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Economie

Mois du 08/2021

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  • 31-08-2021
    -La pénalisation de l’acte de gestion bloque l’investissement et semble inhiber l’esprit d’initiative. C’est ce qui ressort d’une instruction présidentielle, portant sur “la protection des responsables locaux”, adressée au ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, au ministre de la Justice et aux différents services de sécurité. “Le climat des affaires dans notre pays enregistre, depuis quelques mois, un recul de la cadence des investissements qui se traduit par l’hésitation des investisseurs à lancer des projets à cause des lenteurs dans le traitement des dossiers relatifs à l’investissement local”, relève le chef de l’État dans son instruction, que le ministre de l’Intérieur a transmise aux walis, aux walis délégués, aux secrétaires généraux de wilaya et aux chefs de daïras. Cette lenteur, lit-on dans l’instruction, s’explique, dans la majorité des cas, par le manque d’initiatives des responsables locaux qui résulte de la peur de “poursuites judiciaires”. De nombreux projets sont aujourd’hui gelés. D’autres projets, pourtant achevés, n’ont pu être exploités “à cause de plusieurs facteurs liés, notamment, aux procédures de conformité et aux autorisations d’exploitation prévues par la réglementation”, constate-t-onEn attendant l’adaptation du dispositif législatif, en lien avec la réalité économique, notamment la dépénalisation de l’acte de gestion, le ministre de la Justice et les responsables des services de sécurité, chacun en ce qui le concerne, ont été instruits de ne pas engager d’enquêtes ou de poursuites judiciaires à l’encontre de responsables locaux sans l’avis du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire. Cette mesure, souligne l’instruction, s’inscrit dans le cadre des dispositions décidées “par les hautes autorités du pays afin de libérer les initiatives en rétablissant la confiance chez les gestionnaires concernés et en les encourageant à développer l’esprit d’initiative sans avoir peur des conséquences des erreurs d’appréciation inévitables dans ce domaine”. Pour autant, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de faire la distinction entre les actes de gestion qui relèvent de la mauvaise appréciation et ceux qui découlent de malversations intentionnelles visant à servir des intérêts personnels.
  • 21-08-2021
    -L'économie algérienne a renoué avec la croissance au premier trimestre 2021 avec un bond du Produit intérieur brut (PIB) de 2,3% sur un an (Office national des statistiques , ONS). La croissance économique est ainsi repartie après quatre trimestres de contraction en raison des impacts directs et indirects de la pandémie de Covid-19, souligne l'ONS, rappelant que sur toute l'année 2020, le PIB a baissé de 4,9%. Le premier trimestre 2021 a été marqué, en effet, par "des croissances positives de tous les secteurs d'activité économique", a fait remarquer l'office. La hausse du PIB a été tirée principalement par l'accroissement de la valeur ajoutée du secteur des hydrocarbures de 7,5% au premier trimestre 2021, contre une forte baisse de 13,3% à la même période de 2020. Cette performance s'est réalisée dans un contexte de hausse des prix remarquable sur le marché pétrolier, à 61,7 dollars le baril au premier trimestre 2021 contre 52,2 dollars une année auparavant (+18,1%).
  • 05-08-2021
    -L'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade, ex-Ansej) a validé 326 nouveaux dossiers de remboursement des dettes des entreprises en difficulté, a indiqué jeudi un communiqué du ministère délégué chargé des micro-entreprises qui a assuré que cette opération durera jusqu’à la fin de l’examen de toutes les demandes. "En application des axes de la nouvelle stratégie mise en place pour la relance du dispositif ANADE et la prise en charge des micro-entreprises en difficulté à travers le remboursement de leurs dettes ou la relance de leurs activités, selon le cas, une 15e séance de travail de la commission de Garantie, composée de représentants du Fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits jeunes prometteurs et de l’ANADE, a été tenue", a précisé le communiqué. Durant cette séance de travail, tenue au siège de l’ANADE, il a été procédé à l’examen de 520 dossiers présentés par les représentants des banques, débouchant sur la validation de 369 dossiers pour le remboursement de plus de 58 milliards de centimes.