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Economie

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  • 24-01-2021
    -Chérif Baoud, directeur général de l'Agence nationale de l'aide et de développement des entreprises (ANADE), nouvelle appellation de l'ANSEJ, a révélé ce dimanche que pas moins de 220.000 PME sont en situation de faillite depuis 2011 et que des mesures seront prises pour les aider à rééchelonner leurs dettes tout en bénéficiant de l'annulation pure et simple des pénalités de retard de remboursement. Intervenant dimanche sur les ondes de la radio nationale (chaine 1), le patron de l'ANADE a révélé que "notre évaluation au niveau de l'ANSEJ, jusqu'au mois de juin 2020 montre que 80% des dettes des PM, depuis la création de l'ANSEJ en1997, jusqu'à 2010 sont remboursées à hauteur de 80% sur le plan bancaire, mains avec 100% de non remboursement au niveau de l'agence. Les dettes de l'ANSEJ sont évaluées 172 milliards de dinars , selon M.Baoud qui explique cet état de fait par "des choix politiques inappropriés et mal étudiés" et annonce , dans le cadre d'une récente évaluation du dispositif ANSEJ" la mise en place de nouveau mécanismes dans le cadre de l'accompagnement des jeunes porteurs de projets pour créer leurs entreprises" Le rééchelonnement des dettes fait partie de ces mesures urgentes annoncées ainsi que l'annulation des pénalités de retard par Chérif Baoud afin , dit-il, de relancer l'activités des PME grâce notamment l'activation de l'article 187 du code des marchés publics qui octroie 20% de la commande publique aux PME. A la faveur de cette nouvelle approche économique, qui vise une redynamisation de l'investissement, le directeur de l'ANADE table dur la création de 1 million de PME à l'horizon 2024, à raison de 50.000 par an.,
  • 21-01-2021
    -La Banque Mondiale (BM) prévoit, dans sa dernière note de conjoncture sur l’Algérie, une croissance économique de 3,8% en 2021 contre une décroissance en 2020 induite par le coronavirus et ses conséquences sur l’économie et l’emploi. Dans cette note, intitulée "Traverser la pandémie de COVID-19, engager les réformes structurelles-automne 2020", la BM table sur une croissance hors hydrocarbures de +3,6% en 2021 (contre une prévision de -6% en 2020), avec un PIB de 19.400 milliards de DA, ou l'équivalent 149,6 milliards de dollars (mds usd) (contre 18.300 mds DA ou 143 mds usd en 2020). Le BIP hors hydrocarbures devrait atteindre, selon les mêmes prévisions, 16.000 mds DA en 2021 (contre 15.400 mds DA prévus pour 2020) alors que le PIB par habitant est prévu à 3.323 dollars contre 3.232 dollars en 2020. La production de pétrole brut attendue est de 955 millions de barils/jour (mbj) contre une production de 885 mbj en 2020, alors que les exportations de pétrole brut seraient de 388,5 mbj (contre 363,8 mbj), selon la note de la BM. Le prix d’exportation du pétrole algérien devrait atteindre 42 dollars en 2021 contre 40,4 dollars en 2020.La note prévoit une croissance de 3,8% de l’indice des prix à la en 2021 contre 2,1% en 2020. "Une reprise économique partielle en 2021 et 2022 est conditionnée par une réduction marquée des déséquilibres macroéconomiques et par une relance franche de la demande intérieure globale, de la production et des exportations d’hydrocarbures", souligne la BM dans sa note. Mais compte tenu des contraintes budgétaires, les principaux leviers de la croissance économique devraient être, recommande l’institution de Bretton Woods, la consommation et l’investissement privé ainsi que les exportations
  • 12-01-2021
    -L’économie nationale nécessite la création d’un à deux millions de nouvelles entreprises durant l’année 2021 pour soutenir le développement économique du pays, a indiqué mardi à Alger le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Prospective, Mohamed-Cherif Belmihoub. Intervenant à l’occasion du Forum du quotidien Echaab, le ministre a fait savoir que "l’économie du pays doit relever le challenge de la création d’un à deux millions de nouvelles entreprises de toutes tailles et de tous secteurs confondus". Il a ainsi rappelé que l’Algérie compte près de 25 entreprises pour 1.000 habitants alors que dans les pays de la Méditerranée la moyenne est de 60 entreprises pour 1.000 habitants.
