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Hydraulique (et Ressources en eau)

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  • 29-07-2021
    -Un nouveau plan d'urgence permettant de doter l'ensemble des wilayas côtières d'une station de dessalement d'eau de mer (SDEM) est en préparation, a indiqué ce jeudi à Alger le ministre des Energies et des Mines, Mohamed Arkab. Intervenant en marge de la cérémonie de signature de lettres d'engagement entre deux filiales de "Sonatrach" (AEC et GCB) avec la société "Cosider canalisation", pour la réalisation de trois SDEM à l'Est d'Alger d'une capacité globale de 150.000 m3/j, dans le cadre d'un premier plan d'urgence, M. Arkab a annoncé qu'un nouveau plan d'urgence est "en préparation" sur instruction du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ce plan prévoit, dans sa première phase, la réalisation d'une SDEM d'une capacité de 250.000 m3/j dans la capitale (Alger-Ouest), une autre à Cap Djenat (400.000 m3/j) et une troisième station à El Tarf (250.000 m3/j), a précisé le ministre. D'autres projets "sont en phase d'étude" et concerneront les wilayas d'Oran, Mostaganem, Jijel, Skikda, Béjaïa et Tizi Ouzou, dans le cadre de ce plan, a également révélé M. Arkab, affirmant que "l'objectif est d'implanter une station de dessalement dans chaque wilaya du littoral algérien".
  • 13-07-2021
    -Abdelmalek Sellal, ancien Premier ministre et Arezki Baraki, ancien ministre des Ressources en Eau sous le Gouvernement Djerad, sont entendus mardi matin par le juge d'instruction de la chambre numéro trois du pôle économique du tribunal de Sidi M'Hamed, selon des sources judiciaires. L'audition, toujours en cours, porte sur des soupçons de corruption dans le secteur des Ressources en eaux, au moment où ces deux ex-ministres étaient en responsabilité et doivent répondre de chefs de "dilapidation de deniers publics" et "mauvais usage de la fonction". Pour rappel, Arezki Baraki, aprés avoir été limogé en février dernier par le président Tebboune, a été placé en détention provisoire depuis le 17 juin.
  • 07-07-2021
    -«80% des barrages réalisés en Algérie sont totalement envasés», déplore le professeur Abdelkrim Chelghoum, directeur de recherche à l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB) et président du Club des risques majeurs. Prévenir contre les risques majeurs naturels tels que la désertification, la sècheresse et la canicule doit être une priorité, selon le Pr Chelghoum car «les risques majeurs en Algérie constituent l’un des défis réels que les pouvoirs publics doivent relever» et «le manque de pluviométrie est un problème qui touche l’Algérie depuis une vingtaine d’années». Invité à la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, le professeur a ajouté «que le déficit pour l’Est algérien est estimé à 13%, pour le Centre, il est de 12% et surtout pour l’Ouest, il dépasse les 20%». La solution serait de savoir comment anticiper les effets de cette sécheresse par la gestion des eaux de surface et des eaux souterraines, rappelant par la même occasion les investissements colossaux ces 20 dernières années à travers la construction de barrages, de stations de dessalement et de stations d’épuration. Le Pr Chelghoum précisera que «la capacité des 50 barrages en exploitation, programmée et planifiée, est de 5 milliards de mètres cubes et là on n’a même pas quelques millions de m3». C’est à cause de cette situation, dit-il, que l’Algérie vit actuellement le stress hydrique. L’invité de la radio n’omettra pas de préciser que mis à part le barrage de Beni Haroun dans la wilaya de Mila, les autres sont à moins de 10%, notamment ceux de Taksebt (Tizi-Ouzou), Bouira et de Tipasa qui sont pratiquement à 0%. Selon l’expert, c’est bien de construire ces ouvrages, mais le problème de fond qui se pose est comment aménager à l’amont d’un barrage. «Là on s’aperçoit que dans la construction et la réalisation de ces ouvrages, il y a une absence totale d’étude et d'aménagement des berges et des bassins et sous-bassins versants», déplore-t-il. Et d’estimer que la construction des barrages a été faite sans étude technique appropriée ni surveillance périodique. Ainsi, la boue et les algues ont envahi la plupart de ces barrages, et avec la sécheresse, certains n’étaient remplis qu’à 5%. Le pays subit les conséquences du réchauffement climatique, la désertification et la sécheresse sont un phénomène prévisible et pour y faire face en Algérie, cette situation doit être gérée «intelligemment, sérieusement et rationnellement», estime le professeur qui insiste pour dire que les eaux souterraines doivent être gérées correctement, plutôt que de recourir au processus de dessalement car ce dernier coûte très cher. Avec le déficit de pluviométrie, il faut absolument réduire la consommation de l’eau potable, qui est très chère à produire, et ce, en multipliant les stations d’épuration et utiliser ensuite les eaux usées dans l’industrie et l’agriculture. Poursuivant ses explications, le président du Club des risques majeurs estime que la situation actuelle «nous oblige même à revoir certaines choses au niveau de l’urbanisation par exemple et prévoir probablement une seule canalisation au niveau d’une cuisine pour l’eau potable, puisque on n’a pas besoin d’eau potable dans la douche et les sanitaires». Selon l’expert, l’eau issue des précipitations ne profite pas aux barrages boueux, d’autant qu’une grande quantité de cette eau se déverse dans la mer.
  • 05-07-2021
    -Le ministère des Ressources en eau a lancé plusieurs opérations de dévasement des barrages à travers l'ensemble du territoire national, l'objectif étant de parvenir à une exploitation optimale des capacités de remplissage de ces infrastructures, selon un communiqué du ministère. Le volume de vase devant être enlevé avoisine 11 millions M3, dont 2 millions M3 du barrage Fergoug (Mascara), 4 millions M3 du barrage Ghrib (Ain Defla), et 5 millions M3 du barrage d'El Hamiz (Boumerdès). Faisant état d'opérations similaires devant être lancées pour le dévasement de près de 33 millions M3 dans 6 autres barrages du pays, le ministère a précisé qu'il s'agit d'une opération d'enlèvement de 8 millions de vase du barrage Foum El Gherza (Biskra), 5 millions M3 du barrage Zerdaza (Skikda), 5 millions M3 du barrage Djorf El Torba (Béchar), 5 millions M3 du barrage Merdja Sidi Abed (Relizane), 5 millions M3 du barrage Foum El Kais (Khenchela) et 5 millions M3 de celui de Bouhanifia (Mascara). Ces opérations s'inscrivent dans la démarche du ministère des Ressources en eau visant à augmenter les capacités de mobilisation des ressources en eau de surface, notamment au niveau des stations qui sont en cours d'exploitation. Le ministère des Ressources en eau avait pris plusieurs mesures visant à mettre fin à ce phénomène, à travers le lancement de grandes opérations de reboisement autour des bassins hydrographiques en vue d'éviter l'érosion des sols à l'intérieur des digues, qui est à même d'entrainer le phénomène d'envasement. A ce titre, les services de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) ont procédé à la plantation de 350.000 arbres au niveau des barrages exploités depuis le début de janvier 2021 jusqu'à ce jour.