et inclusif avec les différentes civilisations, et ce en harmonie avec les valeurs du fondement du Groupe BRICS ayant pour objectif le développement d’un partenariat et d’une coopération basés sur le principe de solidarité et défendant les valeurs d’un monde multipolaire beaucoup plus juste", ont estimé des intervenants représentant l’agence chinoise de presse Chine nouvelle (Xinhua), organisatrice de ce forum, marqué par la participation de médias des pays de ce groupe, de dirigeants de médias et institutions publics de pays africains, dont l’Algérie représentée par l’ Agence nationale d’information (« Algérie Presse Service ») et le quotidien le « Jeune Indépendant »................................................ -L’Algérie "regrette profondément" que le recours à la violence ait pris le pas sur la voie d’une solution politique négociée au Niger, à un moment où l’intervention militaire dans ce pays se précise, a indiqué ce samedi le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans un communiqué. "A un moment ou l'intervention militaire au Niger se précise, l’Algérie regrette profondément que le recours à la violence ait pris le pas sur la voie d’une solution politique négociée rétablissant pacifiquement l’ordre constitutionnel et démocratique dans ce pays frère et voisin", précise le ministère dans son communiqué. L’Algérie "demeure, en effet, animée d’une forte conviction que cette solution politique négociée demeure encore possible, que toutes les voies qui peuvent y conduire n’ont pas été empruntées et que toutes ces possibilités n’ont pas été épuisées", ajoute la même source. Le ministère souligne que "l’histoire de notre région enseigne abondamment que les interventions militaires ont été porteuses d’un surcroît de problèmes que de solutions et qu’elles ont été des facteurs supplémentaires d’affrontements et de déchirements plutôt que des sources de stabilité et de sécurité". "Avant que l’irréparable ne soit commis, et avant que la région ne soit prise dans l’engrenage de la violence dont nul ne peut prédire les conséquences incalculables, l’Algérie appelle toutes les parties à la retenue, à la sagesse et à la raison qui toutes commandent de redonner résolument la plus haute priorité à l’option politique négociée à la crise constitutionnelle actuelle épargnant ainsi au Niger frère et à l’ensemble de la région des lendemains lourds de menaces et de périls dont notamment un regain de vigueur et d’agressivité du terrorisme et des autres formes de criminalité qui affectent gravement la région", conclut le communiqué.
  • 17-08-2023
    -Le ministre des Affaires étrangères de la République arabe d'Egypte, Sameh Choukry, a reçu l'ambassadeur d'Algérie au Caire et délégué permanent auprès de la Ligue des Etats arabes, Abdelhamid Chebira, qui lui a remis une lettre manuscrite adressée au président égyptien, Abdel-Fattah Al-Sissi, de la part de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Lors de cette rencontre qui s'est tenue mercredi, le ministre égyptien des Affaires étrangères a affirmé «sa ferme volonté de poursuivre l'élargissement et l'approfondissement de la coopération entre l'Algérie et l'Egypte, et d'intensifier la concertation politique à différents niveaux», saluant «le bon niveau atteint dans le domaine de la coopération économique entre les deux pays et les acquis obtenus». De son côté, A. Chebira a fait part de «la détermination de l'Algérie à promouvoir la coopération entre les deux pays frères, notamment dans les domaines de l'investissement, du partenariat et des échanges commerciaux, en exploitant les grandes potentialités disponibles en Algérie et en Egypte».
  • 16-08-2023
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, mercredi, le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger, Nabil Ammar, envoyé spécial porteur d'un message de son frère M. Kaïs Saïed, président de la République tunisienne, indique un communiqué de la Présidence de la République. L'audience s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf.
  • 14-08-2023
    -La justice de Géorgie (Usa) a inculpé lundi 14 août 2023 l'ex-président américain Donald Trump et 18 autres personnes pour leurs tentatives présumées illicites d'obtenir l'inversion du résultat de l'élection de 2020 dans cet Etat clé. Il s’agit de la quatrième inculpation pénale en moins de six mois pour Donald Trump, en campagne pour la primaire républicaine pour reconquérir la Maison Blanche en 2024. La procureure du comté de Fulton, Fani Willis, a inculpé les 19 prévenus en vertu d’une loi en vigueur en Géorgie sur la délinquance en bande organisée, utilisée notamment contre les gangs et prévoyant des peines de cinq à vingt ans de prison. Elle a annoncé lors d’une conférence de presse à Atlanta, la capitale de cet Etat du sud-est du pays, leur donner jusqu’au 25 août « pour se livrer volontairement » à la justice de Géorgie.
