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Energie (et Mines)

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  • 31-01-2022
    -Le Groupe « Sonatrach » a annoncé, ce 31 janvier ,dans un communiqué, une augmentation de 5% de la production nationale d’hydrocarbures en 2021, qualifiant ces données « d’encourageantes ». Dans un bilan des réalisations de l’année 2021, le Groupe pétrolier précisé que les premiers indicateurs de production révèlent une augmentation de près de 5% de la production d’hydrocarbures, qui passe de 175,9 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2020 à 185,2 millions de TEP en 2021. Pour ce qui est du volume de production au niveau des unités de raffinage, la compagnie pétrolière annonce une stabilité de l’ordre de 27,9 millions de TEP en 2021, contre 27,8 millions en 2020. S’agissant de la production de gaz naturel liquéfié (GNL), Sonatrach a réalisé l’an dernier une « avancée remarquable » de 14% dans ce domaine, ajoutant que le niveau de production a atteint 26,3 millions de m3 en 2021 par rapport à la quantité produite en 2020 (23,1 millions de m3). Le groupe pétrolier a également souligné avoir couvert les besoins du marché national, estimés à 64 millions de TEP en 2021, soit une augmentation de 9% par rapport à 2020. En ce qui concerne les niveaux d’exportations, le bilan a fait état d’une augmentation significative de 18% entre 2020 et 2021, ce qui a permis d’accroitre les quantités exportées de 80,7 millions de TEP fin 2020 à 95 millions en 2021. Quant aux importations des dérivés pétroliers, la compagnie nationale a fait part d’une baisse importante des quantités importées (-70%), passant de 859.000 TEP en 2020 à 255.000 tonnes en 2021. La société a également souligné qu' »aucune quantité de carburant (essence ou diesel) n’a été importée l’année écoulée ».
  • 29-01-2022
    -Les livraisons de gaz algérien à l’Italie ont dépassé celles de la Russie pour la première fois depuis des décennies, faisant de Sonatrach le premier fournisseur de gaz de l’Italie. Selon l’agence de presse italienne, des données d’approvisionnement en gaz ont montré que l’Algérie était devenue le premier fournisseur de cette énergie, avec une quantité qui s’élève à 1,5 milliards de mètres cubes, depuis le début de l’année en cours, jusqu’au 26 du même mois. Sur cette même période, les quantités de gaz russe livrées à l’Italie s’élevaient, quant à elles, à 1,2 milliard de mètres cubes, soit un écart de 300 millions de mètres cubes en faveur de la Sonatrach, souligne la même source. L’agence de presse italienne a rapporté la nouvelle dans le cadre d’un entretien avec l’ambassadeur d’Algérie à Rome, Abdelkrim Touahria, qui a confirmé que « l’Algérie garantit l’approvisionnement en gaz de l’Italie selon les quantités contractuelles et aux mêmes prix convenus, malgré la crise mondiale du gaz et troubles géopolitiques autour de cette matière énergétique vitale ».
  • 27-01-2022
    -Le PDG de Naftal, Mourad Menouar, a annoncé jeudi un projet de construction d’un pipeline pour le transport de gaz butane et propane d’Arzew vers Alger afin d’améliorer la distribution de ces produits énergétiques et de réduire leur coût. Dans un entretien au quotidien Al-Khabar, Mourad Menouar, a précisé que Naftal comptait réaliser un « grand projet de construction d’un pipeline pour le transport de gaz butane et propane directement d’Arzew vers la capitale », expliquant que les villes situées sur sa trajectoire et disposant de centres de stockage pourront être alimentées directement à partir du pipeline. La capitale est actuellement approvisionnée par navires à partir d’Arzew. Une fois déchargée, une partie de la cargaison est acheminée par voie terrestre vers d’autres villes, comme Chlef, a fait savoir le responsable, soulignant que le pipeline apportera des solutions « durables », car le transport par camions comporte des risques (accidents et pollution environnementale)…………………………………………………………………………………………………………. -La référence européenne pour le pétrole brut, le Brent, a vu son prix dépasser en séance les 90 dollars le baril, une hausse soutenue par le risque géopolitique d'une invasion russe en Ukraine. Le pétrole a dépassé la barre symbolique des 90 dollars le baril pour la première fois depuis 7 ans. Les cours du pétrole grimpaient encore légèrement ce jeudi, toujours galvanisés par la crise Ukraine-Russie, après avoir dépassé de nouveaux records la veille, dont la barre symbolique des 90 dollars le baril pour le Brent. