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Vie politique

Journée du Samedi 06/06/2021

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-Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a indiqué, dimanche, qu’il faut réprimer pénalement «avec la manière la plus sévère toute obstruction et toute action visant à empêcher les citoyens d’exercer un acte aussi fondamental qui est l’acte électoral». Dans une interview qu’il a accordée au quotidien public francophone Horizons, il a déploré les scènes des urnes saccagées et des bulletins volés lors du référendum constitutionnel. «Tout cela est strictement et gravement condamné par le nouveau dispositif pénal», assure-t-il. Ceux qui ne croient pas au changement par les urnes ne croient pas au changement par les institutions, ni par le droit ou la Constitution. Ils adoptent un logiciel transitionnel chaotique synonyme d’aventures, de guerres civiles et de chaos. Interrogé sur l’évaluation du déroulement de la campagne électorale, le ministre a précisé que l’ANIE est le seul maître d’œuvre et que l’acte électoral est du ressort exclusif de cette instance. «Il faut que l’Exécutif soit en retrait de l’acte électoral qui est du seul ressort pour garantir la transparence et l’intégrité du processus. En tant qu’Exécutif, nous préservons notre neutralité», soutient M. Belhimer. Toutefois, il a assuré que toutes les conditions sont réunies et que «la campagne électorale se tient de manière sereine et apaisée». Il a également relevé qu’il s’agit d’une campagne économiquement proportionnelle aux moyens des candidats se limitant à la seule aide de l’Etat. «On n’est plus dans la logique de la «chkara» et des dépenses excessives comme ce fut le cas dans les rendez-vous électoraux précédents», dit-il. Dans sa réponse, le ministre a souligné que cette campagne a été marquée par un nouvel élément mettant en avant, le rôle du facteur numérique, notamment les réseaux sociaux et la presse électronique «qui ont notablement participé à la campagne électorale», en plus du volume horaire consacré par la radio et la télévision nationales (radios locales comprises) et l'apport des télévisions privées. En réponse à une question sur la présence de la presse étrangère et des observateurs internationaux le jour du vote, M. Belhimer a indiqué, que «90% des demandes d'accréditations ont été acceptées». Il a précisé qu’il a eu très peu de cas de rejet. «Trois ou quatre organes exclus parce qu'ils n'ont pas leur place dans notre pays pour avoir soutenu, de manière subversive, certains mouvements interdits». Quant aux observateurs étrangers, il a indiqué que «cette question relève de l'ANIE». Le ministre a annoncé également «la convocation du corps électoral en septembre prochain pour les locales». Le prochain calendrier est clair. «L’activité législative va reprendre probablement début septembre. Elle va entamer le mandat par les lois organiques qui réorganisent les fondamentaux, notamment la question des libertés. Logiquement, les élections locales constitueront le prochain rendez-vous électoral. La convocation du corps électoral devrait intervenir en septembre prochain», déclare t-il.