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Culture (et Religion)

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  • 26-06-2021
    -« L’été du FIBDA » a débuté timidement ce 25 juin à l’Office Riadh El Feth (OREF) à Alger. La première journée de cette manifestation culturelle qui s’étalera sur trois jours, a vu une participation timide des éditeurs mais aussi une quasi absence du public. Outre la programmation d’activités pédagogiques et ludiques, quelques éditeurs, notamment Dalimen, l’ANEP et l’ENAG, sont présents avec des publications en langues arabe et française. « Ghoumaidha », revue arabophone, scientifique et culturelle, destinée aux enfants âgés entre 6 et 12 ans, est aussi au rdv.
  • 24-06-2021
    -Le groupe mythique Raina Rai a lancé, jeudi 24 juin au soir, le 21 ème Festival européen en Algérie. Raina Raï a marqué son retour sur scène à Alger après plus plus de deux ans d’absence avec un concert riche en couleurs et en sonorités, à la faveur de la soirée d’ouverture du 21ème Festival européen, jeudi soir au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi à Alger (TNA). Le public nombreux, dans la limite des places imposée par le protocole sanitaire relatif à la lutte contre la Covid 19, a beaucoup apprécié la prestation du guitariste de légende Lotfi Attar et sa troupe dont Mohammed Guebbache au chant et Mimoun Belkheir aux percussions. Avec beaucoup de générosité, les musiciens ont offert au jeune public des chansons qui ont marqué l’histoire musicale de l’Algérie de ces dernières années comme « Masralna », « Hakda », « Goulou Mama », « Zabana », « Zaama », et, bien entendu, « Ya Zina », qui a mis le feu aux poudres. Ce tube, sorti en 1983, n’a pas pris une seule ride. Raina Rai a repris, à sa manière, deux titres de Charles Aznavour, une chanson de Jimy Hendrix et de The Rolling Stones. Groupe né au début des années 1980, Raina Rai traverse les âges, les époques et les sonorités. « Je suis content de jouer à Alger. Alger me manque. Ici, le public est connaisseur, les gens ont l’oreille fine. J’étais ravi de voir le public de tous âges venir aux spectacles. Cela veut dire que le message est bien passé entre les générations. Après plus de quarante ans, Raina Rai est toujours là, avec le public », a déclaré Lotfi Attar, leader du groupe Raïna Rai, lors d’une conférence de presse, après le spectacle à l’espace M’Hamed Benguettaf au TNA. Tous les concerts du festival sont suivis de rencontres avec la presse dans le même espace. Lotfi Attar a rappelé brièvement le parcours artistique de Raina Rai, troupe créée à Paris, qui s’est imposée sur la scène musicale autant algérienne que Maghrébine avec un mélange intelligent et recherché entre le rai, le diwane et le rock. « Un groupe qui a marqué sur le granite son histoire. Raina rai est une révolution culturelle, un vrai mouvement musical », a appuyé Lotfi Attar.
  • 22-06-2021
    -Décret exécutif n° 21-262 du 2 Dhou El Kaâda 1442 correspondant au 13 juin 2021 fixant les modalités de soutien de l’Etat au transport du livre au même prix unique aux régions éloignées …….et, Décret exécutif n° 21-263 du 2 Dhou El Kaâda 1442 correspondant au 13 juin 2021 fixant les conditions et les modalités d’octroi et de retrait du label de qualité aux maisons d’édition et aux librairies ainsi que les effets qui leur sont attachés. (Joradp n°49 du 22 juin 2021) Décret exécutif n° 21-264 du 2 Dhou El Kaâda 1442 correspondant au 13 juin 2021 fixant les modalités de répartition de la demande publique du livre. Décret exécutif n° 21-265 du 2 Dhou El Kaâda 1442 correspondant au 13 juin 2021 fixant les modalités d’octroi de l’autorisation préalable relative à l’organisation des manifestations autour du livre destiné au public. Décret exécutif n° 21-266 du 2 Dhou El Kaâda 1442 correspondant au 13 juin 2021 relatif à la tarification du livre.
