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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

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  • 16-08-2025
    -Les ministres des Affaires étrangères (AE) de plusieurs pays arabes et musulmans, dont l'Algérie, et les secrétaires généraux de la Ligue arabe, de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont condamné "avec la plus grande fermeté" les déclarations du chef du gouvernement d'occupation sioniste concernant le projet dit du "Grand Israël", affirmant que ces propos constituent "une violation flagrante et grave des règles du droit international" et "une menace directe pour la sécurité nationale arabe, la souveraineté des Etats et la paix et la sécurité régionales et internationales".................................. -L'ONU a salué le "dialogue constructif continu entre les Etats membres", après la rencontre bilatérale entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Les Nations unies "saluent le dialogue constructif continu entre les Etats membres", a déclaré, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à la presse après la rencontre Trump-Poutine. "Les Nations unies sont prêtes à soutenir tous les efforts significatifs" vers la paix, a-t-il ajouté. Donald Trump et Vladimir Poutine ont tenu un sommet de plus de trois heures vendredi, centré notamment sur le conflit en Ukraine, sans avoir pour autant dévoilé de détails sur la teneur des échanges en conférence de presse. Donald Trump a parlé d'une réunion "extrêmement productive", tandis que Vladimir Poutine a évoqué un entretien "constructif". "Nous avons eu une réunion extrêmement productive, et nous nous sommes mis d'accord sur de nombreux points", a déclaré Trump à la presse aux côtés du président russe mais sans livrer de détails. Pour Vladimir Poutine, son entretien avec Donald Trump, sur la base militaire Elmendorf-Richardson en Alaska, s'est déroulé "dans une atmosphère constructive et de respect mutuel". Il a qualifié ces échanges de "très approfondis et utiles". ......................... -Alors que la guerre en Ukraine, qui oppose la Russie à une coalition occidentale dirigée par les États-Unis, s’enlise depuis plus de trois ans, la rencontre sur cet ancien territoire russe a suscité un immense espoir de mettre fin au conflit et de « sauver beaucoup de vies », comme l’a déclaré le président Trump. La rencontre a eu lieu malgré les doutes et les prédictions de ceux qui voyaient le président américain « quitter la table des discussions deux minutes après ». Les pourparlers ont duré près de trois heures et se sont déroulés dans une ambiance que les deux chefs d’État ont qualifiée de « constructive ». Après s’être serré la main devant une bannière affichant « À la poursuite de la paix », ils ont entamé des discussions sur l’Ukraine, l’OTAN, les mesures de sécurité et l’échange de territoires. Une réunion extrêmement productive À l’issue des pourparlers, les deux présidents n’ont pas annoncé de plan de paix concret, mais ont qualifié la rencontre de positive....................................... -Terente et un pays arabes et musulmans, dont l’Algérie, ont déclaré que les déclarations du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu sur sa vision du «grand Israël» constituent une menace pour la sécurité nationale arabe. C’est ce qui ressort d’une déclaration conjointe publiée par les ministres des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, du Royaume de Bahreïn, de la République arabe d’Égypte, de la République de Gambie, de la République d’Indonésie, de la République d’Irak, du Royaume hachémite de Jordanie, de l’État du Koweït, de la République libanaise, de l’État de Libye, de la République du Tchad, de l’Union des Comores, de la République de Djibouti, de la République des Maldives, de la République populaire du Bangladesh, de la République de Mauritanie, du Royaume du Maroc, de la République fédérale du Nigeria, du Sultanat d’Oman, de la République du Pakistan, de l’État de Palestine, de l’État du Qatar, de la République du Sénégal, de la République de Sierra Leone, de la République fédérale de Somalie, de la République du Soudan, de la République arabe syrienne, de la République de Turquie, de la République du Yémen, du Royaume d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du secrétaire général de la Ligue des États arabes, du secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique et le secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. Les ministres ont condamné les déclarations de Benjamin Netanyahu, rapportées par les médias sionistes, concernant le prétendu «grand Israël»
  • 15-08-2025
    -Le centre culturel français d'Alger (et ses annexes) serait, selon la presse anationale (dont L’Expression et El Khabar quoi ont fait leurs Unes) , utilisé par la direction générale de la sécurité extérieure pour recruter des Algériens.
