Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Communication ( et Presse)

Journée du Lundi 20/04/2021

<< avril 2021 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
27 28 29 30 31 1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30



-Comme chaque année, Reporters sans frontières (RSF) vient de publier l’édition 2021 de son classement des pays selon la liberté de la presse. Globalement, la situation des journalistes semble s’être dégradée. « Jamais la zone blanche de la carte de la liberté de la presse, qui indique une situation d’exercice du journalisme, sinon optimale, du moins très satisfaisante, n’a été aussi réduite depuis 2013. Seuls 12 pays sur 180, soit 7 % (contre 8 % en 2020), peuvent encore se targuer d’offrir un environnement favorable à l’information », explique l’ONG. Selon RSF, l’Afrique est le continent le plus violent pour les journalistes. « Entre le 15 mars et le 15 mai 2020, RSF a enregistré trois fois plus d’arrestations et d’agressions de journalistes en Afrique subsaharienne que sur la même période un an plus tôt. De nombreux pays, y compris parmi les démocraties les plus avancées du continent, ont eu recours à la force et à la loi pour empêcher les journalistes de travailler. La couverture des mesures de confinement aura valu une jambe cassée à un journaliste de RDC des tirs de balles en caoutchouc contre l’une de ses consœurs en Afrique du Sud et 11 mois de prison au directeur d’une webtélé du Rwanda, finalement relaxé en mars dernier », explique RSF. Cela s’est ressenti au niveau des classements des nations africaines dans ce rapport où même la Namibie et le Ghana, considérés comme les meilleurs garants de la liberté de la presse sur le continent, ont vu leur classement baisser. Top 10 des pays africains en matière de liberté de la presse • Namibie (24e mondial) perd 1 place par rapport à 2020/ Cap-Vert (27e mondial) perd 2 places par rapport à 2020/ Ghana (30e mondial) stable par rapport à 2020/ Afrique du Sud (32e mondial) perd 1 place par rapport à 2020/ Burkina Faso (37e mondial) gagne 1 place par rapport à 2020/ Botswana (38e mondial) gagne 1 place par rapport à 2020/ Sénégal (49e mondial) perd 2 places par rapport à 2020/ Seychelles (52e mondial) perd 3 places par rapport à 2020/ Madagascar (57e mondial) perd 3 places par rapport à 2020/ Niger (59e mondial) perd 2 places par rapport à 2020………………………….L’Algérie a été classée 146ème sur 180 pays étudiés….Maroc : 136ème ..................................................................... -L’édition 2021 du classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) révèle que le journalisme est "totalement ou partiellement bloqué" dans 73% des pays évalués, selon son dernier rapport. Selon l'association, la pandémie de Covid-19 a dégradé les conditions de travail des journalistes. "L’exercice du journalisme, principal vaccin contre le virus de la désinformation, est gravement entravé dans 73 des 180 États du classement établi par RSF et restreint dans 59 autres, soit au total 73 % des pays évalués", détaille le rapport. "Ces chiffres correspondent au nombre de pays classés rouge ou noir sur la carte mondiale de la liberté de la presse, c’est-à-dire ceux dans lesquels le journalisme est dans une 'situation dif?cile', voire 'très grave' et à ceux classés dans la zone orange, où l’exercice de la profession est considérée comme 'problématique'." "Ce sont des pays dans lesquels, finalement, quand on regarde les choses, où ce vaccin contre la désinformation qu'est le journalisme est soit partiellement, soit complètement bloqué", explique sur france info Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières (RSF). "Par exemple, en Amérique latine, où des présidents comme Bolsonaro au Brésil, Maduro au Venezuela, ont eux-mêmes propagé de fausses informations, y compris sur la pandémie, y compris au péril des vies de leurs concitoyens." "Heureusement, il s'est trouvé dans ces pays des journalistes pour faire le boulot, pour prouver la fausseté des assertions de ces chefs d'État et de gouvernement et pour rétablir la vérité sur la pandémie, y compris sur le nombre de morts." Christophe Deloire, directeur général de RSF à franceinfo RSF note une dégradation liée à la crise sanitaire du Covid-19. "Les journalistes sont confrontés à une 'fermeture des accès' au terrain comme aux sources d’information, du fait ou au prétexte de la crise sanitaire", explique l’association. "L’étude montre une difficulté croissante pour les journalistes d’enquêter et de faire des révélations sur des sujets sensibles, en particulier en Asie et au Moyen-Orient, ainsi qu’en Europe." RSF cite plusieurs exemples : "En Iran, les autorités ont renforcé leur contrôle sur l’information et multiplié les condamnations de journalistes pour mieux minimiser le nombre de décès liés à la Covid-19. En Egypte, le pouvoir du président al-Sissi interdit tout simplement la publication de chiffres sur la pandémie autres que ceux du ministère de la Santé." Les pays les mieux notés en ce qui concerne la liberté de la presse sont en Europe du Nord : "Pour la cinquième année consécutive, la Norvège est classée au premier rang, même si les médias ont mis en exergue un manque d’accès aux informations publiques sur la pandémie. La Finlande conserve sa place de deuxième, tandis que la Suède (3e, 1) retrouve sa place de troisième, perdue l’année dernière au pro?t du Danemark (4e, -1)." Seuls 12 pays sur 180, soit 7 %, "peuvent encore se targuer d’offrir un environnement favorable à l’information", poursuit le rapport. La France est 34e, RSF rappelant que "les agressions contre les journalistes et les interpellations abusives s’y sont multipliées", tout comme en Allemagne ou en Italie.