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Culture (et Religion)

Journée du Mercredi 10/06/2021

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-Boualem Sansal, lauréat du Prix littéraire Méditerranée (France) pour son roman « Abbraham ou la cinquième Alliance » (Gallimard, Paris 2020).............................................................................................................................................................; -Des avocats ont déposé une plainte contre Abdelkader Bengrina, le chef du parti islamiste "El Bina", pour atteinte à l'Unité nationale. En effet, Bengrina avait défrayé la chronique ces dernières semaines, libérant sa parole, pour s'en prendre à la langue Tamazirt qu'il qualifie de "chose". Des avocats, en l'occurence Maître Tarek Mektoub et Maître Abdelkader Chohra, ont refusé de se confiner dans le silence, en déposant officiellement une plainte, hier mercredi 9 juin au tribunal d'Alger, contre Abdelkader Bengrina. "Ce chef de parti avait tenu des propos très graves qui portent atteinte à l'Unité nationale" indiquent les avocats qui précisent qu'"il a violé un principe fondamental de la Constitution, celui du respect absolu de la langue Tamazight qu'il a qualifiée de "CHOSE". Et de rappeler que "les Constitutions de 2016 et de 2020 considèrent le TAMAZIGHT comme une langue nationale et une langue officielle au même titre que la langue ARABE". Pour rappel, vendredi dernier au forum du journal "El wassat", Abdelkader Bengrina avait affirmé que "le jour où une chose (tamazight) parmi les revendications de cette région (la kabylie) a été introduite dans la constitution comme langue nationale, un (Ahmed Ouyahia NDLR) de ceux qui se trouvent actuellement en prison a eu une discussion avec moi durant laquelle je lui ai dit "vous êtes en train de négocier entre vous", dans une allusion aux origines kabyles de l'ancien premier ministre. Les déclarations du chef du parti islamiste, ne sont pas passées inaperçues, puisqu'elles ont provoqué une vague d’indignation des internautes, sur les réseaux sociaux……………………………………………………………………… - Ghaleb Bencheikh été réélu jeudi président de la Fondationde l’Islam de France (FIF) pour un mandat de quatreans pendant lequel il aura pour tâche de trouver de nouveaux financements pour cet organisme à vocation culturelle. Théologien réformateur et physicien franco-algérien, G. Bencheikh, 60 ans, a été réélu avec 10 voix pour et une abstention par le conseil d’administration de la FIF, at- il indiqué à l’AFP. «Je me réjouis pour l’institution La FIF n’est pas un organisme cultuel mais une fondation laïque reconnue d’utilité publique. Elle avait été mise sur pied à l’été 2016 après les attentats de 2015 par Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur. Elle a d’abord été confiée à l’ancien ministre français de la Défense Jean-Pierre Chevènement, puis G. Bencheikh avait été élu à sa tête en 2018. Elle a pour objectif de lever des financements pour des projets en matière profane (cultures islamiques, éducation, recherche, formation civique...). Elle distribue ainsi des allocations de recherche pour doctorants et masters en is- lamologie fondamentale, mais aussi des bourses à de futurs imams pour leur formation profane. La FIF a également mis sur pied 26 «universités populaires » réunissant des experts, dont 10 sur le terrain et 16 numériques (crise du Covid oblige) et un campus numérique, «Lumières d’Islam» (plus de 200 vidéos). L’élection, initialement prévue en mars, avait été reportée à deux reprises en raison de tiraillements au sein de l’exécutif. Au conseil d’administration figurent notamment trois représentants de l’Etat. La FIF dit avoir reçu en quatre ans un total d’environ 3,5 millions d’euros - dons de mécènes (Aéroports de Paris, SNCF, Caisse des dépôts, Fondation Aga Khan) et de l’Etat. Fonctionnant avec très peu de moyens (trois salariés), il lui reste actuellement 500.000 euros pourfonctionner.