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Energie (et Mines)

Journée du Vendredi 06/05/2023

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-L'Algérie célèbre ce samedi la date historique du 6 mai 1966, marquant la nationalisation des mines, sur fond d'un ambitieux programme de relance du secteur à travers le lancement de grands projets structurants dans l'objectif de contribuer de manière substantielle à la diversification de l'économie nationale. La nationalisation, annoncée par l'ancien chef de l'Etat, le défunt Houari Boumediene, concernait onze principales sociétés minières, totalement récupérées et placées sous la tutelle du Bureau algérien de recherches et d’exploitations minières (BAREM), qui venait d'être créé. Il s'agissait notamment de la nationalisation des sociétés qui exploitaient, entres autres, les mines de fer et de cuivre d’Ouenza-Bou-Khadra (Tébessa), d'exploitation de fer d'El Halia (Meliana), de zinc et de plomb à Sidi Kamber (Constantine), de plomb et de zinc de l'Ouarsenis, de zinc à Ain Arko (Guelma), de celle d'Aïn-Barbar (Annaba) et des sociétés des mines et carrières de Rivet El Maden à Meftah (Blida), ainsi que les mines de Hammam n'Bails de l'Ouarsenis. Cette nationalisation avait été suivie par la création de la Société nationale de recherches et d'exploitations minières (SONAREM), en mai 1967, permettant au pays de lancer une multitude de projets, à l'instar du gisement mercuriel de Bou Ismaïl, des carrières de calcaires, de mines de plomb et zinc, ainsi que le développement de la production des mines de fer de Ouenza et de Boukhadra, et de celles du phosphate du complexe minier de Djebel Onk. Le recouvrement de la souveraineté nationale sur ces richesses du sous-sol et des sociétés en exploitation constituait, ainsi, une étape décisive dans le processus du développement socio-économique du pays, engagé dans une vision dynamique. Toutefois, le secteur avait connu durant les années 80 et 90 une période difficile marquée par une phase de restructuration de la SONAREM, ayant conduit à l'arrêt de développement de plusieurs opérations minières. Durant ces décennies, le secteur était resté sous exploité en dépit de l'énorme potentiel minier inexploité.