  • 21-06-2021
    -Le 21e Festival culturel européen en Algérie se déroulera du 24 juin au 2 juillet à Alger. Placée sous le thème ''L'Algérie chante l'Europe", cette édition sera marquée par des représentations diversifiées alliant plusieurs genres comme le rai, le rock, folklore kabyle et la musique classique. L'édition 2021 devra être animée par le groupe "Raina Rai" en plus de l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger ou encore la chanteuse de l'andalous Zakia Kara Terki, alors que l’orchestre de l’Académie internationale de msuique participera, en ouvertrure au Tna d’Alger, le 29 juin avec le maestro Amine Kouider
  • 16-06-2021
    -Le Festival européen dont s’est la 21e édition, organisé par la Délégation de l’Union européenne en Algérie, en coopération avec les services culturels des Etats membres, est de retour, du 24 juin au 2 juillet 2021, au Théâtre national algérien. Et ce, après une année d’absence en raison de la crise sanitaire, le Festival renoue avec le public algérien avec une édition animée exclusivement par des artistes algériens et placée sous le thème de « L’Algérie chante l’Europe ». En plus d’être une opportunité de promotion du dialogue, de la pluralité et la diversité culturelle algéro-européenne, l’événement se veut être également un soutien au monde artistique qui a été sévèrement touché par les effets de la pandémie mondiale. Pour cette nouvelle édition, des voix algériennes de tout le pays revisiteront le patrimoine musical européen à travers des représentations diversifiées combinant rai, rock, pop, gnaoui, en passant par la musique classique, andalouse, kabyle ou encore chaoui. Le coup d’envoi du Festival sera donné par le groupe Raïna Raï, le jeudi 24 juin, puis suivront au gré de ce festival, l’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger, le musicien Salim Dada, la chanteuse andalouse Zakia Kara Terki, ou encore le groupe Garange Band. En clôture, un orchestre exceptionnel de jeunes talents, constitué à l’occasion, montera sur scène avec une programmation surprise. Le Festival sera retransmis pour la première fois sur une chaine de télévision nationale, El Djazaria One, média officiel de l’événement, qui assurera la diffusion, en différé, de toutes les représentations musicales au programme.
  • 15-06-2021
    -La direction du festival de Cannes a rendu public hier la liste du jury de la section Un Certain Regard du 74e édition Festival de Cannes. Parmi les membres du jury figure, une jeune et talentueuse réalisatrice, Mounia Meddour, qui a notamment marqué l’édition de 2019 avec le film “Papicha”. Née en 1978 à Moscou, Mounia Meddour est la fille du réalisateur Azzedine Meddour, auteur du film “la Montagne de Baya”, décédé en 2000, alors que Mounia n’avait que 22 ans. Elle a grandit en Algérie puis en France. Après des études de journalisme à Alger, elle apprend la production en France, au Centre européen de formation à la production de films (CEFPF), et, pour la réalisation, fait un passage à l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (Fémis), également à Paris. Après plusieurs documentaires Particules élémentaires (2007), La Cuisine en héritage (2009) et Cinéma algérien, un nouveau souffle (2011), elle réalise son premier court métrage de fiction, Edwige (2011), qui reçoit une mention spéciale aux Journées cinématographiques d’Alger. En 2019, elle crée l’événement avec son premier long métrage Papicha, présenté en Sélection officielle du Festival de Cannes 2019 dans la section Un Certain Regard. Acclamé par la critique, le film reçoit en 2020 le César du meilleur premier film et celui du meilleur espoir féminin pour Lyna Khoudri. Papicha participe également à la course aux Oscars où le film représente l’Algérie. Mariée au réalisateur et producteur français Xavier Gens, Mounia Meddour qui est très impliqué dans la défense de la femme maghrébine travaille actuellement sur son prochain long métrage, Houria, l’histoire d’une algérienne plongée dans la guerre civile. .............................................................................................