  • 13-08-2025
    -L e Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), principal mouvement indépendan tiste de Nouvelle-Calédonie, a con firmé mercredi rejeter l’accord signé le 12 juillet avec le gouvernement français sur l’avenir institutionnel de cet archipel du Pacifique sud. Ce texte, qui prévoit la création d’un «Etat de la Nouvelle-Calédonie» inscrit dans la Constitution française, avait fait l’objet d’un compromis après dix jours de discussions entre Etat, indépendantistes et loyalistes (non-indépendantistes) à Bougival, près de Paris. Mais il devait être entériné dans le territoire après consultation inter ne de la base au sein de chacun des partis et mouvements signataires. A l’issue d’un congrès extraordi naire, le FLNKS «rejette formelle ment le projet d’accord de Bougival , en raison de son incompatibilité avec les fondements et acquis de notre lutte», a indiqué ce mercredi Dominique Fochi, membre du bu reau politique du FLNKS, lors d’une conférence de presse à Nouméa, la capitale du territoire.
  • 12-08-2025
    -L’ancien diplomate et ex-conseiller à la Sécurité nationale américaine, John Bolton, a appelé à l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental pour préserver la sécurité de la région, relevant que l’absence de règlement de ce conflit aura des répercussions sur la sécurité et la stabilité de l’Afrique et par ricochet, sur celles de l’Europe. Lors d’un entretien accordé, mardi, au journaliste espagnol Santorum pour la Radio «Sahara Occidental Radio Revolucion», Bolton a déclaré : «Ce qui a été entrepris en 1991 était clair : accorder au peuple sahraoui le droit de décider de son propre destin. Ce référendum n’avait pas vocation à diviser un pays en deux, puisque le Maroc et le Sahara occidental ont toujours été deux pays distincts.» Pour l’ancien diplomate, priver ce territoire de l’organisation d’un référendum constitue «une injustice patente». Il estime qu’une «solution juste et durable s’impose», soulignant que «maintenir les Sahraouis dans les camps de réfugiés ne saurait être considéré comme une option acceptable». Il a dit que «le Maroc, bien qu’ayant donné son accord en 1991, refuse la tenue d’un référendum d’autodétermination». Or, les résolutions du Conseil de sécurité sont claires depuis le départ : organiser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Cependant, le Maroc s’appuie sur la politique du fait accompli et entrave ce processus depuis plus de trois décennies. Au-delà du Sahara occidental, Bolton a averti que la question est étroitement liée à la stabilité de la région du Sahel et aux visées expansionnistes du Maroc, «comme le montrent certaines cartes marocaines».
  • 11-08-2025
    -Dénonçant une mesure discriminatoire, en violation flagrante des conventions internationales, qui cible spécifiquement ses diplomates et entrave le fonctionnement normal de ses missions diplomatiques et consulaires, l’Algérie annonce qu’elle lèvera les mesures équivalentes qu’elle a instaurées en stricte application du principe de réciprocité, dès que les badges seront rétablis.................................. -L’ancienne bâtonnière de Nîmes (sud de la France), Khadija Aoudia, a déposé plainte devant la Cour de justice française contre le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour incitation à la haine et à la discrimination. Cette action a été menée au nom d’une association agissant dans les quartiers populaires, en réponse à l’augmentation des actes et discours discriminatoires qu’elle observe sur le terrain. Déposée vendredi dernier, la plainte visant Retailleau, depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Intérieur, rassemble toutes les déclarations jugées discriminatoires, notamment envers les ressortissants musulmans. Me Aoudia, ancienne bâtonnière de Nîmes pour le mandat 2023/2024, soutient que « la seule manière d’éviter le débordement vers la violence, est le droit », car, selon elle, « le