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Finances

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  • 24-06-2025
    -Le marché algérien des assurances poursuit sa trajectoire ascendante au premier trimestre 2025. À fin mars, sa production s’élève à 56,9 milliards de dinars (DA), une croissance de 13,3% par rapport à la même période en 2024. Ce dynamisme se manifeste dans le volume, avec 4,27 millions de contrats souscrits, en hausse de 2,7% en glissement annuel. Dans le segment assurances de dommages, on constate une stabilité des contrats et une hausse des primes. Représentant 87,8% du marché, ce segment reste prédominant. Il enregistre une légère hausse car le nombre de contrats est passé à 2,4 millions durant le premier trimestre de l’année en cours contre 2,3 de la même période de l’exercice précédent. «Cette hausse modérée pourrait être liée à une rationalisation des portefeuilles, à la timide croissance de souscriptions en assurance «automobile», secteur sensible à la conjoncture économique et au niveau du développement des véhicules du parc roulant et au ralentissement des souscriptions des branches «agricole», «transport» et «crédit», explique le Conseil national des assurances (CNA) dans la note de conjoncture relative aux activités du secteur pour le premier trimestre de 2025
  • 19-06-2025
    -Les membres du Conseil de la nation ont adopté à l'unanimité, jeudi, le texte de loi de règlement budgétaire de l'exercice 2022, lors d'une séance plénière présidée par Azouz Nasri, président du Conseil. Le texte présente les résultats de l'exécution de la loi de finances, faisant état de recettes réalisées en 2022 à hauteur de 7.244 milliards DA, tandis que les dépenses budgétaires exécutées ont atteint 10.494 milliards DA. S'agissant des dépenses, qui ont enregistré une baisse de 1.116 milliards DA par rapport aux prévisions de la loi de finances complémentaire pour 2022, elles se répartissent entre 7.443 milliards DA pour les dépenses de fonctionnement et 3.050 milliards DA pour les dépenses d'équipement, avec un taux de consommation estimé à 90,4%. Quant aux comptes d'affectation spéciale du Trésor, ils ont affiché, à la fin de l'exercice 2022, un solde positif de 2.169 milliards DA, contre 477 milliards DA à la fin de l'année 2021. Le projet de loi de règlement budgétaire constitue un outil essentiel pour vérifier la conformité entre les prévisions des lois de finances et les résultats réels, ainsi que les conditions d'exécution des mesures liées aux objectifs fixés et l'évaluation de leurs résultats.............................................. -Les dépôts bancaires relevant de la finance islamique ont atteint 506 milliards de dinars, dont une grande partie a servi au financement de projets, a indiqué jeudi le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred. Lors d'une séance plénière de questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN), A. Bouzred a estimé que ce chiffre était considérable, précisant que 437 milliards de dinars de ces dépôts avaient servi au financement de projets et d'opérations commerciales. Il a, dans ce cadre, fait état de l'ouverture de plus de 745.000 comptes au titre de la finance islamique jusqu'à septembre 2024. Mettant en avant les différentes mesures prises ces dernières années en faveur de la finance islamique, le ministre a fait savoir que l'Algérie compte désormais 12 banques proposant des services de finance islamique, dont deux (2) exclusivement dédiées à ce type de services, sur les 20 banques en activité à travers le territoire national. Jusqu'à fin 2024, ces banques comptaient 87 agences spécialisées et 861 guichets de finance islamique, dont 700 guichets relevant de banques publiques, a-t-il précisé, ajoutant que ses services «envisagent la création d'une banque publique dédiée exclusivement à la finance islamique»............................... -Près de deux ans après la publication d’un règlement de la Banque d’Algérie en novembre 2023, les bureaux de change officiels ne sont toujours pas une réalité. Le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, a abordé le sujet ce jeudi 19 juin, lors d’une séance plénière au Conseil de la nation consacrée au projet de loi de règlement budgétaire de l’exercice 2022. Tout en précisant que cette question relevait des prérogatives de la Banque d’Algérie, le ministre a fait savoir qu’aucune demande n’a été reçue pour l’ouverture de ce type d’établissement. « Concernant les bureaux de change, la question relève des prérogatives de la Banque d’Algérie, qui a mis en place un cadre réglementaire, mais aucune demande d’autorisation d’ouverture de bureaux de change n’a été enregistrée », a expliqué M. Bouzred. « Il n’y a pas de demandes pour une licence d’ouverture d’un bureau de change. Pourquoi ? Il y a beaucoup à dire sur cette question », a indiqué le ministre, et d’ajouter que « les pouvoirs publics ont fait ce qu’il fallait faire dans ce domaine ».................................................... --Arrêté du 23 Dhou El Kaâda 1446 correspondant au 21 mai 2025 portant mise en place du règlement de prévention et de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive à l’égard des agents immobiliers.....et (Annexe) Règlement pour la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive, à l’égard des agents immobiliers (Joradp n° 38 du 19 juin 2025)................................................................ --Arrêté du 5 Dhou El Hidja 1446 correspondant au 1er juin 2025 fixant les modalités d'émission des Sukuk Souverains par le Trésor public (Joradp n° 38 du 19 juin 2025)............................. - Un décret présidentiel publié au Journal officiel n°38 confirme l’entrée de l’Algérie dans la Nouvelle Banque de Développement (NBD), la structure financière créée par les pays du groupe BRICS avec la souscription de l’Algérie à 6 140 actions du capital de l’institution. Signé le 10 juin 2025, le décret n°25-159 (JOradp n°38 du 19 juin 2025) précise que cette souscription sera couverte par les fonds du Trésor public. Conformément à la résolution adoptée par le Conseil des gouverneurs de la NBD le 28 octobre 2024. Par laquelle il avait formellement approuvé l’adhésion de l’Algérie en tant que membre emprunteur. Le décret stipule que «?le versement de la souscription de la République algérienne démocratique et populaire sera opéré sur les fonds du Trésor public, dans les formes prévues par la résolution n° 2024-BG-R105 du 28 octobre 2024?». Autrement dit, c’est l’État algérien, à travers ses ressources internes, qui assurera le financement de cette participation. En devenant membre de la NBD, Alger s’ouvre de nouveaux accès à des lignes de financement pour des projets à fort impact local. Notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie, des transports ou de la transition écologique. Cette intégration donne également à l’Algérie la possibilité de siéger, à terme, dans certaines instances de gouvernance de la NBD. Et donc de participer à l’orientation stratégique de ses projets à l’échelle régionale ou continentale.
  • 10-06-2025
    -La Commission européenne a annoncé l’ajout de l’Algérie à sa liste noire des pays jugés à « haut risque » en matière de blanchiment d’argent. Cette annonce intervient dans le cadre d’une mise à jour globale des juridictions soumises à une surveillance renforcée de la part de l’Union européenne. Aux côtés de l’Algérie, d’autres pays ont également été inscrits sur cette liste, notamment le Liban, Monaco, l’Angola, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Laos, la Namibie, le Népal et le Venezuela. En revanche, les Émirats arabes unis, qui figuraient jusqu’ici sur cette liste, ont été retirés, tout comme le Sénégal, les Philippines, le Panama, la Barbade ou encore la Jamaïque. Cette révision fait suite aux recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), une organisation intergouvernementale basée à Paris et chargée de veiller à l’efficacité des systèmes de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme à l’échelle mondiale. Le GAFI avait déjà classé l’Algérie dans sa « liste grise », soulignant des « faiblesses structurelles » dans la surveillance financière et la mise en œuvre des réformes. Selon la Commission européenne, cette nouvelle évaluation vise à protéger le système financier de l’UE contre les risques liés aux flux illicites de capitaux, tout en encourageant les États concernés à renforcer leurs dispositifs législatifs et institutionnels. Rappelons que depuis son inscription sur la liste grise du GAFI, l’Algérie a multiplié les réformes pour répondre aux exigences internationales. Lors d’un conseil des ministres en 2024, le président Abdelmadjid Tebboune avait ordonné l’accélération des mesures conformes aux recommandations du GAFI, soulignant « les progrès réalisés en matière de transparence financière » et citant les récentes lois de finances comme preuve de cet engagement. Parmi les mesures phares figurent : La bancarisation obligatoire des transactions immobilières et commerciales (introduite dans la loi de finances 2025)/ Le renforcement des sanctions, avec des peines allant jusqu’à 10 ans de prison pour les faits liés au blanchiment d’argent et financement du terrorisme/ Une stratégie nationale de lutte contre les flux illicites, supervisée par le ministère des Finances.
  • 04-06-2025
    -Un nouveau règlement de la Banque d’Algérie, publié au Journal officiel n°34 du 4 juin 2025, définit les conditions d’accès à un apport de liquidité d’urgence destiné aux banques confrontées à des tensions temporaires. « Le présent règlement a pour objet de définir les conditions et les modalités d’octroi de l’apport de liquidité d’urgence », lit-on dans le texte signé par le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah Eddine Taleb. Au sens du présent règlement, une banque est jugée « solvable, lorsqu’elle présente une perspective crédible de maintenir ou de restaurer, à court terme ses ratios de solvabilité aux normes en vigueur » ; « viable, lorsqu’elle est capable de maintenir une rentabilité suffisante sur le long terme pour ne pas avoir besoin de recapitalisation à répétition ». Afin de préserver la stabilité financière, au sens de l’article 155 de la loi monétaire et bancaire, la Banque d’Algérie octroie, sur décision du Conseil monétaire et bancaire, une liquidité d’urgence en faveur « d’une banque solvable et viable confrontée à un problème temporaire de liquidité, sous réserve de présenter en garantie des effets appropriés couvrant totalement le montant de cet apport » ; « d’une banque ayant des difficultés temporaires de liquidité présentant une incertitude quant à sa solvabilité ou sur sa capacité à fournir des garanties suffisantes, sous réserve de l’obtention d’une pleine garantie de l’Etat en couverture de cette opération ».