  • 12-06-2021
    -L’Arabie saoudite va autoriser 60.000 de ses résidents vaccinés contre le coronavirus à effectuer le hadj, grand pèlerinage musulman qui a lieu chaque année à La Mecque, annoncé le ministère du Hajj, selon l’agence officielle SPA. Lors du dernier hajj, un des cinq piliers de l’islam, seuls une dizaine de milliers de fidèles résidant en Arabie saoudite avaient pu effectuer ce rite, contre 2,5 millions de participants venus du monde entier en 2019, en raison de la pandémie de Covid-19. «Ceux qui voudront effectuer le hadj devront avoir entre 18 et 65 ans, ne pas souffrir d’une maladie chronique et avoir été vacciné», a précisé le ministère dans un communiqué relayé par SPA. En avril, le royaume avait déjà annoncé que seules les personnes vaccinées seraient autorisées à effectuer la Omra, le petit pèlerinage musulman réalisable tout au long de l’année, à partir du début du mois de jeûne musulman du ramadan, suscitant des mécontentements. Dans un premier temps, seuls 6.000 Saoudiens et résidents étrangers en Arabie saoudite avaient été autorisés chaque jour à effectuer la Omra, avant que ce nombre ne passe à 20.000. L’Arabie saoudite a officiellement recensé plus de 463.000 cas de coronavirus sur son sol, dont plus de 7 500 décès. Les autorités du royaume de 34 millions d’habitants ont annoncé avoir administré plus de 15 millions de doses de vaccin
  • 10-06-2021
    -Boualem Sansal, lauréat du Prix littéraire Méditerranée (France) pour son roman « Abbraham ou la cinquième Alliance » (Gallimard, Paris 2020).............................................................................................................................................................; -Des avocats ont déposé une plainte contre Abdelkader Bengrina, le chef du parti islamiste "El Bina", pour atteinte à l'Unité nationale. En effet, Bengrina avait défrayé la chronique ces dernières semaines, libérant sa parole, pour s'en prendre à la langue Tamazirt qu'il qualifie de "chose". Des avocats, en l'occurence Maître Tarek Mektoub et Maître Abdelkader Chohra, ont refusé de se confiner dans le silence, en déposant officiellement une plainte, hier mercredi 9 juin au tribunal d'Alger, contre Abdelkader Bengrina. "Ce chef de parti avait tenu des propos très graves qui portent atteinte à l'Unité nationale" indiquent les avocats qui précisent qu'"il a violé un principe fondamental de la Constitution, celui du respect absolu de la langue Tamazight qu'il a qualifiée de "CHOSE". Et de rappeler que "les Constitutions de 2016 et de 2020 considèrent le TAMAZIGHT comme une langue nationale et une langue officielle au même titre que la langue ARABE". Pour rappel, vendredi dernier au forum du journal "El wassat", Abdelkader Bengrina avait affirmé que "le jour où une chose (tamazight) parmi les revendications de cette région (la kabylie) a été introduite dans la constitution comme langue nationale, un (Ahmed Ouyahia NDLR) de ceux qui se trouvent actuellement en prison a eu une discussion avec moi durant laquelle je lui ai dit "vous êtes en train de négocier entre vous", dans une allusion aux origines kabyles de l'ancien premier ministre. Les déclarations du chef du parti islamiste, ne sont pas passées inaperçues, puisqu'elles ont provoqué une vague d’indignation des internautes, sur les réseaux sociaux……………………………………………………………………… - Ghaleb Bencheikh été réélu jeudi président de la Fondationde l’Islam de France (FIF) pour un mandat de quatreans pendant lequel il aura pour tâche de trouver de nouveaux financements pour cet organisme à vocation culturelle. Théologien réformateur et physicien franco-algérien, G. Bencheikh, 60 ans, a été réélu avec 10 voix pour et une abstention par le conseil d’administration de la FIF, at- il indiqué à l’AFP. «Je me réjouis pour l’institution La FIF n’est pas un organisme cultuel mais une fondation laïque reconnue d’utilité publique. Elle avait été mise sur pied à l’été 2016 après les attentats de 2015 par Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur. Elle a d’abord été confiée à l’ancien ministre français de la Défense Jean-Pierre Chevènement, puis G. Bencheikh avait été élu à sa tête en 2018. Elle a pour objectif de lever des financements pour des projets en matière profane (cultures islamiques, éducation, recherche, formation civique...). Elle distribue ainsi des allocations de recherche pour doctorants et masters en is- lamologie fondamentale, mais aussi des bourses à de futurs imams pour leur formation profane. La FIF a également mis sur pied 26 «universités populaires » réunissant des experts, dont 10 sur le terrain et 16 numériques (crise du Covid oblige) et un campus numérique, «Lumières d’Islam» (plus de 200 vidéos). L’élection, initialement prévue en mars, avait été reportée à deux reprises en raison de tiraillements au sein de l’exécutif. Au conseil d’administration figurent notamment trois représentants de l’Etat. La FIF dit avoir reçu en quatre ans un total d’environ 3,5 millions d’euros - dons de mécènes (Aéroports de Paris, SNCF, Caisse des dépôts, Fondation Aga Khan) et de l’Etat. Fonctionnant avec très peu de moyens (trois salariés), il lui reste actuellement 500.000 euros pourfonctionner.
