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Santé

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  • 12-06-2024
    -La Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) a dépassé, dès 2022, la phase difficile du déficit financier, réalisant des résultats positifs pour passer de 2 milliards de dinars à 70 milliards de dinars entre 2022 et 2023», a indiqué, ce mercredi, le Directeur général de la CNAS, Nadir Kouadria. Invité de la Radio nationale, Nadir Kouadria a expliqué que depuis cette date, la Caisse demeure « en bonne situation financière, et ce, sans baisser ses dépenses, et cela traduit un impact direct de la reprise économique du pays », a-t-il souligné. Une santé financière qui lui a aussi permis d'élargir ses prestations, à savoir la prise en charge des malades atteints de cancer et qui ne disposaient pas jusque-là de couverture sociale. «Un dispositif spécial de prise en charge totale et immédiate a été mis en place à cet effet, et ce, suite aux instructions du président de la République», a rappelé le premier responsable de la CNAS. Ce dernier a également souligné la « simplification extrême » du dispositif n'exigeant aucun dossier pour bénéficier de la nouvelle carte Chifa, à part l'ordonnance et la carte d'identité biométrique. « Cette carte permet désormais l'accès à plus de 1.700 médicaments au niveau des officines pharmaceutiques », a-t-il précisé. « Au jour d'aujourd'hui, « nous avons délivré près de mille cartes Chifa aux malades du cancer », a-t-il ajouté.. Après la première génération de carte Chifa créée en 2006, la CNAS a mis en place une nouvelle carte dite «Chifa 2», avec notamment l'ajout d'une nouvelle fonctionnalité, celle liée à l'historique des consommations pouvant contenir jusqu'à 40 ordonnances avec une implémentation d'algorithmes plus puissants pour plus de sécurité des données à caractère personnel, a encore expliqué Nadir Kouadria. Au sujet du faible taux de remboursement des frais de consultation, le DG de la CNAS a révélé qu'un travail se fait actuellement au niveau du ministère de tutelle pour plafonner les tarifs des consultations médicales. Une somme de plus de 288 milliards de dinars a été dépensée en 2023 au titre du remboursement des médicaments, et 327 milliards de dinars pour les frais médicaux, y compris le conventionnement avec les établissements privés de santé. L'invité de la Radio est également revenu sur les conventions signées dernièrement avec des partenaires belges et italiens pour soigner les malades ici en Algérie avec des équipes médicales hautement qualifiées, et réduire ainsi le transfert des malades algériens vers l'étranger.