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Hydraulique (et Ressources en eau)

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  • 30-09-2025
    -«La nouvelle vision stratégique de l'État, en matière de sécurité hydrique et alimentaire, ne se limite pas au stockage et au dessalement de l'eau de mer, mais plutôt un nouveau modèle de gestion moderne et durable des ressources», a déclaré, le directeur général de l'hydraulique et du service public au sein du ministère de l'Hydraulique. Dans ce sens, Noureddine Hamidatou a souligné que l'Algérie possède 61 barrages avec un taux de remplissage atteignant 34%, dont 20 barrages utilisés pour l'approvisionnement en eau potable. Face à cette situation, il a expliqué que les pouvoirs publics, le Président Tebboune en premier, ont pris un certain nombre de décisions importantes visant à assurer un approvisionnement «continu» aux citoyens, en lançant des projets urgents, notamment l'installation de 26 stations de dessalement d'eau de mer et 5 autres qui entreront en vigueur prochainement, ainsi que le forage de 400 puits à travers le territoire national. «Cela témoigne, a-t-il poursuivi, des efforts inlassables de l'État visant à assurer la sécurité de l'eau et à fournir de l'eau potable aux citoyens de manière continue sans attendre les précipitations, en assurant de l’eau pour l’irrigation agricole et l’usage industriel, en fixant un objectif de 60% d’eau dessalée dans l’approvisionnement en eau potable à l’horizon 2030». Hamidatou a souligné que le programme initial pour les cinq stations de dessalement d'Oran et de Tipasa, Boumerdès, Béjaïa et El-Tarf, dont la capacité de production journalière s’élève à 1,5 million de m³, sera suivi d'un deuxième programme visant à établir 5 autres stations de dessalement avant 2030, de sorte que la capacité de production atteigne 5,4 millions de m³ par jour, avec un total de 31 stations de dessalement. S’agissant du traitement des eaux usées, il a fait part d’un vaste programme de réhabilitation et d’extension des stations d’épuration par l’usage de technologies de traitement tertiaire, et par la planification et la réalisation d’études, pour établir d’autres stations permettant de réutiliser les eaux traitées en irrigation et d’augmenter la superficie des périmètres d’irrigation. «L'objectif est d'atteindre un taux de réutilisation de 40%, soit 295 million de m³ par an d'ici fin 2026, et un taux de 60%, soit plus de 660 millions de m³ par an, d’ici la fin de 2030», a-t-il indiqué, révélant que le volume total des eaux traitées chaque année dépasse 2 milliards de m³. Sur un autre registre, l'État a mis en place, en prévision de la saison hivernale, un plan spécial pour le nettoyage des avaloirs et des égouts, à réparer les nids-de-poule et à réparer les routes, pour éviter toute catastrophe, inondation ou glissement de terrain causés par les chutes de pluie. À cet effet, plus de 280.000 avaloirs ont été nettoyés, cette année, soit plus d'un million de km de réseau d'assainissement. Hamidatou a relevé les mesures importantes prises par l’Algérie, pour renforcer ses infrastructures hydrauliques et développer des stratégies d’adaptation au changement climatique, même si des défis subsistent et nécessitent des efforts supplémentaires.