droit protège, sanctionne égalitairement sans aucune distinction ». Il s’agit de « propos discriminants à l’encontre notamment des Français de confession musulmane et qui ne sont pas dignes d’un ministre, gardien du respect de la Constitution », précise encore l’avocate....................................................... -Des actions en justice ont été engagées à l'encontre de l'ancienne ministre française, Noëlle Lenoir, après ses graves propos racistes, dans lesquels elle a accusé les Algériens de France d'être de "potentiels terroristes", rapportent des médias. La députée écologiste, Sabrina Sebaihi, a saisi la procureure de Paris au sujet des graves déclarations faites par Noëlle Lenoir, au moment où une association d'Algériens résidant en France a porté plainte contre la chaîne de télévision CNews sur laquelle l'ex-ministre est intervenue. Vendredi dernier, Mme Lenoir (ancienne ministre des Affaires européennes entre 2002 et 2004) a accusé sur CNews les "millions d'Algériens" de France d'être des terroristes potentiels capables de représenter des "risques majeurs", sans que l'animatrice de la chaîne ne la rappelle à l'ordre. La députée écologiste Sabrina Sebaihi a affirmé qu'assimiler des "millions d’Algériens" vivant en France à des criminels ne pouvait être considéré comme une opinion, mais "un délit". Elle a ajouté que la haine et la stigmatisation ne pouvaient être tolérées............................. -L a Nouvelle-Zélande et l’Australie annonceront la reconnaissance officielle, lors de la Semaine des dirigeants des Nations unies à New York fin septembre prochain, de l’État de Palestine, déjà reconnu par les trois quarts des États membres de l'ONU depuis sa proclamation en novembre 1988 en Algérie. Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Winston Peters, a indiqué, que son pays «évaluera soigneusement sa position au cours du mois prochain sur la reconnaissance d'un État de Palestine», selon par un communiqué du gouvernement.............................................................. --Très Saint-Père, veuillez-vous vous rendre à Ghaza et apporter votre lumière aux enfants avant qu’il ne soit trop tard», prie la chanteuse, compositrice, productrice et actrice américaine Madonna dans un message adressé au pape Léon XIV sur le réseau social Instagram lundi 11 août. «Vous êtes le seul d’entre nous à qui l’on ne peut refuser l’entrée. Nous avons besoin que les portes humanitaires soient grandes ouvertes pour sauver ces enfants innocents. Il n’y a plus de temps à perdre», poursuit-elle.
  • 10-08-2025
    -Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a reçu, dimanche au Palais du Gouvernement, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République fédérale de Somalie, Abdisalam Abdi Ali, en visite en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre. A cette occasion, le ministre somalien a transmis "les salutations et l'expression de la haute considération du président de la République fédérale de Somalie, Hassan Sheikh Mohamud, au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ainsi que sa forte volonté d'œuvrer de concert à la promotion des relations entre les deux pays frères en faveur de la paix, de la sécurité et du développement, notamment aux niveaux arabe et africain", précise le communiqué. Le ministre somalien a également informé le Premier ministre des "efforts consentis pour renforcer le processus de rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Somalie", avant d'évoquer "la situation actuelle dans la région de la Corne de l'Afrique", selon la même source........................................ -Le nouveau siège de l'ambassade de la République fédérale de Somalie à Alger a été inauguré ce dimanche soir à Alger, en présence de la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Selma Bakhta Mansouri, et du ministre somalien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdisalam Omar Abdi Ali.