  • 08-06-2021
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a adressé, ce mardi, un message de vœux aux artistes algériens à l'occasion de leur Journée nationale, célébrée le 8 juin de chaque année..............................................................................................; -- Les lauréats du Prix du président de la République "Ali-Maâchi" pour les jeunes créateurs dans les catégories danse chorégraphique et Arts Plastiques ont été dévoilés mardi, lors de la cérémonie célébrant l’événement, organisée à l'Opéra d'Alger Boualem-Bessaih. Les distinctions de la catégorie " danse chorégraphique ", ont été remises aux lauréats par la ministre de l'Environnement, Dalila Boudjemaa. Ainsi, le premier prix est revenu à Khaled Kechar pour son interprétation dans "Hibr âala waraq" (contemporain) , alors que la deuxième et troisième place de ce prix ont été décernés, respectivement à Nour El Houda Ghenoumet pour sa prestation dans "Ya loukan " (et si / chanson) et Mohamed Adlane Mezit pour la chorégraphie qu’il a exécutée au titre de "Rissalet insen" (contemporain). Les distinctions de la catégorie, "Arts plastiques", ont été remises par le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Réda Tir. Ainsi, le jury présidé par le romancier, poète et journaliste Smail Yabrir, et qui compte parmi ses membres, les artistes plasticiens, Fethi Hadj Kacem et Said Debladji, a, par ailleurs, décerné, le premier prix de cette catégorie à Ahmed Zerkaoui, pour son rendu, intitulé "El Mahkama". Le deuxième prix a été attribué à Amina Hadjer Mihoub pour son travail qu’elle a titré, "El âyla", alors que la troisième place de ce prix est revenue ex aequo à, Abderrahmane Ishak Bensalah pour "Les anges de la terre" et Abdenour Debbabi pour "Le joueur de guitare"…………………………………………………………………………….. -Une exposition en hommage au doyen des plasticiens algériens, Bachir Yellès à été organisée, mardi au Musée national public des beaux arts à Alger, à l'occasion de la célébration du centième anniversaire de sa naissance, le 12 septembre prochain, avec la participation de plus de cinquante artistes. Ont pris part à cet hommage coïncidant avec la journée nationale de l'artiste (8 juin), la ministre de la Culture et des arts, Mme Malika Bendouda et une pléiade d'artistes. A cette occasion, Mme Bendouda a loué la performance et les créations de l'artiste, des décennies durant, et sa valeureuse contribution en termes de formation, notamment à la tête de l'Ecole d'architecture et des beaux arts d'Alger (1962-1982), dont il était le premier directeur après l'indépendance. Né en 1921 à Tlemcen où il a poursuivi ses études, Bachir Yellès a rejoint en 1943 l'Ecole des beaux arts à Alger. En 1944, M. Yellès a participé à la première exposition de dessin et de mosaïques avant d'organiser, en 1948 sa première exposition personnelle à Tlemcen. En 1958, il a obtenu le diplôme des beaux arts à Paris avant de participer en 1962 à la première exposition après l'indépendance. Bachir Yellès a également occupé le poste de directeur de l'école nationale des beaux arts à Alger de 1962 à 1982. Il a été également nommé en tant que directeur du musée des beaux arts en 1975………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. -Le cinéaste Lotfi Bouchouchi entame le tournage de son nouveau long métrage « La Gare » au niveau d’El Kantra à Biskra à partir de ce mercredi 9 juin 2021. Le premier tour de manivelle sera donné dans une palmeraie appartenant au complexe du groupe Ali Serraoui. Ali Serraoui, qui gère le l’aquaparc Aqua Palm de Biskra, apporte son aide logistique à la production sur les lieux de tournage. « La Gare » est le premier exemple de la collaboration entre plusieurs producteurs algériens et des mécènes nationaux, qui se sont unis afin que ce film devienne une réalité… », estime-t-on au sein de l’équipe du film, sur place pour des repérages depuis quelques jours. Le Centre algérien du développement du cinéma (CADC) est le coproducteur principal avec Studio DS. Participent également à la production Arfilm telecinex et Karavan Film : pour la partie tournage, étalonnage et montage. La postproduction sera assurée par Machahou de Belkacem Hadjadj. Le long métrage sera distribué par MD Ciné de Malek Ali Yahia. « La gare » s’inscrit dans le registre de la comédie satirique qui portera « une critique douce-amère » de la société algérienne. L’histoire se passe au village d’Ain Lahdjar dans le désert algérien. Le train, qui arrive quand il peut dans cette bourgade isolée, ne fait pas sortir la région de l’enclavement et de l’oubli. Le village vit au rythme des petits complots, manigances et corruption.