  • 13-08-2023
    -Le chef de la mission diplomatique saoudienne en Jordanie, Naif al-Sudairi, a été nommé ambassadeur non-résident en Palestine, a indiqué le ministère saoudien des Affaires étrangères. Al-Sudairi est devenu le premier diplomate à représenter les intérêts de l’Arabie saoudite en Palestine. La cérémonie de remise de lettres de créance s’est déroulée dans le bâtiment de l’ambassade de Palestine à Amman.................................................................. - -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé samedi soir un message de condoléances et de compassion à son homologue américain, Joe Biden, suite aux récents feux de forêts ayant frappé l’île de Maui dans l’Etat d’Hawaï, faisant plusieurs morts et blessés........................................... -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a adressé, samedi, un message de condoléances et de compassion au président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, suite aux inondations et effondrements de terrain survenus au nord du pays et qui ont fait plusieurs morts, blessés et disparus.
  • 08-08-2023
    -Chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, entame à partir de mardi une visite de travail de deux jours à Washington (Etats-Unis), indique un communiqué du ministère. Cette visite qui intervient à l'invitation reçue par le ministre Ahmed Attaf de son homologue américain, Antony Blinken, s'inscrit dans le cadre "des efforts visant le renforcement de la coopération économique et l'intensification du dialogue politique entre l'Algérie et les Etats-Unis, au mieux des aspirations des deux parties à construire un partenariat stratégique contribuant à honorer leur engagement commun à diffuser la sécurité et la stabilité aux niveaux régional et international", précise le ministère dans son communiqué. Lors de sa visite, A. Attaf rencontrera le Secrétaire d'Etat américain Antony Blinken ainsi que de hauts responsables du Département d'Etat américain et du Conseil de sécurité nationale, ajoute le communiqué. Le ministre aura également des rencontres avec des opérateurs économiques américains ainsi que des représentants de la communauté nationale établie aux Etats-Unis, conclut le communiqué. .......................................... - Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se réuniront jeudi à Abuja pour un sommet extraordinaire sur le Niger, a annoncé lundi l'organisation ouest-africaine. "Les dirigeants de l'organisation ouest-africaine se pencheront sur la situation politique et les récents développements au Niger", selon un communiqué de la Cédéao. Le 30 juillet, lors d'un précédent sommet à Abuja, les dirigeants ouest-africains avaient donné un ultimatum d'une semaine aux militaires ayant pris le pouvoir à Niamey pour rétablir le Président Mohamed Bazoum dans ses fonctions. ............................................ -La ministre australienne des affaires étrangères, Penny Wong, a annoncé ce mardi, devant le Parlement australien, que son Gouvernement commencera à utiliser le terme «Territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est» dans toute sa littérature, en plus de considérer les colonies sionistes comme illégales, conformément au droit international, a annoncé l'agence de presse WAFA. Dans un communiqué de presse publié mardi, le ministère Palestinien des affaires étrangères a salué cette évolution importante de la position australienne attachée au droit international et aux résolutions des Nations Unies, et soutient les efforts internationaux visant à relancer le processus de paix, conformément aux références internationales de paix, au premier rang desquelles est le principe de la solution à deux États. Le ministère a confirmé que l'État de Palestine attend toujours que le gouvernement australien mette en œuvre les décisions de la conférence du Parti travailliste au pouvoir, qui a demandé à son gouvernement de reconnaître l'État de Palestine, sans délai ni hésitation............................................... -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, en visite de travail à Washington, chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a eu des entretiens avec son homologue américain, Antony Blinken, lors desquels les deux parties ont passé en revue l'état et les perspectives des relations algéro-américaines et évoqué plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun, a indiqué un communiqué du ministère. A cette occasion, les deux ministres "ont hautement salué la profondeur et la solidité des relations historiques d'amitié et de coopération liant l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique", se félicitant de "la cadence des concertations politiques bilatérales et de l'élargissement des relations économiques à de nouveaux domaines, ainsi que les perspectives prometteuses pour davantage de réalisations sur la base des valeurs d'amitié, de confiance et d'entente". A cet effet, A. Attaf et A. Blinken ont réaffirmé "la forte volonté politique des dirigeants des deux pays de renforcer le partenariat algéro-américain et de le hisser aux plus hauts niveaux", a ajouté le communiqué. Par ailleurs, les deux parties ont échangé les vues sur les développements régionaux, particulièrement la situation au Niger, au Mali et en Libye, soulignant "la convergence des positions des deux pays ainsi que leurs démarches en vue de privilégier des solutions pacifiques à ces crises afin d'éviter à la région les risques de l'option militaire", note le communiqué. Elles ont également évoqué "les développements de la question palestinienne eu égard à la poursuite du blocage du processus politique", ainsi que "les derniers développements de la question sahraouie", en réaffirmant leur soutien aux efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Staffan de Mistura, pour permettre aux deux parties au conflit d'adhérer, sans condition préalable et de bonne foi, au processus politique parrainé par les Nations Unies", ajoute la même source. Les deux ministres "se sont félicités de la grande convergence des positions des deux pays autour des questions évoquées sur les plans bilatéral et multilatéral", exprimant leur volonté de "poursuivre les efforts afin de prospecter les perspectives prometteuses du partenariat algéro-américain et d'intensifier les relations de concertation et de coordination, notamment durant le prochain mandat de l'Algérie" en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, a conclu le communiqué.