  • 09-08-2025
    -L'Algérie a exprimé sa ferme condamnation et son rejet catégorique des plans sionistes qui hypothèquent l'avenir de la bande de Ghaza, de l'Etat de Palestine et de la paix dans toute la région, exhortant la communauté internationale à assumer les responsabilités qui lui incombent pour mettre fin à ces plans et stopper la guerre génocidaire subie par le peuple palestinien depuis près de deux ans, a indiqué samedi un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines. "Quelques jours seulement après la tenue de la Conférence internationale sur la solution à deux Etats, lors de laquelle la communauté internationale a réaffirmé que cette solution constitue le seul cadre pour parvenir à un règlement juste, durable et définitif du conflit israélo-palestinien, la puissance occupante démontre à nouveau son mépris à l'égard de la volonté et des décisions de la communauté internationale, en planifiant de réoccuper militairement la bande de Ghaza et de déplacer sa population par la force et la contrainte", lit-on dans le communiqué. L'Algérie exprime "sa ferme condamnation et son rejet catégorique de ces plans israéliens qui hypothèquent l'avenir de la bande de Ghaza, de l'Etat palestinien et de la paix dans toute la région", et affirme que "la bande de Ghaza est une partie intégrante du territoire palestinien occupé et un élément authentique indissociable de l'Etat palestinien reconnu par la légalité internationale et revendiqué par la communauté internationale". Aussi, l'Algérie exhorte la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies, à "assumer les responsabilités qui lui incombent pour mettre fin à ces plans israéliens et stopper la guerre génocidaire subie par le peuple palestinien depuis près de deux ans". Tout en insistant sur "la nécessité de répondre rapidement aux priorités urgentes imposées par la situation actuelle, notamment les conditions humanitaires catastrophiques dans la bande de Ghaza", l'Algérie "réaffirme que l'établissement de l'Etat palestinien indépendant et souverain, avec El-Qods pour capitale, constitue un impératif historique inaliénable, imprescriptible et non négociable".............................................. -Un juge d’instruction français a émis le 25 juillet un mandat d’arrêt international contre Salaheddine Selloum, ancien premier secrétaire de l’ambassade d’Algérie à Paris. S. Selloum, qui a occupé ce poste entre 2021 et 2024, est soupçonné d’« appartenance à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de l’un ou plusieurs crimes », selon une source diplomatique à Paris. Le nom de l’ancien diplomate est apparu dans l’information judiciaire ouverte après l’enlèvement d’Amir Boukhors, plus connu sous le nom d’Amir DZ. Ce dernier, qui bénéficie du statut de « réfugié politique » en France, a été “enlevé” en avril 2024 près de son domicile dans le Val-de-Marne. Il a été libéré après avoir été retenu pendant plusieurs heures. Le dossier, initialement géré par le parquet de Créteil, a été repris par le Parquet national antiterroriste (PNAT) et confié à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Plusieurs interpellations ont eu lieu au printemps 2025, conduisant à des mises en examen et des placements en détention provisoire. Selloum est cité parmi les personnes soupçonnées d’avoir eu un rôle dans cette opération. Le mandat d’arrêt international émis à l’encontre de Selloum permet aux autorités françaises de solliciter la coopération d’États tiers afin de localiser et d’arrêter l’ancien diplomate, et, si nécessaire, d’en demander l’extradition. L’instruction en cours porte sur des chefs d’inculpation d’enlèvement et de séquestration, ainsi que sur des qualifications relevant de la législation antiterroriste.
  • 07-08-2025
    -Les Autorités algériennes ont examiné avec beaucoup d’attention la lettre adressée par le Président français à son Premier ministre, ainsi que les explications fournies le 7 août courant au Chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en France par le Quai d’Orsay, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Extraits (Voir texte complet in www.almanach-dz.com- relations internationales- france) "Les Autorités algériennes ont examiné avec beaucoup d’attention la lettre adressée par le Président français à son Premier ministre, ainsi que les explications fournies le 7 août courant au Chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en France par le Quai d’Orsay", note la même source, précisant que "l’examen de ladite lettre et des explications qui l’ont accompagnée autorisent des observations préalables importantes". "En tout premier lieu, et s’agissant de la dégradation des rapports algéro-français, cette lettre exonère la France de l’intégralité de ses responsabilités ............................... "En deuxième lieu, la lettre s’emploie à projeter de la France l’image d’un pays hautement soucieux du respect de ses obligations bilatérales et internationales et de l’Algérie celle d’un Etat en violation continue des siennes. Là également rien n’est plus éloigné de la vérité et de la réalité. En l’espèce, c’est la France qui a contrevenu à sa propre législation interne. ............................. "En troisième lieu, la France, dès la