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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Samedi 19/10/2025

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-Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a accueilli son homologue espagnol, Fernando Grande-Marlaska, à son arrivée, en début de soirée, à l’aéroport d’Alger, pour une visite officielle.......................................... -Le nouveau ministre français de l’Intérieur Laurent Nuñez a déclaré vouloir renouer «le dialogue» avec l’Algérie, alors que Paris et Alger sont empêtrés depuis plus d’un an dans une crise diplomatique. La France «reproche» notamment à l’Algérie de rejeter les mesures irrégulières d’obligations de quitter le territoire français (OQTF) pour ses ressortissants, mesures d’ailleurs annulées par la justice française. « Je comprends que la tension qu’il y a actuellement avec l’Algérie fait qu’on n’a plus de relation sécuritaire avec eux, d’échanges sécuritaires. Pour un ministre de l’Intérieur, c’est un problème, c’est un gros problème», a déclaré Laurent Nuñez lors d’un entretien avec plusieurs médias (France Inter/Franceinfo/Le Monde). « Il faudra forcément qu’il y ait un bougé là-dessus. Il faudra à un moment qu’on reprenne le dialogue avec les Algériens sur les questions de sécurité, d’échanges d’informations», a-til continué. Les relations sont au plus bas depuis l’été 2024 et la reconnaissance par la France d’un plan d’autonomie «sous souveraineté marocaine» pour le Sahara occidental. Les Algériens occupent la tête des nationalités étrangères présentes en France - on y comptait 649 991 Algériens en 2024 - et la deuxième place pour les obtentions d’un premier titre de séjour. «On a 40% d’Algériens dans les centres de rétention administratives», a précisé le ministre. « Il faudra évidemment qu’on ait de nouveau la reprise du flux des laissez-passer. Je vais m’y atteler», a ajouté le ministre, précisant ne pas avoir encore pris contact avec son homologue algérien. L’accord de 1968, signé six ans après la fin de la guerre d’Algérie (1954- 1962), alors que la France avait besoin de bras pour soutenir son économie, permet notamment aux ressortissants algériens d’obtenir un titre de séjour de 10 ans selon une procédure accélérée. « Il y a cet accord, il fonctionne, il n’est pas complètement parfait, je vous le concède, mais pour l’instant, ce n’est pas à l’ordre du jour», a-t-il expliqué. L’exministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait dit à plusieurs reprises son ardeur à le remettre en cause.