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Culture (et Religion)
Journe du Vendredi 08/06/2024 |
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- Les lauréats de la 18e édition du prix du président de la République pour les jeunes créateurs «Ali-Maâchi» pour les jeunes créateurs ont été distingués, lors d’une cérémonie solennelle présidée par le Premier ministre Nadir Larbaoui, au Centre International des Conférences Abdelatif-Rahal, à l’occasion de la Journée nationale de l’artiste. Ce prix «Ali-Maâchi» concerne les œuvres littéraires (roman, poésie et œuvre écrite de théâtre), et les œuvres artistiques (arts lyriques, chorégraphiques, plastiques, visuels, cinématographiques... ). Dans la catégorie «Roman», le premier prix est revenu à Amouadj Douas, la seconde place à Ilyas Arafa et la troisième à Abdelbasset Gherbi. Dans la catégorie «Poésie», la première place a été attribuée à Fatima Zahra Ghrib, alors que les deuxième et troisième places ont été respectivement attribuées à Abdelmounaim Amer et à Khadidja Tayeb Debba. Dans la catégorie «Théâtre», Seif-Eddine Ben-Dar a obtenu la première place, Asma Cheikh et Yamna Belhoucine ont été classées respectivement en deuxième et troisième places. Dans la catégorie «Écriture théâtrale», le premier prix est revenu à Chouaib Kouki, le second à Walid Abdellahi et le troisième à Hanane Maachou. Le premier prix dans la catégorie «Musique» a été donné à Mansour Touahria, le second à Taleb Yacine le dernier prix à Zakaria Zadjlou. Concernant la catégorie de «Chant et Danse», le premier prix a été attribué à Mohamed Lamine Nya, le deuxième et troisième prix ont été attribués à Khaled Gourinate et à Yasmina Tinhinane El Hadi. Dans la catégorie «Art pictural», le premier prix est revenu à Mohamed Larbi Ben Athmane Moughith, le second prix à Mehdi Milat et Abdelkrim Boukrit a été classé troisième. S’agissant de la catégorie «Audio-visuelle», Youcef Debihi a obtenu la première place, alors que la seconde a été donnée à Louay Oukssil. Créé en 2006, en vertu d’un décret présidentiel, le Prix du président de la République pour les jeunes créateurs «Ali-Maâchi» est destiné aux jeunes créateurs de moins de 35 ans. Sihem Oubraham ...........................................................................
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Le nouveau Institut national supérieur du cinéma, qui sera établi à Koléa, à Tipaza, à l’ouest d’Alger, portera le nom de Mohamed Lakhdar Hamina, le doyen des cinéastes algériens.
“C’est une instruction du président de la République. L’institut portera le nom de l’un des grands faiseurs de gloire du cinéma algérien, lauréat de la Palme d’Or, l’artiste émérite Mohamed Lakhdar Hamina”, a déclaré, samedi 8 juin, Soraya Mouloudji, ministre de la Culture et des Arts, lors de la cérémonie de remise du Prix Ali Maâchi du président de la République pour les jeunes créateurs, au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, à Club des Pins, à l’ouest d’Alger.
Le cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina, 90 ans, a décroché la Palme d’or au Festival de Cannes en 1975 pour son long métrage “Chronique des années de braise”. Cette haute distinction est la seule obtenue par le cinéma arabe et africain depuis la création du Festival de Cannes, en France, en 1939. Durant sa carrière, entamée en 1964, Mohamed Lakhdar Hamina, qui est également acteur et scénariste, a réalisé huit long métrage, le dernier étant “Crépuscule des ombres” en 2014.
L’Institut national supérieur du cinéma de Koléa ouvrira ses portes au cours de la prochaine année universitaire 2024-2025 et sera divisé en trois départements : réalisation et scénario, prise de vue et son et gestion de production. L’Institut, placé sous la tutelle du ministère de la Culture et des Arts et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, accueillera dans un premier temps une vingtaine des détenteurs du premier bac artistique en Algérie (après la création en septembre 2022 du Lycée des arts à Alger).
Depuis 2020, près de 400 entreprises de cinéma ont été agréés, 1233 autorisations de tournage accordées et plus de 300 visas d’exploitation et de distribution de films et de productions audiovisuelles donnés”, a annoncé Soraya Mouloudji.
Selon elle, 118 subventions ont été accordées pour la production, la postproduction et l’écriture de scénarios, entre 2020 à 2024. “Le président de la République a décidé de relancer le Fonds national pour le développement de l’art, et de la technique et de l’industrie cinématographique (FDATIC) dans le cadre de la loi de finances 2025”, a-t-elle déclaré.
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