Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Histoire

Mois du 01/2022

<< janvier 2022 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30 31 1 2 3 4



  • 27-01-2022
    -Il a choisi l’anniversaire de la fusillade de la rue d’Isly, le 26 mars 1962, pour s’adresser aux rapatriés de la Guerre d’Algérie. A trois mois de l’élection présidentielle française, Emannuel Macron a tenté de couper l’herbe sous le pied de l’extrême droite en s’adressant, ce jeudi, au palais de l’Élysée, aux familles de “rapatriés d’Algérie”, les anciens pieds-noirs. Tout en évitant d’impliquer les Algériens, le président français a fait un nouveau pas vers cette catégorie de Français qui ont quitté l’Algérie au lendemain de l’indépendance qui a mis fin à 132 ans de colonisation. Pour cela, Emmanuel Macron a trouvé le bon angle. Il a reconnu la responsabilité de l’État français dans la fusillade de la rue d’Isly (actuelle Larbi-Ben-M’hidi) du 26 mars 1962 qui avait coûté la vie à 80 “Français d’Algérie” qui manifestaient pour l’Algérie française. Pour le chef de l’État français, ce massacre est “impardonnable pour la République” parce que “ce jour-là les soldats français (ndlr : 4 ème régiment des tirailleurs), déployés à contre-emploi, mal commandés ont tiré sur des Français (...) . Trois jours plusntôt l’Oas avit tué sept appelés. Un massacre”, a-t-il ajouté. Il s’exprimait devant des familles de ces “Français d’Algérie” réunies jeudi à l’Élysée. Le geste d’Emmanuel Macron est surtout symbolique puisqu’il a rappelé qu’un autre “massacre”, qui s’est produit le 5 juillet 1962 à Oran, “doit être également reconnu”. Il n’a pas fait le geste. Cette nouvelle étape entre dans le cadre d’un “processus mémoriel” entamé depuis longtemps par le chef de l’État français. En France, beaucoup ont décelé dans ce geste une opération électoraliste puisque les descendants de pieds-noirs se comptent par dizaines de milliers et votent surtout extrême-droite. C’est sur ce terrain-là que le chef de l’État sortant cherche donc un vivier électoral qu’il avait perdu en 2017, lorsqu’il avait déclaré, à Alger, que la colonisation était “un crime contre l’humanité”. Emmanuel Macron, qui dit œuvrer pour “la réconciliation des mémoires” entre son pays et l’Algérie, n’a plus jamais redit cela. Il a même fait marche arrière en tentant d’édulcorer un propos tenu alors qu’il n’était que candidat à la présidentielle. Quelques années plus tard, il se démarquera d’une autre déclaration, faite sous forme de confidence aux journalistes qui l’accompagnaient lors d’un voyage. Il a comparé ce qui s’était passé lors de la guerre d’indépendance à la Shoah. Mais il a vite rétropédalé dans le but d’éteindre un brasier qui commençait à apparaître au sein de la classe politique française. Pours apart, l’ANPROMEVO (Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’Oas) a récusé le qualificatif de « massacre impardonnanble pour la république » , rappelant que la manifestation avait un caractère insurectionnel et qu’il y avait en face une organisation criminelle, l’OAS
  • 26-01-2022
    -Devant un parterre de rapatriés réunis à l’Élysée, le président français Emmanuel Macron est revenu sur la fusillade de la rue d’Isly, dans laquelle des dizaines de partisans de l’Algérie française furent tués par l’armée en mars 1962. «Ce jour-là les soldats français déployés à contre-emploi, mal commandés, ont tiré sur des Français (…) Ce jour-là ce fut un massacre», a déclaré Emmanuel Macron, ajoutant que «60 ans après» ce «drame passé sous silence», «la France reconnaît cette tragédie». «Et je le dis aujourd’hui haut et clair: ce massacre du 26 mars 1962 est impardonnable pour la République. Toutes les archives françaises sur cette tragédie pourront être consultées et étudiées librement», a-t-il encore assuré. Évoquant la «surenchère atroce d’insécurité et de violence», «d’attentats et d’assassinats» qui scandèrent la fin de la guerre d’Algérie, Emmanuel Macron a également exhorté à reconnaître et «regarder en face» le «massacre du 5 juillet 1962» à Oran, qui toucha «des centaines d’Européens, essentiellement des Français». «Ce massacre doit être regardé en face et reconnu», a-t-il tranché. «La vérité doit être de mise et l’histoire transmise», a insisté le chef de l’État. Face aux rapatriés, Emmanuel Macron a aussi souligné la difficulté de «ces mois d’adieu et de déchirure» qui ont frappé des milliers de familles. «Votre arrivée en métropole est un soulagement car vous vous savez ici en sécurité, mais elle n’est pas une consolation, car vous vous sentez vite incompris, méprisés pour vos valeurs, votre langue, votre accent, votre culture», a rappelé le chef de l’État, déplorant que «la plupart» se soient «heurtés à l’indifférence quand ce n’était pas aux préjugés». «Il y a 60 ans les rapatriés d’Algérie ne furent pas écoutés. Il y a 60 ans ils ne furent pas reçus avec l’affection que chaque citoyen français en détresse mérite», a ajouté le chef de l’État. Et désormais «le chemin qu’il nous revient de faire est celui de cette réconciliation», a plaidé Emmanuel Macron.
  • 12-01-2022
    -Le moudjahid Othmane Belouizdad, membre du Groupe historique des 22 qui avait planifié le déclenchement de la Révolution de novembre 1954, est décédé ce mercredi à l'âge de 92 ans. Né en 1929 à Alger, le moudjahid était membre de l'organisation spéciale (OS), dirigée par son frère Mohamed Belouizdad. Le défunt moudjahid était également membre du Groupe historique des 22, qui avait planifié le déclenchement de la guerre de libération nationale. Après la mort d’Abdelkader Lamoudi, Othmane Belouizdad aura été le dernier membre du Groupe des 22 historiques.