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Vie politique

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  • 24-01-2023
    -Le Front des forces Socialistes (FFS) a mis en garde ce mardi 24 janvier contre « la tentation de réduire les espaces de libertés et de refuser aux algériennes et aux algériens le droit fondamental de participer à la vie publique ». Régissant à la dissolution de la Ligue Algériennes des Droits de l’Homme (LADDH) et les projets de lois relatifs au droit de grève et exercice du droit syndical, le vieux parti d’opposition a affirmé que cette « logique de vouloir tout détruire à défaut de tout contrôler pourrait avoir de graves conséquences sur le pays, sa cohésion et sa stabilité » et a mis en grade contre « la judiciarisation et la criminalisation du politique et de la vie publique. » Pour le FFS, « la décision de dissolution de la LADDH dans des conditions opaques et injustifiables ainsi que la décision de passer au pas de charge deux projets de lois portant « droit de grève » et « exercice du droit syndical » sans aucune consultation préalable dans l’objectif de restreindre les acquis démocratiques des travailleurs » sont les meilleures illustrations des dangers qui guettent le pays. Un Etat, ajoute le FFS, « ne peut être fort que par l’existence de contre-pouvoirs et de l’expression libre et autonome dans la société ». Pour le plus vieux parti d’opposition algérien, « la stabilité politique du pays exige le respect des libertés politiques, associatives, syndicales et médiatiques ». Affirmant qu’il continuera de s’opposer, en toute circonstance, à toutes les formes de violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales, le FFS souligne que « le combat pour les droits de l’homme est indissociable de la défense de l’Etat, – qu’il faut cesser de confondre avec le régime politique-, et de la souveraineté nationale ».
  • 04-01-2023
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu mercredi à Alger, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience qui s'est déroulée au siège de la Présidence de la République, A. Makri a exprimé son vœu de voir "tout un chacun coopérer dans l'intérêt de l'Algérie et veiller à préserver la force et la solidité de l'Etat algérien, quelles qu'en soient les opinions et les idées". "Monsieur le Président m'avait déjà dit que ses portes étaient ouvertes au débat et au dialogue avec les partis, les personnalités et tous ceux qui aspirent à un partenariat général dans l'intérêt de la nation", a précisé A. Makri, soulignant que sa rencontre avec le Président Tebboune s'inscrivait dans ce cadre. A. Makri a ajouté que sa rencontre avec le Président de la République "était ouverte et caractérisée par un échange en toute aise", précisant avoir "écouté avec intérêt le Président Tebboune, concernant les différentes questions économiques et politiques". Le président du MSP a qualifié cette audience d"'attitude louable", se félicitant de l'existence "d'une relation entre l'opposition et le Pouvoir, notamment au niveau de la Présidence de la République".