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Economie

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  • 26-06-2021
    -Le Programme d'Appui Formation-Emploi-Qualification (AFEQ) développé dans le cadre d’un partenariat entre l'Algérie et l’Union européenne et devant clôturer en septembre 2021 a concrétisé 98% de ses objectifs, a affirmé ce samedi à Oran son directeur national Morad Lemia
  • 24-06-2021
    -Des entreprises algériennes sondées ont indiqué avoir perdu en moyenne 50% de leurs chiffres d’affaires (CA) en 2020 à cause de la pandémie du Covid-19, dont une majorité de PME, selon une enquête présentée ce jeudi à Alger par le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD). Par secteurs, ceux des services et de la manufacture ont été les plus impactés, a fait savoir le chercheur au sein du CREAD, Mohamed Kadi, à l’occasion d’une journée d’étude sur l’impact socio-économique de la pandémie de la Covid-19 en Algérie. Dans son intervention autour de l’impact de la pandémie sur l’activité des entreprises en Algérie, M. Kadi a souligné que selon l’enquête, le secteur du transport de marchandises a connu "paradoxalement" une perte de 90 % du CA en 2020, suivi du secteur des services et le secteur de l’industrie agroalimentaire. Suite au confinement imposé pour lutter contre la propagation de la pandémie l’an dernier, 93% des entreprises interrogées ont noté des difficultés à commercialiser leurs produits. 63% d’entre elles ont dû opter pour un arrêt total de l’activité à cause du confinement ou l’absence de clients. De plus, 11% des entreprises interrogées ont affirmé avoir été impactées par le confinement du personnel et le manque de transport alors que 8% d’entre elles ont relevé des problèmes de financement et l’augmentation de leurs créances durant cette période. Selon le chercheur au sein du CREAD, 56% du personnel n’a pas pu rejoindre son lieu de travail en 2020 à cause de la crise sanitaire. Un impact ressenti de façon plus importante dans les secteurs des services et celui du BTP. Sondées quant à la probabilité d’ocurence de certains événements dans six mois, les opérateurs économiques ont indiqué, à 21%, qu’ils envisagent une reprise de l’activité, 12% la réduction de leur effectif, 10% présagent une tension sur la trésorerie, 11% envisagent la fermeture de leur entreprise et 10% prévoient le report de leurs investissements. Par ailleurs, M. Kadi a énuméré les mesures nécessaires pour accompagner les entreprise face à la crise sanitaire, plaidant pour le report des charges sociales et fiscales, la proposition d’un crédit exceptionnel aux entreprises avec un taux bonifié et la couverture de la fluctuation du dinar.
  • 20-06-2021
    -L'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE) (ex-ANSEJ), a accepté 233 dossiers supplémentaires, en vue du remboursement des dettes des entreprises en difficulté, pour plus de 35 milliards de centimes, a indiqué, ce dimanche, un communiqué du ministère délégué chargé des micro-entreprises.
  • 14-06-2021
    -Dans son rapport sur les perspectives économiques régionales du mois d’octobre 2020, le FMI a relevé que les immenses financements accordés régulièrement par l’Etat algérien à travers les banques publiques aux sociétés publiques et étatiques menacent les équilibres financiers du pays notamment en cette conjoncture économique très délicate marquée par la plus dangereuse crise financière née dans le sillage de la pandémie du Covid-19. Selon le FMI, l’Algérie pourrait être fragilisée dangereusement si elle continue de gaspiller son argent dans les financements des sociétés étatiques qui n’apportent que très peu de retour sur investissement. A ce propos, il a fait savoir que l’Algérie fait partie des pays qui doivent enregistrer les prêts improductifs en toute transparence et de prévoir immédiatement des provisions suffisantes qui reflètent le niveau de risque effectif des expositions, pour préserver la crédibilité des dispositifs de surveillance. "Tout autre soutien aux emprunteurs devra être transparent, provisoire, et, surtout, ciblé pour éviter de financer des emprunteurs insolvables (en réalisant des évaluations minutieuses des secteurs affaiblis de façon permanente par la pandémie) et pour harmoniser les mesures incitatives avec les meilleures pratiques de gestion des risques de crédit, a prévenu le FMI. La dette des entreprises publiques s’élevait en septembre 2018, à 1.000 milliards de dinars, soit 7,4 milliards de dollars, ce qui représentait 4,26% du PIB. Cette dette va exploser après la crise sanitaire du Covid-19 avec toutes les pertes financières que vont accumuler toutes les sociétés publiques ébranlées comme partout ailleurs dans le monde par le ralentissement de l’activité économique. Les crédits bancaires à l’économie ont atteint 8877,9 milliards de dinars en 2017, soit l’équivalent de 58 milliards d’euros. Une somme colossale qui n’a jamais été rentabilisée car la plupart de ces crédits bancaires destinés à l’investissement n’ont jamais été suivis, du moins jusqu’à aujourd’hui encore, par des concrétisations effectives ayant permis à l’économie algérienne de se diversifier ou de se moderniser.