  • 10-01-2021
    -Décret présidentiel n° 21-37 du 22 Joumada El Oula 1442 correspondant au 6 janvier 2021 portant composition et fonctionnement du Conseil national économique, social et environnemental (Joradp n°3 du 10 janvier 2021)
  • 05-01-2021
    -Le président Abdelmadjid Tebboune a reçu, ce mardi 5 janvier 2021, des représentants du patronat algérien pour aborder la situation économique face à la crise de Covid-19. Les représentants de six organisations patronales ont rencontré le chef de l’État au palais d’El Mouradia à Alger. Ils ont, selon un communiqué de la Présidence de la République, exposé la situation dans leurs secteurs économiques, confrontée à un ralentissement de l’activité industrielle notamment en raison de la crise sanitaire de la Covid-19 depuis presque dix mois. Tebboune a insisté sur la nécessité d’œuvrer pour l’augmentation la production nationale dans les secteurs publics et privés, de sauvegarder les postes d’emploi dans les secteurs économiques « surtout avec l’amélioration de la situation sanitaire ». Cela contribuera, d’après la même source, à redynamisation de l’économie surtout dans les domaines ayant un lien avec la vie quotidienne des citoyens. Concernant l’agriculture, le chef de l’État a souligné l’importance de poursuivre l’amélioration, le développement et la diversification de la production « pour couvrir les produits importés actuellement comme la poudre de lait, les viandes, le sucre, les huiles et les aliments de bétails ». Tebboune a appelé à entamer l’exportation des produits manufacturés localement pour réussir l’objectif fixé pour 2021 en réalisant une augmentation en valeur entre 2 et 3 milliards de dollars aux fins d’atteindre le chiffre de 4 milliards de dollars d’exportation en hors hydrocarbures. Il faut, selon le chef de l’État, donner une importance particulière à l’exportation vers les pays africains et y créer des succursales des banques et établissements financiers algériens. Tebboune a également ordonné au secteur bancaire de « jouer un rôle plus grand pour soutenir la production nationale et pour faciliter la tâche aux investisseurs nationaux ». L’accent a été mis aussi sur la suppression de « toutes les formes de bureaucratie et de procédures lentes » qui se dressent. comme des obstacles devant l’économie nationale. Tebboune a rappelé la nécessité de numériser le secteur financier « dans les plus brefs délais ». Il a cité les domaines, les impôts et les douane en insistant sur « la transparence totale » dans toutes les opérations. Le chef de l’État a donné instruction pour « prendre toutes les dispositions nécessaires au niveau central et local pour faciliter l’accès au foncier destiné aux investissements, dans le but de créer de nouveaux postes d’emploi dans toutes les régions du pays ». « L’avenir de l’économie nationale est dans la construction d’une industrie concurrentielle, une agriculture diversifiée, un secteur des services développé. Cela sera une alternative réelle et durable à la dépendance des recettes des hydrocarbures », a déclaré Tebboune.
  • 03-01-2021
    -Intervenant à l’émission «L’invité de la Rédaction» de la Radio nationale Chaine III, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Prospective, Mohamed-Cherif Belmihoub M. Belmihoub a fait savoir que l’Etat a financé le secteur public marchand à hauteur de 250 milliards de dollars durant les 25 dernières années, soulignant que «le budget de l’Etat ne peut plus supporter les défaillances de certaines entreprises publiques». Pour faire face à cette situation, le ministre a noté l’intérêt de mettre en œuvre une réelle réforme du secteur public, notamment en ce qui concerne les droits de propriété. «Un Etat propriétaire intervient sur son entreprise par le capital et non par la subvention, qui produit de la perversion. On est en droit de se poser la question pourquoi ces entreprises sont aujourd’hui sous-capitalisées ?», s’est-il interrogé. De plus, M-C Belmihoub a plaidé pour une réflexion portée sur un nouveau schéma, impliquant le redéploiement ou la restructuration de certaines entreprises publiques, «tout en réglant au préalable la problématique du droit de propriété pour définir le concept de l’Etat propriétaire d’une entreprise publique et le management à mettre en place dans ces entreprises dans le cadre de contrats de performance». Pour l’intervenant, cela doit passer également par une plus grande autonomie pour ces entreprises leur permettant de prendre des risques. Il a fait observer à ce sujet que le projet de dépénalisation de l’acte de gestion allait dans ce sens. Concernant l’amélioration des recettes publiques, le ministre a appelé à rationnaliser la dépense publique, tout en élargissant l’assiette fiscale et en augmentant son rendement. S’agissant de la création de richesses, M-C Belmihoub a indiqué que les facteurs de succès se résument dans la gouvernance et la régulation. En outre, il a noté l’intérêt de faciliter la création d’entreprises, notamment celles de taille moyenne (ETI) en ôtant la bureaucratie avec l’appui de la numérisation. En outre, le ministre a estimé que le marché doit constituer le principal élément de la régulation et non l’administration «qui doit contrôler et mettre les règles». Il a ainsi plaidé pour que la commande publique passe par le marché au lieu d’être octroyée directement aux entreprises publiques. «Il n’y a pas de meilleur facteur d’efficacité que le marché. C’est avec la concurrence qu’on peut avoir de l’innovation et une meilleure allocation des ressources publiques», a-t-il affirmé, ajoutant que le gré à gré doit constituer une exception et non pas la règle. Par ailleurs, M-C. Belmihoub a fait savoir que le pays a besoin d’une croissance forte en sortant de la dépendance aux hydrocarbures, et en s’attaquant au chômage qui augmente notamment chez les jeunes. Il a énuméré un certain nombre leviers de croissance pouvant être mis en œuvre au niveau de certaines activités traditionnelles mais également au niveau du secteur des mines, celui de l’industrie pharmaceutique ainsi qu’au niveau de l’industrie des énergies renouvelables……………………………………… -L'accord de libre-échange interafricain est entré en vigueur officiellement, en ce début 2021, conformément aux engagements pris par les Etats ayant signé et ratifié le texte de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). La Zlecaf est une zone géographique dans laquelle les biens et les services circulent sans restriction entre les Etats membres de l’Union Africaine (UA). Signé par 54 pays africains et ratifié jusqu'à présent par 34 pays, il sera procédé à travers l’accord de la création de la Zlecaf, à l'annulation progressive des tarifs douaniers dans le commerce interafricain à hauteur de 90% des taxes douanières sur une durée de 5 ans pour les pays en développement et 10% pour les pays africains les moins développés, et ce à partir de ce janvier 2021. Les 10% restants représentent les produits sensibles, dont un taux de 7% qui sera libéralisé progressivement durant 10 ans pour les pays membres en voie de développement et 3% pour les pays membres les moins développés, ce qui constitue un avantage important pour la protection du produit national. Le taux de 3% des clauses des tarifs douaniers est exclu de la libéralisation tarifaire, soit l'équivalent de 491 tarifs. L’Algérie qui a été parmi les premiers pays à ratifier cet accord a réaffirmé récemment par le biais du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, que la Zlecaf constituait pour elle «un choix stratégique». L’Algérie a également souligné la nécessité de consentir davantage d'efforts pour aplanir les difficultés qui persistent et régler les questions en suspens.