  • 04-06-2021
    © Salim Aggar, dia-algerie.com « Alors que l’Algérie est officiellement absente du festival de Cannes, un documentaire réalisé par un algérien sur ses racines algériennes “O marinheiro das montanhas” (Le Marin des montagnes) de Karim Aïnouz est en sélection officielle au Festival de Cannes 2021 et sera projeté en Séances spéciales. Même si le film est inscrit avec la bannière brésilienne, le film est coproduit par l’Algérie à travers la société de production de Richard Djoudi, producteur franco-algérien du film de Phillipe Faucon “la trahison” et “Mascarades” de Lyes Salem. Il est associé de Yacine Laloui dans Laith Média. Richard Djoudi a confirmé par téléphone la sélection du film à Cannes et entend faire défendre la production algérienne sur la croisette. Richard Djoudi avait également coproduit le dernier documentaire de Karim Ainouz sur le hirak en Algérie. Peu connu en Algérie, Karim Ainouz est un cinéaste et artiste visuel Algéro-brésilien né en 1966 à Fortaleza au Brésil, d’une mère brésilienne et d’un père algérien originaire de Kabylie, architecte de formation et photographe. Karim Aïnouz a grandi au Brésil, vécu trois années en France, puis à New York, avant de s’établir à Berlin. Il s’est illustré l’année dernière à travers son documentaire “Nardjes” sélectionné au Festival de Berlin. A Travers “O marinheiro das montanhas” (Le Marin des montagnes), Karim Ainouz revient sur les pas de ses parents, documentant l’histoire d’amour et la séparation de la Brésilienne Iracema et de l’Algérien Madjid ; de leur histoire d’amour qui commence aux États-Unis, où ils se sont mariés, et des jours heureux dont il reste une boîte de diapositives, jusqu’au voyage sans retour de Madjid en Algérie. Iracema est revenue seule et enceinte à Fortaleza. Karim Aïnouz a grandi sans son père – aujourd’hui âgé de 80 ans – qu’il ne rencontrera qu’à l’âge de 20 ans à Paris. Sa mère Iracema ne s’est jamais remariée. Dans un entretien, en date du 1er mai, le cinéaste confiait : J’ai pris un bateau à Marseille et je me suis retrouvé en Algérie, dans le village d’où vient mon père, qui est une région montagneuse, où il neige. Ma mère est décédée en 2015, mais elle m’accompagne dans ce voyage comme une sorte de compagne imaginaire. J’ai tourné tout au long du voyage, construisant un film dont j’espère terminer le montage en juillet ou août. Karim Aïnouz s’est rendu pour la première fois en Algérie en 2019, avec le projet d’y tourner “Algerian by Accident”, un essai autobiographique, une sorte de road-movie en forme d’exploration de ses propres racines algériennes et l’héritage de la lutte pour l’indépendance contre la domination coloniale française. Au final, son film se transforme en “Nardjes” et plonge, durant la journée du 8 mars 2019, au cœur des manifestations du Hirak, pour un changement de régime dans le pays, qui ont conduit à la chute du président Abdelaziz Bouteflika. Karim Ainouz est un habitué du Festival de Cannes. Son premier long-métrage Madame Satã (2002) est sélectionné au Certain Regard et reçoit de multiples récompenses à travers le monde. O Céu de Suely (2006) ainsi que Viajo Porque Preciso, Volto Porque te Amo, co-réalisé avec Marcelo Gomes (2009), sont invités à la section Orizzonti du festival de Venise et remportent des prix internationaux. O Abismo Prateado (2011) est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs. En 2008 Aïnouz réalise Alice, une série pour HBO Amérique Latine. Ses installations sont exposées dans différentes manifestations comme la Biennale du Whitney Museum of American Art (1997), la Biennale d’Art de São Paulo (2004) et la Biennale de Sharjah (2011) »
  • 03-06-2021
    -Décret présidentiel n° 21-250 du 22 Chaoual 1442 correspondant au 3 juin 2021 portant consécration du 7 juin journée nationale du livre et de la bibliothèque (Joradp n°41 du 3 juin 2021).
