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Hydraulique (et Ressources en eau)

Mois du 01/2023

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  • 31-01-2023
    - Le taux de remplissage des 34 barrages de l’est de l'Algérie en exploitation est de 48,1% au 30 janvier 2023, alors que 5 barrages affichent un taux de remplissage dépassant les 87%, selon Abdelaziz Boulachfar, directeur de l’unité inspection et intervention à l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) de l'Est. Cette augmentation des volumes d'eau emmagasinés à travers les 34 barrages de l’est du pays a été enregistrée grâce aux apports des derniers épisodes pluviométriques qu'ont connus plusieurs wilayas ces derniers jours, a souligné M. Boulachfar. Le volume de pluviométrie enregistré en ce mois de janvier permet ainsi de qualifier cette année hydrologique d'exceptionnelle, ce qui va générer une situation nationale hydrique confortable. «Entre le 19 et le 30 janvier 2023, le niveau d'eau dans les barrages de l'est de l'Algérie a augmenté de 110 millions de mètres cubes à la faveur des dernières précipitations enregistrées», a précisé le responsable intervenant sur les ondes de la Radio locale de Sétif. Dans les détails, le barrage de Beni Haroun, dans la wilaya de Mila, a été alimenté par 25 millions de mètres cubes d'eau et son taux de remplissage a atteint 76%. Le barrage de Bni Zid de Skikda a reçu 34 millions de mètres cubes de par les dernières pluies et son taux de remplissage est estimé à 87%. Le barrage de Meksa à El Tarf a reçu 20 millions de mètres cubes, avec un taux de remplissage de 85%. Toujours dans les détails, les trois barrages de la wilaya de Jijel, à savoir Kysir, Bousyaba et Tablout, leurs niveaux de remplissage ont augmenté de manière significative avec des taux respectifs de 98%, 95% et 88%, alors que celui de Zerdaza, dans la même wilaya, n’a été rempli qu’à 10% seulement. Quant aux barrages de la wilaya de Tébessa à l’extrême-est du pays, ils ont atteint les 82%, que ce soit pour le barrage de Walja ou celui de Melag. Pour ce qui concerne le barrage Aïn Zada, à Bordj-Bou-Arréridj, il n'a augmenté que de 10%. Le même taux a été enregistré aussi au niveau du barrage d’Echafia, à El Tarf, qui n’a augmenté que de 15 millions de mètres cubes d’eau. Cette situation est également observée au niveau du barrage d'El-Mawan, dans la wilaya de Sétif, rempli à 10% avec un volume de 13 millions de mètres cubes et celui d’Ighil à Béjaïa, qui alimente le barrage d'El-Mawan, il est rempli à 11%, soit l'équivalent de 10 millions de mètres cubes. En outre, les eaux souterraines vont aussi bénéficier de cette bonne pluviométrie qui va participer «certainement à la réalimentation des nappes phréatiques».
  • 26-01-2023
    -Les capacités de mobilisation des barrages du pays seront portées à près de 9 milliards de m3 cubes d’eau en 2024, selon les prévisions de l'Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH), communiquées jeudi par le responsable de cette dernière. "Les capacités de mobilisation d'eau des 80 barrages du pays passeront de 8,3 milliards de m3 actuellement, à près de neuf (9) milliards de m3 en 2024, grâce à la mise en service de cinq nouveaux barrages", a indiqué le directeur général de l'Agence nationale des ressources hydrauliques, Mehdi Akkad, dans une déclaration, à l’APS, en marge d'une journée d'étude sur "La sécurité hydrique en Algérie", organisée à l'Ecole nationale supérieure d’hydraulique (ENSH) de Soumaâ (Blida). Selon les prévisions du même responsable, "la hausse des capacités de mobilisation des barrages du pays, destinés à la couverture des besoins nationaux en eau potable et de développement économique, va se poursuivre pour atteindre 12 milliards de m3 en 2030". Il a, néanmoins, déploré le "déficit persistant" accusé en matière de couverture des besoins en eau, au vu de la forte demande et du manque des eaux de pluies, ces dernières années, notamment au niveau de certaines régions du pays, "en dépit de la disponibilité, en Algérie, de différentes sources d'eau, entre conventionnelles (eaux souterraines, eaux de surface et de pluie), et non conventionnelles (stations de dessalement d'eau de mer)". Pour remédier à ce stress hydrique, le secteur fonde beaucoup d’espoir sur les stations de dessalement d'eau de mer, actuellement au nombre de 11 à travers le pays, dans l’attente de leur renforcement par d’autres, à l’avenir, dont la station de Corso(Boumerdes) attendue à la mise en service à la fin 2023, "en vue de la couverture de 60% des besoins de la population en eau potable à l'horizon 2030", selon les explications de M.Akkad. Le directeur général de l'Agence nationale des ressources hydrauliques a, également, rappelé le lancement de premiers tests de performance à la station de dessalement d'eau de mer de la commune d’El Marsa (Alger), "en prévision de sa prochaine mise en service". A cela s’ajoute l’exploitation, à l'avenir, de cinq (5) nouvelles stations, dont les chantiers ont été, dernièrement, lancés au niveau des wilayas d'El Tarf, Boumerdes, Alger, Bejaia et Oran, a-t-il dit.