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars gagnait vers midi 0,16% à 90,10 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois gagnait 0,08% à 87,43 dollars. Mercredi, les deux références du brut s'étaient envolés à des sommets plus atteints depuis octobre 2014 (90,47 dollars pour le Brent, 97,95 dollars pour le WTI), mais la hausse des prix semblait se tempérer jeudi. La Réserve fédérale (Fed) mercredi, qui a signalé vouloir remonter ses taux dès mars "a généré une légère pression à la vente sur le marché pétrolier, de sorte que le Brent est repassé sous la barre des 90 dollars ce matin" avant de remonter, expliquent des analystes. Selon eux, la crise ukrainienne empêche une chute plus prononcée des prix, car on craint toujours que les livraisons de pétrole et de gaz russes soient entravées en cas d'escalade militaire. Les Etats-Unis ont mis en garde contre les "risques mondiaux" d'une invasion russe de l'Ukraine et assuré avoir proposé une "voie diplomatique sérieuse" pour éviter une nouvelle guerre, après avoir rejeté l'une des principales demandes de Moscou, à savoir la fin de l'élargissement de l'Otan, en particulier à l'Ukraine. Jeudi, la Chine a de son côté apporté son soutien à la Russie. En plus de la crise en Ukraine, les tensions au Moyen-Orient qui se sont récemment accrues en raison des attaques de drones des Houthis contre les Emirats arabes unis, l'inflation des prix à la consommation et à la production et les efforts conséquents des banques centrales pour la combattre sont également des facteurs qui tiennent les investisseurs en haleine, d'après les experts
  • 26-01-2022
    -Les exportations algériennes en gaz naturel liquéfié (GNL) ont enregistré une croissance de 7,8 % en 2021, atteignant ainsi 11,48 millions de tonnes, a fait savoir, mercredi 26/1, l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP).
  • 25-01-2022
    -Les cours du pétrole repartaient à la hausse mardi, dopés par les tensions géopolitiques entre l'Ukraine et la Russie, après avoir perdu une partie de leurs gains la veille. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars grimpait vers midi de 1,04% à 87,17 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois gagnait 0,94% à 84,09 dollars. "Le pétrole est de nouveau en hausse", ont commenté les analystes, après avoir effacé "une partie de leurs gains récents". Si les prix ont été lundi "entraînés par l'aversion au risque", ils "restent soutenus par la crise ukrainienne qui pourrait affecter l'offre", ont souligné des experts, le Brent de la mer du Nord comme le WTI se négociant toujours à des niveaux proches des records enregistrés plus tôt dans l'année. Selon eux, les marchés financiers ont, pour la plupart, ignoré les gros titres sur la Russie et l'Ukraine au cours des dernières semaines, "mais ce n'est plus le cas".
  • 20-01-2022
    -Les cours du brut algérien, le Sahara Blend, ont gagné plus de 28 dollars en 2021, s'établissant à 70,89 dollars le baril, soutenus notamment par le rebond de la demande de brut suite à la reprise de l'économie mondiale. Selon le dernier rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), la moyenne annuelle des prix du brut algérien est passée de 42,12 dollars/baril en 2020 à 70,89 dollars en 2021, soit une hausse de 28,77 dollars/baril (+68,30%). Le Sahara Blend a été le troisième brut le plus cher en 2021, après l'Angolais Girassol (71,31 dollars/baril) et le Guinéen équatorial Zafiro (71,09 dollars/baril). Le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs. La hausse du Sahara Blend intervient dans un contexte d'augmentation générale des prix au marché pétrolier mondial en 2021. Le prix moyen du panier de référence l'Opep (l'ORB) a augmenté de 28,42 dollars, soit 68,5 %, en 2021, pour s'établir à 69,89 dollars/baril. Il s'agit de sa moyenne annuelle la plus élevée depuis 2014, selon la même source. "Les prix ont continué d'augmenter pendant plusieurs mois consécutifs en 2021, soutenus par l'atténuation de l'offre excédentaire du marché mondial du pétrole, des fondamentaux offre/demande plus équilibrés et l'épuisement des niveaux record des stocks de pétrole", est-il expliqué dans le rapport. Sur le seul mois de décembre, le prix du pétrole algérien a baissé de 6,47 dollars pour atteindre 75,50 dollars/baril contre 81,97 dollars en novembre. Cette baisse de 7,9% intervient dans un contexte d'incertitudes persistantes sur le marché quant à l'impact de la variante Omicron à propagation rapide, sur l'économie mondiale et la demande de pétrole. Cette situation a tiré le prix du panier de l'Opep vers la baisse, chutant de 5,99 dollars, pour s'établir à 74,38 dollars/baril, sa valeur mensuelle la plus faible depuis septembre 2021, selon les données de l'Opep.