  • 06-08-2023
    -Chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf a reçu, dimanche au siège du ministère, successivement les ambassadeurs et représentants des cinq Etats membres du groupe des BRICS accrédités en Algérie, a indiqué un communiqué du ministère. Il s'agit des ambassadeurs de la Chine, de la Russie, de l'Inde, ainsi que des chargés d'affaires aux ambassades du Brésil et de l'Afrique du Sud en Algérie, lit-on dans le communiqué. "Ces réunions s'inscrivent dans le cadre des démarches visant à mobiliser davantage de soutien à la candidature de l'Algérie pour son adhésion en tant que membre au sein du groupe des BRICS, notamment en valorisant les atouts de cette candidature qui repose sur une forte volonté politique de la part du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et puise sa spécificité des principes, des valeurs et des références sous-tendant la politique étrangère de notre pays, laquelle n'a eu de cesse de plaider pour l'établissement d'un ordre international multipolaire et d'œuvrer en faveur de l'activation de l'action internationale multipartite et de la démocratisation des relations internationales", précise le communiqué.
  • 05-08-2023
    -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a reçu samedi un appel téléphonique du Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, lors duquel ils ont évoqué les développements de la situation au Niger, a indiqué un communiqué du ministère. L'entretien téléphonique a porté sur "les développements inquiétants en République du Niger", précise la même source, qui ajoute que les deux parties ont eu un échange de points de vue et d'analyses autour des derniers développements dans ce pays frère et voisin et les dangers qu'ils entraînent pour ce pays et pour toute la région du Sahel en général. Dans ce cadre, Josep Borrell a informé A. Attaf "des mesures décidées par l'UE contre les auteurs du coup d'état au Niger", indique le communiqué.
  • 04-08-2023
    -Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu vendredi, l'Envoyé spécial du président de la République fédérale du Nigeria, Baba Gana Kingibe, indique un communiqué du ministère. A cette occasion, A. Attaf a reçu, de son hôte, un message écrit adressé au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, par son homologue nigérian, Bola Ahmed Tinubu, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Cette visite s'inscrit dans le cadre de "l'échange de vues et la concertation autour des développements de la situation en République du Niger", ajoute le communiqué. A. Attaf a réaffirmé, dans ce sens, "la position de l'Algérie qui rejette le coup d'Etat militaire contre le président légitimement élu dans ce pays frère et voisin, et appelle à son retour à son poste constitutionnel, en sa qualité de président de la République du Niger", précise le document. Pour ce faire, le ministre des Affaires étrangères a souligné "la nécessité d'activer toutes les voies et moyens diplomatiques et pacifiques, pour éviter le choix du recours à la force qui ne ferait qu'exacerber la situation pour le Niger et la région toute entière".
  • 02-08-2023
    -Le président tunisien Kaïs Saïed a décidé de «mettre fin aux fonctions» de la première ministre Najla Bouden, première femme à diriger un gouvernement en Tunisie, selon une vidéo de la présidence mardi 1er août au soir. Il a immédiatement nommé à sa place Ahmed Hachani, qui travaillait jusqu’à présent à la Banque centrale de Tunisie et a étudié à la Faculté de droit de l’Université de Tunis où Kaïs Saïed a enseigné, a indiqué Ahmed Hachani sur Facebook.
  • 01-08-2023
    -L’Algérie a réitéré ce mardi son « profond attachement » au retour à l’ordre constitutionnel au Niger et son « soutien » à Mohamed Bazoum comme « Président légitime », tout en mettant en garde contre les intentions d’intervention militaire étrangère, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. « L’Algérie renouvelle son profond attachement au retour à l’ordre constitutionnel au Niger et au respect des exigences de l’Etat de droit. Dans cet esprit, le gouvernement algérien réaffirme son soutien à Mohamed Bazoum comme Président légitime de la République du Niger », note la même source. « Le retour à l’ordre constitutionnel doit impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques qui éviteront au Niger frère et à l’ensemble de la région un surcroit d’insécurité et d’instabilité et à nos peuples un surcroit d’adversité et d’épreuve », précise la même source. « En conséquence, l’Algérie met en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d’interventions militaires étrangères qui sont, malheureusement, considérées comme des options envisageables et utilisables alors qu’elles ne sont que des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle », conclut le communiqué.