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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Mardi 16/07/2025 |
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-Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Lounès Magramane, a pris part, au nom du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, aux travaux de la réunion ministérielle d'urgence sur les graves violations du droit international commises par l'occupation sioniste contre le peuple palestinien, organisée à Bogota (Colombie), mardi et hier, selon un communiqué du ministère.......................................
--Malgré les sanctions américaines infligées à quatre de ses magistrats, dont un procureur, les menaces et les pressions contre ses fonctionnaires, la CPI (Cour pénale internationale) a rendu publique sa décision relative aux demandes d’Israël d’annuler les mandats d’arrêt contre ses deux dirigeants, Benyamin Netanyahu, premier ministre et Yoav Gallant, ex-ministre de la Défense ainsi que la suspension de l’enquête en cours sur les crimes de guerre et contre l’humanité, commis à Ghaza. Dans sa décision signée par ses deux juges, la Béninoise Reine Adélaïde Sophie Alapini Gansou, le slovène, Beti Hohler, et son président, le Français, Nicolas Guillou, la 1re Chambre préliminaire a conclu qu’elle «estime que la suspension de l’enquête en vertu de l’article 19 (7) du statut ne peut résulter que de la contestation par un Etat de la recevabilité de l’enquête et recevabilité de l’affaire» et «étant donné qu’Israël n’a pas contesté la recevabilité», la Chambre «rejette la demande d’Israël visant à déclarer que l’Accusation doit suspendre son enquête sur les affaires contre Netanyahu et Gallant, sans parler de la situation dans son ensemble». La veille de l’annonce de mesures, le conseiller juridique du Département d’Etat américain, Reed Rubinstein, présent comme invité à la session extraordinaire de l’assemblée générale des Etats-Parties du Statut de Rome, à New York, (du 7 au 9 du mois en cours), a proféré des menaces claires et directes à l’encontre de la CPI. «Nous attendons que toutes les actions de la CPI contre les Etats-Unis et notre allié Israël – c’est-à -dire toutes les enquêtes et tous les mandats d’arrêt – soient abandonnées». Rubinstein a mis en garde l’Assemblée générale contre la «poursuite» des enquêtes en cour sur les crimes commis à Ghaza et sur la colonisation du territoire palestinien en disant que si, elles ne sont pas abandonnées, «toutes les options restent sur la table». Selon lui, ces poursuites «ont porté atteinte aux intérêts» de son pays et d’Israël. Les mêmes propos ont été tenus par le secrétaire d’Etat Marco Rubio, dans son communiqué rendu public, le 9 juillet dernier, annonçant des sanctions contre la rapporteuse spéciale des Nations unis, pour les droits de l’homme en Palestine, l’avocate italienne Francesca Albanese, en raison de son rapport d’enquête, sur l’implication d’une longue liste d’entreprises américaines accusées de profiter «de l’économie israélienne d’occupation illégale, d’apartheid et maintenant de génocide».
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