  • 18-01-2022
    -Les cours du pétrole ont progressé ce mardi, les risques géopolitiques faisant craindre de nouvelles perturbations d'une offre déjà tendue, hissant les prix à de nouveaux sommets plus atteints depuis sept ans. Ce mardi matin, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en mars grimpait de 1,24% à 87,55 dollars. Plus tôt dans la séance, le Brent a atteint 88,13 dollars le baril, au plus haut depuis octobre 2014. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février gagnait 1,66% à 85,21 dollars. Il a grimpé jusqu'à 85,74 dollars en séance, également son record de prix depuis octobre 2014. "Outre l'offre restreinte évoquée depuis quelques jours, les acteurs du marché voient dans les tensions géopolitiques croissantes au Moyen-Orient l'une des raisons de cette dernière embellie", selon des analystes. De nombreux analystes s'attendent désormais à voir les prix du brut dépasser les 90 dollars le baril, voire la barre des 100 dollars.
  • 17-01-2022
    -Le procès de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, de l'ancien P-dg du groupe Sonatrach, Mohamed Meziane et de son adjoint, Abdelhafidh Feghouli, prévu, lundi, au pôle pénal économique et financier près letribunal de Sidi M'hamed (Alger), a été encore une fois reporté au 24 janvier prochain, en raison de la grève des avocats. Les accusés sont poursuivis pour des chefs d'inculpation en lien avec la corruption dans le dossier de réalisation du complexe de gaz naturel d'Arzew (Oran), pour octroi de privilèges injustifiés, abus de fonction et conclusion de marchés en violation de la législation et des lois, conformément à la Loi n 06-01 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. D'anciens cadres du Groupe Sonatrach et plusieurs entreprises étrangères activant dans le secteur de l'Energie sont poursuivis dans cette affaire. Le Trésor public et le Groupe Sonatrach se sont constitués parties civiles..................................................... --Les cours du pétrole prolongeaient leurs gains ce lundi, le prix du baril Brent européen touchant un plus haut de trois ans sur fond de remontée de la demande. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en mars perdait 0,09% à 85,98 dollars. Plus tôt dans la séance, le Brent a atteint 86,71 dollars le baril, au plus haut depuis octobre 2018 et à quelque cents d'un niveau plus vu depuis 2014. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février gagnait 0,14% à 83,94 dollars.
  • 16-01-2022
    -Dans un classement publié il y a deux jours, le site spécialisé Business Insider a fait connaître les 10 plus grands producteurs de pétrole brut en Afrique lors de l’année 2021. Bien que l’Algérie y figure, elle ne fait pas partie de top 3.En effet, l’Algérie occupe le quatrième place dans ce classement. Sa production en 2021 a été de seulement 959.000 barils par jour. A le tête de ce même classement, on retrouve le Nigeria, qui produit en moyenne plus de 1.27 million de barils par jour. En deuxième position, on peut enregistrer le retour en force de le Libye, qui a pu produire en 2021, à un rythme dépassant les 1.21 million de barils par jour.En troisième position, on retrouve l’Angola don le moyenne de production a été de 1.11 million de barils par jour. L’Egypte quant à elle occupe le 5e position après l’Algérie, avec un moyenne de production de 559.000 barils de pétrole brut par jour.
