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Histoire

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  • 30-09-2025
    - L'inscription de la question algérienne à l'ordre du jour de l'Assemblée générale des Nations unies, le 30 septembre 1955, est une date hautement symbolique qui a constitué un tournant historique dans la lutte pour l'indépendance, marquée notamment par les efforts diplomatiques inlassables déployés par le Front de libération nationale (FLN) en vue d'une internationalisation de la cause algérienne. Lors de cette journée historique de l'année 1955, dont l'Algérie célèbre le 70e anniversaire, la communauté internationale a ouvert pour la première fois la voie à un débat officiel sur le droit du peuple algérien à l'autodétermination, donnant ainsi une légitimité internationale à une lutte jusque-là considérée par la France coloniale comme une simple "affaire intérieure". Grâce au soutien de pays arabes, asiatiques et du bloc afro-asiatique nouvellement décolonisé, la question algérienne est officiellement inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée générale des Nations unies. Cette grande victoire diplomatique a récompensé les efforts du FLN en vue d'une internationalisation de la cause algérienne entamés quelques mois plus tôt lors de la conférence de Bandung en Indonésie (18-24 avril 1955)............................................................ --(extrait commentaire presse algérienne) : La chaîne saoudienne Al-Arabiya vient de franchir un nouveau seuil dans la manipulation médiatique. En diffusant une prétendue archive où Gamal Abdel Nasser, figure historique du monde arabe, minimiserait le rôle de l’Algérie durant la guerre des Six Jours de 1967, cette chaîne confirme une fois de plus sa vocation : travestir l’Histoire, semer la discorde et salir les nations arabes les plus engagées dans la cause des peuples. Qui a peur de l’entente entre Alger et Le Caire ? Qui a peur des positions de l’Algérie et de l’Egypte ? Qui a peur que la force arabe unie prônée par le président Abdel Fattah al-Sissi prenne forme ? Les officiers égyptiens, lorsqu’ils évoquent la guerre d’Octobre 1973, soulignent toujours la contribution déterminante de l’Algérie, tant sur le plan financier que militaire. Ils rappellent avec respect et reconnaissance le courage des soldats algériens tombés au front pour la libération de leurs frères et sœurs égyptiens, ainsi que les pertes humaines infligées par centaines aux soldats sionistes grâce à leur engagement. Cette mémoire partagée explique l’affection profonde que la majorité écrasante du peuple égyptien nourrit pour l’Algérie. Tous se souviennent du geste historique du président Houari Boumediene, qui n’hésita pas à se rendre à Moscou pour obtenir des armes au profit de l’Egypte, en se portant personnellement garant du paiement. Ce deepfake, fabriqué grâce aux technologies de l’intelligence artificielle, n’est rien d’autre qu’une imposture historique, celle des mensonges, moteur de diffusion de la chaine.Si Nasser avait tenu de tels propos, la presse internationale, les archives officielles ou les discours de l’époque en porteraient la trace. Rien de tel n’existe. La «vidéo» n’est donc qu’un montage destiné à tromper l’opinion. La signature d’Al-Arabiya : désinformation et divisions. Faut-il s’en étonner ? La chaîne saoudienne est connue pour sa ligne éditoriale biaisée et ses campagnes de désinformation. Elle a déjà démontré sa propension à manipuler les faits, à réécrire l’Histoire et à propager le venin de la division dans le monde arabe. La mise en scène autour de Gamal Abdel Nasser n’est qu’un épisode supplémentaire d’une série noire de manœuvres médiatiques. En tentant de dresser l’Algérie contre l’Egypte, Al-Arabiya cherche à affaiblir deux puissances africaines et régionales, deux piliers de la cause arabe. Derrière cette manœuvre se cache une stratégie sournoise : miner la fraternité entre Algeret Le Caire, salir une mémoire commune et briser l’élan de solidarité qui a marqué L’Histoire ne se falsifie pas.
  • 19-09-2025
    -Le 19 septembre 1958, 4 ans après le déclenchement de la Révolution nationale, le peuple algérien écrivait une nouvelle page de son histoire. Ce jour-là naissait le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), véritable bras politique de la Révolution, chargé d’incarner la légitimité d’un État en lutte contre le colonialisme. Soixante-sept ans plus tard, la mémoire reste vive. Créé par le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), le GPRA avait pour mission de donner une dimension diplomatique et institutionnelle à un combat jusque-là principalement militaire. Ferhat Abbas, figure du Mouvement national, fut désigné premier président du GPRA. À ses côtés, des hommes comme Krim Belkacem, Hocine Aït Ahmed, Benyoucef Benkhedda ou encore Mohamed Lamine Debaghine allaient porter la voix de l’Algérie dans les capitales du monde.