  • 12-06-2021
    -L’économie algérienne a enregistré un rebond remarquable durant les premiers mois de l’année en cours, avec des indicateurs financiers positifs qui annoncent une reprise économique progressive, après une année 2020 bouleversée par la pandémie de Covid-19 et ses impacts socio-économiques. Ainsi, la croissance économique de l'Algérie a été revue à la hausse pour se situer à +4,2% en 2021, alors que la loi de finances prévoyait un taux de +3,98%, selon la note de conjoncture rendue publique récemment par le ministère des Finances. Cette reprise est "en relation avec le retour progressif de l’activité économique suite à l’amélioration de la situation sanitaire après le repli de la pandémie", expliquait le ministère dans son document. Ce rebond qui sera principalement tiré de l’amélioration de la croissance du secteur des hydrocarbures laquelle devrait atteindre 10,1%. Même la croissance hors hydrocarbures marque une amélioration avec un taux prévu de +3,2% pour 2021, contre +2,4% prévu initialement (LF2021). L’activité du secteur de la construction devrait ainsi croître de +3,8% et celle des services marchands de +3,6% en 2021. Se réjouissant d’une situation "inédite" qui "n’a pas était observée depuis plusieurs mois, le document du département des Finances avance que les réserves de change du pays ont "repris durant le mois de mai 2021 un trend haussier". La reprise de l’activité économique en Algérie s’est, en outre, reflétée, par le niveau des recouvrements fiscaux, effectués par l’administration des impôts, avec une hausse de 9,5% à 807,65 mds de DA à fin avril 2021. Les crédits à l’économie alloués uniquement par les banques publiques ont atteint, à fin mars 2021, un encours de plus de 9711 mds DA, en hausse de 67 milliards DA par rapport à fin décembre 2020, dont 4087 mds ont été alloués au secteur privé. "Cela démontre l’effort considérable déployé par le secteur bancaire pour accompagner le secteur économique national dans la perceptive d'assurer une reprise pérenne", souligne le ministère. D’autre part, le déficit de la balance commerciale du pays a enregistré une baisse de 68%, passant à -1,3 milliard de dollars à fin mai 2021, contre -3,9 milliards (mds) USD à fin mai 2020. A travers les différentes mesures prises pour encadrer le commerce extérieur, le gouvernement semble ainsi réussir progressivement le défi de la réduction des importations qui ont reculé à 15,2 mds USD au cours des 5 premiers mois de 2021, contre 18,9 mds USD à la même période de 2019, soit un repli de près de 20% en deux ans. De même, l’objectif d’augmenter sensiblement les exportations du pays, notamment celles hors hydrocarbures, semble également être en bonne voie, selon les chiffres communiqués par le ministère des Finances. Les exportations hors hydrocarbures ont, en effet, progressé de 81,71%, alors que les exportations d’hydrocarbures ont augmenté de 32,7% durant les 5 premiers mois de l'année. Le taux de couverture commerciale (des importations par les exportations) s’est ainsi amélioré de manière appréciable pour atteindre 92% à fin mai 2021, contre 72% à fin mai 2020. De ce fait, l'année 2021 devrait connaître un retour progressif de l’activité économique en Algérie à des niveaux permettant le "rattrapage" des pertes subies en 2020 et une atténuation des déséquilibres des comptes de l’Etat, prévoit le ministère des Finances. Grâce à plusieurs mesures prises pour atténuer les impacts socio-économiques de la pandémie, en mobilisant un budget de 530 mds de DA en 2021, l’Etat a réussi à prendre en charge les besoins des citoyens en matière de revenus et de couverture sociale et sanitaire, souligne le département d’Aymen Benabderrahmane.
  • 09-06-2021
    -La croissance économique de l'Algérie a été revue à la hausse et devrait se situer à +4,2% en 2021, alors que la croissance du secteur des hydrocarbures devrait atteindre 10,1%, a indiqué hier le ministère des Finances dans un communiqué. Cette progression de la croissance économique, prévue à +3,98% dans la loi de finances (LF) 2021 est "en relation avec le retour progressif de l’activité économique suite à l’amélioration de la situation sanitaire après le repli de la pandémie", explique le ministère. Une amélioration qui sera principalement tirée de "l’amélioration de la croissance du secteur des hydrocarbures et hors hydrocarbures qui atteindraient +10,1% et +3,2% respectivement", selon la même source. Ainsi, la croissance hors hydrocarbures "se situerait à +3,2% dans la loi de finances complémentaire (LFC) 2021, contre +2,4% prévue dans la LF 2021, pour tenir compte de la reprise de l’activité des secteurs de la construction (+3,8%) et des services marchands (+3,6%)", précise le ministère.