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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Jeudi 31/10/2025

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-Le projet de résolution sur le renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un referendum au Sahara occidental (MINURSO), résultant d’un forcing inédit de la délégation des États-Unis, a été adopté hier par 11 voix favorables, alors que la Chine, la Russie et le Pakistan se sont abstenus. L’Algérie a marqué ses distances par rapport au texte, en ne participant pas au vote. Dans une prise de parole, à l’issue de l’adoption, l’ambassadeur Amar Bendjama, représentant permanent de l‘Algérie aux Nations unies, a tenu à préciser que l’Algérie, «en toute responsabilité, a tenu à illustrer sa prise de distance, avec un texte qui ne reflète pas la doctrine onusienne en matière de décolonisation». Le diplomate reconnaît, certes, que des améliorations ont été apportées par le porte-plume, les États-Unis en l’occurrence, dont, en premier, la reconnaissance du «droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination», et en prévoyant des «négociations entre les deux parties, le Maroc et le Front Polisario, sous l’égide des Nations unies». Mais le représentant de l’Algérie regrette, en substance, l’imposition du cadre de l’autonomie avancé par le Maroc, comme base de négociations, notant que le texte est pour le moins en deçà des aspirations du peuple sahraoui. «Le cadre étriqué de la négociation proposée, qui met en avant une option par rapport aux autres, empêche la créativité et la flexibilité nécessaires pour se déployer, pour faire aboutir un accord librement consentis, en application de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation», regrette le diplomate algérien, ajoutant que «le texte organise un déséquilibre entre les deux parties en conflit, en mettant l’accent seulement sur l’ambition territoriale de l’une et en passant sous silence les aspirations de l’autre, le peuple sahraoui qui revendique la liberté». Outre son déséquilibre flagrant, la résolution votée hier par le Conseil de sécurité, après une âpre semaine de forcing et de négociations, suscite de lourdes craintes et des interrogations juridiques sérieuses, sur le cadre de négociations proposé, poursuit-il encore. «Imaginez que ce cadre soit reproduit dans d’autres zones de conflits, en Europe, aux Amériques, en Afrique… c’est l’édifice même de l’ordre international qui sera fissuré», avertit M. Bendjama. Le diplomate algérien a conclu son intervention, en prenant à témoin le Conseil sur la fidélité réaffirmée de l’Algérie au «principe de règlement pacifique des différends», comme elle reste attachée « aux objectifs et principes de la Charte des Nations unies». «L’Algérie sera toujours prête à s’engager, en toute souveraineté, avec responsabilité et réactivité, dans toute négociation qui respectera scrupuleusement les principes cardinaux d’équité, d’impartialité et de justice, en vue du règlement définitif de la question du Sahara occidental», a-t-il ajouté.................................................... - Le Roi Mohammed VI du Maroc a lancé un appel solennel à son homologue algérien, le président Abdelmadjid Tebboune, pour l’établissement d’un « dialogue fraternel et sincère » entre les deux capitales. Cet appel, qui intervient le vendredi 31 octobre 2025, vise à « tourner la page des différends » historiques.