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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Mercredi 30/10/2025

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-Le débat autour de l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968 se poursuit à l’hexagone. Ce jeudi 30 octobre, le Rassemblement national a profité de « sa niche parlementaire » à l’Assemblée pour proposer une résolution dénonçant cet accord, laquelle a été adoptée par les députés à une très courte majorité (une seule voix d’écart).Il est à noter que cette proposition du RN exprime une position politique sans pour autant obliger le gouvernement français à l’adopter.Donc non contraigante. La résolution a été adoptée à une voix d’écart (185 pour, 184 contre), marquant l’adoption de cette résolution à l’Assemblée. Cette adoption a été célébrée par le parti politique, notamment par sa cheffe Marine Le Pen qui a qualifié cette journée « d’historique » pour le Rassemblement national, soulignant que c’était la première fois qu’un texte émanant de leur groupe était adopté par l’Assemblée. L’adoption a été rendue possible par le soutien de certains groupes, notamment Horizons et Les Républicains, qui se sont positionnés contre ces accords. Signé en 1968, six ans après la fin de la guerre, l’accord était initialement destiné à satisfaire aux besoins de main d’œuvre de l’économie française. Il confère aujourd’hui aux Algériens un statut spécifique qui leur permet notamment d’obtenir un titre de séjour de 10 ans selon une procédure accélérée. Dans le cadre du regroupement familial, les membres de leurs familles bénéficient également d’un certificat de dix ans dès leur arrivée. L’idée de mettre en cause l’accord de 1968 n’est pas nouvelle. Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d’envisager sa dénonciation. De plus, l’ancien ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d’une période de crise diplomatique..................................... -Le Premier ministre français, Sébastien Lecornu, a déclaré, jeudi 30 octobre, souhaiter une « renégociation » de l’accord franco-algérien de 1968. Cette déclaration fait suite à l’adoption le matin même par l’Assemblée nationale d’une résolution, présentée par le Rassemblement national (RN), demandant la dénonciation de cet accord.Il a précisé que « c’est le président de la République qui est garant des traités, qui les négocie et qui les signe », indiquant que « la politique étrangère de la France n’est pas faite par des résolutions au Parlement ». Il a toutefois affirmé « respecter le vote » de l’Assemblée.