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  • 22-02-2022
    -Le moudjahid et ancien ministre, Boudissa Safi dit "Ahmed El Marikani" est décédé à l'âge de 93 ans, a-t-on appris mardi auprès du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit. Né le 02 août 1929 dans la wilaya d'El Bayadh, Boudissa Safi s'est installé avec sa famille dans la ville de Blida à la fin des années 30. Après le décès de son père, il était contraint de prendre en charge sa famille, d'autant qu'il avait été expulsé de l'école après avoir frappé le fils d'un colon. Il était marchand d'oranges à Boufarik où il a traité avec des militaires américains et anglais relevant de la base militaire de Boufarik durant la Deuxième Guerre mondiale, ce qui lui permis d'apprendre la langue anglaise. Le moudjahid a rejoint, en tant que militant, le Mouvement national à Blida puis en France et fut élu président du syndicat des immigrés qui comptait plus de 1000 travailleurs. Il fut incarcéré à trois reprises entre 1951 et 1952 pour "activité politique hostile à la France". Safi Boudissa a aidé Ahmed Benbella et Ali Mehsas à s'évader de la prison de Blida, suite à la découverte de l'organisation spéciale (OS) et à l'arrestation de quelques uns de ses fondateurs et militants. Le défunt a rejoint les rangs de la révolution ou il a été chargé du recrutement des jeunes immigrés compte tenu de sa qualité de membre fondateur de l'UGTA à l'époque. En 1958 il a occupé le poste de secrétaire de la délégation de l'UGTA à Tunis. Après l'indépendance, feu Boudissa a poursuivi son militantisme à l'ère de l'édification en occupant le poste de ministre du Travail (1963). Il a monté une coopérative agricole à Blida qui a suscité l'admiration de la délégation accompagnant Fidel Castro lors de sa visite en Algérie (1963).
  • 08-02-2022
    -Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a affirmé mardi à Kef (Tunisie), l'attachement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune à ce que les relations bilatérales entre l'Algérie et la Tunisie soient "spéciales et privilégiées". "Ma présence aujourd'hui parmi vous pour commémorer l'anniversaire de cette épopée héroïque intervient à la demande du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui veille à conférer à nos relations avec la Tunisie, pays frère, un caractère spécial et privilégié au regard des liens de fraternité, de bon voisinage, d'histoire et de destin communs liant les deux pays", a indiqué le Premier ministre dans son allocution à l'occasion du 64ème anniversaire des événements de Sakiet Sidi-Youssef….. »................................................. -Le Président français, Emmanuel Macron, a consacré six lignes pour évoquer le massacre du métro Charonne à Paris contre des manifestants favorables à « la paix en Algérie » en 1962. « Le 8 février 1962, une manifestation unitaire a été organisée à Paris pour la paix et l’indépendance en Algérie et contre les attentats de l’OAS. Elle a été violemment réprimée par la police : 9 personnes ont perdu la vie, plusieurs centaines furent blessées. Soixante ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes et de leurs familles » est écrit dans une déclaration publiée sur le site de l’Elysée. La presse française évoque « un nouveau geste » d’Emmanuel Macron, le président sortant, dans le sens de « l’apaisement des mémoires ».
  • 05-02-2022
    -La sculpture en hommage à l’Emir Abdelkader (1808-1883) a été vandalisée avant son inauguration ce 05 février à Amboise dans le centre de la France, où le héros national algérien a été détenu avec plusieurs membres de sa famille de 1848 à 1852. L’oeuvre intitulée « Passage Abdelkader » et signée de l’artiste Michel Audiard, représente l’émir découpé dans une feuille d’acier rouillé. Elle a été largement dégradée dans la partie basse de la structure. Si l’inauguration de la stèle a été maintenue, le maire d’Amboise Thierry Boutard a fait part de son « indignation ». « J’ai eu honte qu’on traite une oeuvre d’art et un artiste de cette sorte. Le deuxième sentiment est bien sûr l’indignation. C’est une journée de concorde qui doit rassembler et un tel comportement est inqualifiable », a-t-il dit à la presse. Ouassila Soum, Franco-Algérienne âgée de 37 ans, a indiqué avoir « le coeur serré ». « Cela a été fait à la disqueuse, ce ne sont pas des enfants, c’est dommage et en même temps ce n’est pas surprenant avec le discours de haine, le climat nauséabond actuel », a-t-elle dit à la presse , voyant dans cette stèle « un symbole de rapprochement entre les peuples et les civilisations ». L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, a appelé de son côté à « davantage de dialogue et de compréhension ». Cette oeuvre pour les 60 ans de l’indépendance de l’Algérie avait été proposée par l’historien Benjamin Stora dans son rapport sur « Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie », remis au président français Emmanuel Macron en janvier 2021. L’Emir Abdelkader ibn Mahieddine (1808-1883) est une figure de l’histoire de l’Algérie. Celui qui était surnommé « le meilleur ennemi de la France » a joué été un des premiers résistants à l’occupation française. Il est considéré, par beaucoup d’historiens, comme le fondateur majeur de l’Algérie moderne. Après sa reddition, L’Emir Abdelkader a été emprisonné à Toulon (sud-est), Pau (sud-ouest) puis au château d’Amboise de 1848 à sa libération en 1852. Il s’exile ensuite à Damas où il s’illustre en 1860 en défendant les chrétiens de Syrie, en proie aux persécutions. Cet acte fera de lui un symbole de tolérance. Il sera récompensé en France de la Grand Croix de la Légion d’honneur. T