  • 13-01-2022
    -Les cours du pétrole se stabilisaient jeudi, après une forte hausse la veille, à un niveau proche des records de prix de la pandémie de Covid-19. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en mars prenait vers midi 0,12% à 84,77 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février gagnait tout juste 0,01% à 81,65 dollars. Le prix du pétrole brut a ainsi augmenté d'environ 10% depuis le début de l'année 2022. Mercredi, en séance, le prix du Brent a atteint 85,21 dollars, un chiffre proche des 86,70 dollars atteint en octobre, son plus haut depuis la pandémie de Covid-19. Le WTI a quant à lui plafonné à 83,10 dollars le baril en séance. Selon de nombreux analystes, les principaux facteurs de hausse des prix sont externes, comme le sentiment généralement positif du marché alors que les inquiétudes autour du variant Omicron s'atténuent. Un développement économique dynamique continu se reflète également dans la demande de pétrole. Le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, a exprimé son optimisme à cet égard hier, affirmant que la dynamique de la demande est plus forte que ne l'avaient pensé de nombreux observateurs du marché. La faiblesse récente du dollar a également soutenu le prix du brut, puisqu'il a soutenu le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises. Par ailleurs, les données d'inventaires hebdomadaires publiées mercredi par l'AIE ont donné une impulsion supplémentaire aux prix, les stocks américains de pétrole brut étant en forte baisse de 4,6 millions de barils, soit presque le triple de ce que les analystes prévoyaient. Il s'agit de la septième baisse consécutive des réserves américaine en or noir, qui se situent désormais à leur plus bas niveau depuis octobre 2018
  • 10-01-2022
    -Les cours du pétrole se stabilisaient ce lundi après une semaine de hausse, la répression des contestations au Kazakhstan faisant cesser les craintes quant aux ruptures de production, et au regard de chiffres de l'emploi aux Etats-Unis inférieurs aux attentes. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février perdait vers midi 0,01% à 81,74 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois reculait de 0,09% à 78,83 dollars. Selon les analystes, le pétrole brut "démarre la semaine sur une note allant de plat à négatif". Après une semaine d'émeutes et une répression qui ont fait plusieurs dizaines de morts au Kazakhstan, la vie revenait progressivement à la normale lundi, apaisant les craintes quant aux potentielles ruptures de production de pétrole du pays. Les cours du pétrole se sont également ralentis depuis la publication vendredi de chiffres de l'emploi aux Etats-Unis inférieurs aux prévisions. Par ailleurs, l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) publiera mardi ses prévisions pour la consommation, l'offre, le commerce et les prix des principaux types de carburant, avec de premières projections pour 2023. "Il sera particulièrement intéressant de voir si l'EIA envisage de retrouver la production pétrolière américaine à son niveau d'avant la pandémie", commentent les analystes.(Avec agences)
  • 09-01-2022
    -Le panier de l’OPEP, constitué de prix de référence de 13 pétroles bruts, dont le Sahara Blend algérien, s'et établi à prés de 81 dollars à la fin de de la semaine en cours, son plus haut niveau depuis novembre 2021. " Le prix du panier de treize bruts de l'Opep (ORB) s'élevait à 80,80 dollars le baril jeudi, contre 80,07 dollars la veille (mercredi) ", a précisé l'Organisation des pays exportateurs de pétrole sur son site web. C'est la première fois depuis le 25 novembre, la veille de l'identification du variant Omicron du coronavirus, que le brut de l'Opep franchit la barre de 80 dollars ou plus. Durant le mois de décembre, le brut de l'Opep s'évaluait entre 70 et 78 dollars le baril. L'amélioration des prix du brut de l'Opep, enregistrée à la fin de la première semaine de 2022, intervient dans un contexte de stabilisation des prix du brut au marché mondial, soutenus notamment par les efforts de l'Opep et ses alliés pour assurer l'équilibre du marché. Mardi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés ont décidé, lors de leur 24ème réunion ministérielle, de maintenir pour février prochain, leur plan d'augmentation mensuelle de la production de 400.000 barils/jour, décidé en juillet 2021. Cette décision intervient, selon l'Opep, "au vu des fondamentaux actuels du marché pétrolier et du consensus sur ses perspectives". Introduit en 2005, l’ORB est également composé de Girassol (Angola), Djeno (Congo), Zafiro (Guinée equatorial), Rabi Light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Iraq), Kuwait Export (Koweït), Es Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Merey (Venezuela)……………………………………………………………. - La compagnie nationale des hydrocarbures prévoit de réaliser son premier forage de pétrole en offshore en 2023, a indiqué, ce dimanche , le vice-président responsable de la stratégie, de la planification et de l'économie à Sonatrach, Rachid Zerdani. Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, Rachid Zerdani, a précisé que ce premier forage permettra de mettre en évidence le potentiel identifié sur les périmètres sur lesquels Sonatrach opère avec des partenaires. Il s'agit, selon le même responsable, de deux périmètres, l'un situé à l'Est et le second identifié dans le bassin ouest du pays. Rachid Zerdani a indiqué que Sonatrach a consacré un effort important dans l’exploration. Sur les dix dernières années, souligne-t-il, Sonatrach a investi l’équivalent de 17 à 18 milliards de dollars, soit entre 1,5 milliard à 2 milliards par an.Le vice-président responsable de la stratégie, de la planification et de l'économie à Sonatrach a évoqué, également, l'importance stratégique des investissements de la compagnie dans l'aval pétrolier. Dans la pétrochimie Sonatrach “est en phase de lancer” deux projets sur fonds propres, le premier pour la production du méthyl tert-butyl ether (MTBE) à Arzew et un autre pour la production de linéaire alkyl benzène. Il citera, également, le projet initié en partenariat avec Total pour la production de propylène, ou encore le projet avec le turc Renaissance pour la production, en Turquie, de ce même produit. “Nous sommes en discussions très avancées pour un projet de taille mondiale pour la production des plastiques”, a-t-il encore annoncé. Évoquant la raffinerie d'Augusta en Italie, “qui appartient à 100% à Sonatrach”, Rachid Zerdani a indiqué que les résultats enregistrés depuis sa mise en service, après son acquisition en 2019, “n'étaient pas conformes aux attentes pour les deux premières années d'exploitation (2019-2020)”. Le responsable a justifié cela par des travaux de maintenance “prolongés de 2 mois à 5 mois” et réalisés en 2019 qui ont fait que la raffinerie n'a fonctionné que pratiquement la moitié de l'année. Pour l’année 2020, les résultats de la raffinerie ont été “impactés par la crise” au même titre que toutes les raffineries en Europe. Pour l'année 2021, les résultats de la raffinerie sont “conformes aux objectifs”, selon le même responable. La raffinerie d'Augusta, souligne-il, “fonctionne sans arrêt” depuis les travaux de maintenance effectués en 2019. “Elle réalise, aujourd’hui, des résultats positifs. Cela lui a permis de payer une bonne partie de ses dettes”, affirme Rachid Zerdani, qui estime que la raffinerie d'Augusta offre à Sonatrach des “opportunités de commercialisation et de trading” en Europe très intéressantes. “Nous espérons récupérer nos investissements à moyen terme”, indique le responsable de Sonatrach.
  • 04-01-2022
    -Les cours du pétrole montaient légèrement ce mardi avoisinant les 80 dollars le baril juste avant la 24ème réunion de l'Opep+, prévue dans l'après-midi. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars était en hausse de 0,79% à 79,60 dollars (10h30 GMT). A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février prenait quelque 0,87% à 76,74 dollars. Lundi, les cours du pétrole ont fini sur une note positive, après avoir fluctué pour la première séance de la nouvelle année. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a gagné 1,54% à 78,98 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février a augmenté de 1,15% à 76,08 dollars. Les observateurs s'attendent de la réunion Opep+, qui se tiendra par visioconférence avec la participation du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, à ce que le cap décidé en mai 2021 soit conservé, avec une augmentation graduelle de la production, de seulement 400.000 barils par jour.
  • 03-01-2022
    -L’Opep a nommé ce 3 janvier le Koweïtien Haitham Al Ghais secrétaire général de l’Organisation à la place du nigérian Mohammed Barkindo. Haitham al Ghais, ancien gouverneur koweïtien auprès de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, est le seul candidat au poste et bénéficie d’un large soutien au sein de l’Opep. L’actuel secrétaire général, le Nigérian Mohammed Barkindo, qui a contribué à la conclusion d’un accord avec des pays producteurs non membres de l’organisation en vue de réduire la production mondiale pour équilibrer le marché, doit quitter ses fonctions fin juillet, au terme d’un second mandat de trois ans.
  • 02-01-2022
    -Le président directeur général Sonatrach, Toufik Hakkar, annonce que la société s'apprêtait à reprendre ses projets pétroliers en suspens en Libye. Dans une déclaration à la chaine algérienne internationale "AL24", T. Hakkar a fait savoir que "Sonatrach œuvre avec ses partenaires libyens à la réunion des conditions de retour en vue de sécuriser les travailleurs et les équipements", révélant l'organisation, avant la fin février, de visites pour négocier sur le retour de Sonatrach en Libye. "Nous avons engagé d'importants investissements en matière de prospection de pétrole et de gaz et nous n'allons pas laisser ces découvertes sans développement", a-t-il insisté……………………………………………………………………………………………………………….. -Lors d'une interview avec la chaîne internationale algérienne "AL24", M. Hakkar a précisé que le plan d'investissement du Groupe Sonatrach pour la période 2022-2026 comporte près de 40 milliards de dollars dont 8 milliards de dollars en 2022, ajoutant que "la plus grande part de ces investissements sera orientée vers l'exploration et la production afin de préserver les capacités productives nationales". Il s'agit également, selon le PDG de la Sonatrach, de financer les projets de raffinage pour répondre à la demande nationale dans ce domaine, relevant que Sonatrach aspire à réaliser quatre projets au moins dans le domaine de la pétrochimie. Dans le cadre de son plan proactif, le groupe Sonatrach a affecté 500 millions de dollars en tant qu'investissements pour la protection de l'environnement.