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Travail (et Sécurité sociale)

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  • 28-01-2021
    -Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, El Hachemi Djaaboub a exclu pour l'heure le retour à la retraite proportionnelle et sans condition d’âge compte tenu du déficit de la Caisse nationale des retraites (CNR). Intervenant devant lors d'une plénière à à l’Assemblée populaire nationale (APN) en réponse d'un député relative à un éventuel retour à la procédure de retraite proportionnelle et sans condition d'âge et l’intégration, le ministre a affirmé qu'"en l’état actuel des choses, il est impossible de revenir à cette procédure compte tenu du déficit de la CNR". Djaaboub a rappelé que "la procédure de départ à la retraite proportionnelle et sans condition d’âge est intervenue dans une conjoncture exceptionnelle, en 1997, en raison de la situation économique qu’avait connue le pays suite à l’application du programme du FMI, qui a entraîné la fermeture de nombreuses entreprises et le licenciement d'un grand nombre de travailleurs". A ce jour, la procédure a profité à "plus d’un (1) million de personnes, ce qui a mis à mal l’équilibre financier de la CNR et créé, dès 2013, un déficit structurel", a ajouté le ministre précisant que face à cette situation, la CNR "a sollicité l’aide de différentes caisses de la Sécurité sociale et du Fonds national d'investissement (FNI) pour assurer le versement des pensions de retraite". Concernant l'intégration des bénéficiaires du Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), le ministre a fait savoir que 2.228.500 jeunes avaient bénéficié de ce dispositif, de 2008 au 31 octobre 2019. Evoquant les efforts consentis en coordination avec les services concernés pour l'intégration professionnelle de ces jeunes, au nombre de 365.000, le ministre a indiqué que son secteur s'attèle à lé mise en place d'un nouveau dispositif visant à améliorer l'employabilité, selon les compétences scientifiques et les besoins du marché pour absorber le chômage.
  • 19-01-2021
    -Devant la commission de la santé, des affaires sociales et du travail au Conseil de la nation, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaboub, a soutenu que les offres d’emploi ont baissé de 30% en 2020. Elles sont passées de 437 000 offres en 2019 à 300 000 en 2020, ajoutant que 80% des offres proviennent du secteur privé. Par secteur d’activité, le ministre a indiqué que le bâtiment, l’hydraulique, l’industrie et les services sont les secteurs qui ont recruté le plus. La baisse a concerné également les placements dans les postes de travail. En effet, en 2020, les agences dépendantes du ministère du Travail ont placé 230 000 demandeurs d’emploi contre 335 000 placements en 2019, soit une baisse de 31%. Pour ce qui du processus d’intégration des travailleurs contractuels dans les postes de travail permanents, le ministre a reconnu la lenteur de l’opération, qui n’a touché pour le moment que 9% des travailleurs de cette catégorie. Sur les 365 000 titulaires de contrats préemploi, le processus n’a inclus que 25 000 jusqu’en décembre 2020, alors que l’opération qui devait s’étaler sur trois ans (2019-2021) avait pour objectif d’inclure 374 304 titulaires de contrats préemploi dans les administrations publiques avec l’approbation du critère d’ancienneté…………………………………... Par ailleurs, l’invité du Sénat a évoqué le dossier des libertés syndicales, rappelant que le nombre de syndicats a atteint 140, dont 48 sont des syndicats d’organisations patronales et 92 des syndicats de travailleurs, 13 syndicats ont eu leur agrément en 2020. A en croire le ministre, son département est en train de finaliser un avant-projet visant à modifier la loi relative à l’exercice syndical afin de renfoncer la protection des libertés syndicales !
  • 14-01-2021
    -Le directeur général de la Caisse nationale des retraites (CNR), Slimane Melouka, a fait savoir ce jeudi que le déficit financier de la caisse s'élevait à 700 milliards DA, relevant que ce déficit était "stable" depuis 2019. S'exprimant sur les ondes de la radio chaîne 1, S. Melouka a expliqué que "le déficit financier de la CNR s'élève à 700 milliards DA", soulignant que ce déficit, qui connaissait "une augmentation significative" durant la période 2014-2018, est "stable" depuis 2019 grâce aux mesures prises par la tutelle. Le même responsable a attribué le déficit financier de la CNR à "l’augmentation" du nombre de retraités par rapport au nombre d'assurés sociaux, ajoutant que "l’équilibre financier de la caisse a besoin de 5 adhérents pour un retraité, contrairement à la situation actuelle où 2,1 adhérents cotisent pour un seul retraité". Relevant que les recettes de la Caisse étaient "limitées" et proviennent en grande partie de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), le DG de la CNR a mis l'accent sur l'importance de trouver d'autres alternatives pour diversifier les sources de financement de la CNR. Selon S. Melouka, de nombreux pays font face au problème de déficit financier de la caisse des retraites. Par ailleurs, le même responsable a indiqué que le calendrier de versement des pensions de 3.300.000 retraités a été revu en coordination avec les secteurs concernés. Il s'étend désormais du 15 au 26 de chaque mois, pour permettre, a-t-il dit, à cette catégorie, de retirer les pensions "dans les meilleures conditions", notamment en cette conjoncture sanitaire marquée par la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus. Et de rappeler, par la même occasion, certaines mesures prises pour faciliter l'accès des citoyens aux prestations fournies par la CNR, à l'instar des procédures de modernisation et le numéro vert de la caisse (11 30), mis à leur disposition, soulignant que ces mesures ont facilité la prise en charge à distance des citoyens pendant cette période sanitaire exceptionnelle.