  • 02-06-2021
    -La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda a présenté, mercredi lors de la réunion du Gouvernement présidée par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, deux projets de décrets exécutifs portant sur le prix du livre et la vente du livre en ligne, indique un communiqué des services du Premier ministre. Le premier projet de décret présenté par la ministre vise à garantir un prix unifié du livre et protéger le consommateur, car le grand public doit être informé du prix de vente du livre, a précisé la même source. Bien que l'éditeur et l'importateur sont libres de fixer le prix, ces deux derniers s'engagent à informer le public de ce prix. L'éditeur est tenu d'afficher le prix sur la quatrième page de sa couverture, tandis que l'importateur doit afficher clairement le prix du livre importé conformément aux dispositions contenues dans ce projet de décret, ajoute la même source. Lors de cette réunion, l'accent a été mis sur l'importance de clarifier la relation entre l'auteur, l'éditeur et le distributeur ainsi que l'encouragement de l'écriture et la traduction, car l'Algérie a fortement besoin d'opérer le changement escompté compte tenu de la situation actuelle du marché du livre. Le deuxième projet de texte a trait à la vente du livre en ligne, ce type de vente constituant un autre moyen de commercialisation du livre. La généralisation de cette procédure devra renforcer l'opération de distribution du livre en Algérie aussi bien en format papier que numérique. Ce texte vise à adapter le Code du Commerce électronique de 2018 à la loi relative aux activités et au marché du livre du 2015 en vue de protéger les éditeurs des opérations de piratage et de falsification. Des projets de décrets exécutifs et des exposés intéressant les secteurs de de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du Territoire, de l'Energie et des Mines, de la Culture et des Arts, des Affaires étrangères, de la Numérisation et des Statistiques ont été examinés par le Gouvernement lors de cette réunion...................................................................................... --A l’occasion de la célébration de la Fête nationale italienne, le 2 juin 2021, Son Excellence l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Giovanni Pugliese, a remis les honneurs de l’Ordre de l’Etoile d’Italie à deux citoyens algériens, décernés par le président de la République italienne, Sergio Mattarella, sur proposition du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio. L’Ordre de l’Etoile d’Italie est le deuxième honneur civil de l’Etat italien réservé aux citoyens italiens et étrangers qui, à l’étranger, ont acquis des mérites particuliers dans la promotion des relations d’amitié et de collaboration entre l’Italie et le pays dans lequel ils opèrent et dans la promotion des liens avec l’Italie Le compositeur, musicologue, musicien et chef d’orchestre algérien Salim Dada a reçu la distinction d’Officier de l’Ordre de l’Etoile d’Italie en reconnaissance de son activité musicale et sa louable contribution dans la promotion de l’amitié et la collaboration entre l’Algérie et l’Italie dans le domaine culturel. Lors de son discours d’ouverture, Son Excellence l’ambassadeur d’Italie en Algérie Giovanni Pugliese est revenu sur le parcours italien de Salim Dada et ses collaborations avec l’Italie. En effet, le lauréat avait reçu en 2008 une bourse d’études du ministère des Affaires étrangères italien qui lui a permis d’étudier auprès du Conservatoire de Turin. Au cours des trois ans passés en Italie, il a créé un quartet à cordes et composé de nombreuses œuvres musicales. «Il a par la suite renforcé ses liens avec l’Italie par la création du trio ‘Shulùq Ensemble’ avec deux musiciens italiens et la collaboration avec l’ambassade d’Italie et l’Institut culturel italien dans les activités pour la promotion de la culture italienne en Algérie», rappelle Son Excellence l’ambassadeur .Pour sa part, le journaliste, écrivain et anthropologue, Amara Lakhous, qui n’était pas présent en Algérie, a reçu la distinction «en virtuel» de Chevalier de l’Ordre de l’Etoile d’Italie pour son engagement dans le renforcement des liens entre l’Italie et l’Algérie et dans la promotion du dialogue interculturel. Bien qu’installé actuellement aux Etats-Unis, l’écrivain algéro-italien a vécu en Italie entre 1995 et 2015. Il a, en outre, publié de nombreux ouvrages littéraires en langues italienne et arabe. L’ensemble de ses œuvres a fait l’objet d’une traduction dans plusieurs langues, dont entre autres, son roman de référence Choc des civilisations pour un ascenseur Piazza Vittorio, édité en arabe en 2003 chez El Ikhtilef, réécrit en italien en 2006 , édité en Italie en 2006 puis traduit vers le français en 2008 par Actes Sud et Barzakh.