survenance de cette crise de son propre fait, a posé sa gestion en termes de rapports de force. ............................... "Désormais, les visas qui seront accordés aux titulaires français de passeports diplomatiques et de service obéiront, en tous points, aux mêmes conditions que celles que la partie française imposera à leurs homologues algériens". ......................... -Le Chargé d’Affaires de l’ambassade de la République française en Algérie a été convoqué ce jeudi au siège du ministère des Affaires Etrangères par le Directeur des Immunités et Privilèges, indique un communiqué du ministère. A cette occasion, deux notes verbales ont été remises au diplomate français, précise la même source. "La première note verbale a eu pour objet de notifier formellement la dénonciation par la partie algérienne de l’Accord algéro-français de 2013 relatif à l’exemption réciproque des visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service. Cette dénonciation va plus loin que la simple suspension notifiée par la partie française et met définitivement un terme à l’existence même de cet accord", ajoute le communiqué. "En conséquence, et sans préjudice des délais prévus dans l’accord, le Gouvernement algérien a décidé de soumettre, avec effet immédiat, les titulaires de passeports diplomatiques et de service français à l’obligation de visas. Il se réserve, par ailleurs, le droit de soumettre l’octroi de ces visas aux mêmes conditions que celles que le Gouvernement français arrêtera pour les ressortissants algériens. Il s’agit là d’une stricte application du principe de réciprocité qui exprime, avant tout, le rejet par l’Algérie des velléités françaises de provocation, d’intimidation et de marchandage". La seconde note verbale vise, quant à elle, "à informer la partie française de la décision des autorités algériennes de mettre fin à la mise à disposition, à titre gracieux, de biens immobiliers appartenant à l’Etat algérien au profit de l’ambassade de France en Algérie. Cette note annonce, également, le réexamen des baux, considérablement avantageux, contractés par l’ambassade avec les OPGI d’Algérie et invite la partie française à dépêcher une délégation à Alger pour entamer les discussions à ce sujet", souligne le communiqué. "Il y a lieu de rappeler que la représentation diplomatique algérienne en France ne bénéficie d’aucun avantage de cette même nature. En conséquence, l’action algérienne ainsi décidée vise là également à introduire l’équilibre et la réciprocité dans la relation algéro-française globale", conclut la même source............................................................... -Le Mouvement dynamique de la communauté algérienne établie en France (MOUDAF) a dénoncé, ce jeudi, la lettre adressée par le Président français à son Premier ministre et visant l'Algérie, la qualifiant de "dérive stigmatisante et unilatérale". "En ciblant l’Algérie sur les questions migratoires et sécuritaires et en rendant cette lettre publique, le Président français alimente dangereusement les amalgames et légitime les discours stigmatisants à l’encontre de millions de franco-algériens", a écrit le MOUDAF dans un communiqué. Le mouvement dénonce également "une approche punitive, fondée sur la suspension d’accords bilatéraux, la mise en cause des consulats et l’instrumentalisation du dossier migratoire à des fins de pression politique", précisant que "cette stratégie de tension nuit à l’intérêt même des deux peuples". Rappelant que "depuis plusieurs mois, les sorties répétées du ministre de l’Intérieur contre l’Algérie ont préparé le terrain à cette radicalisation", le MOUDAF observe que la lettre du Président français "montre qu’il ne s’agissait pas de dérapages isolés: le chef de l’Etat les valide, les amplifie et les endosse pleinement par un geste politique assumé". "La diaspora algérienne, composée de plusieurs millions de femmes et d’hommes, est pleinement investie dans toutes les strates de la société française: de la santé à l’enseignement, du monde associatif à l’économie, des arts à la recherche et elle n’est ni un problème, ni une menace, mais une richesse commune", affirme le MOUDAF, tout en appelant à "une coopération réciproque, lucide et respectueuse, loin des logiques de chantage ou d’intimidation".
  • 06-08-2025
    -Le président Emmanuel Macron a demandé au gouvernement français de revoir en profondeur les facilités accordées à l’Algérie en matière de visas diplomatiques. Dans une lettre adressée au Premier ministre François Bayrou, datée du mercredi 6 août et révélée par Le Figaro, le chef de l’État appelle à la suspension formelle de l’exemption de visa pour les passeports officiels et diplomatiques algériens, dans le cadre de l’accord bilatéral signé en 2013. Cette décision intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre Paris et Alger. Emmanuel Macron déplore une relation qu’il juge déséquilibrée et souhaite un resserrement de la politique migratoire et diplomatique vis-à-vis de l’Algérie. Il appelle à une attitude plus « ferme » et « déterminée » de la part de la France. Le président invoque notamment le traitement réservé à l’écrivain Boualem Sansal et au journaliste Christophe Gleizes, qui auraient, selon lui, été visés par des mesures hostiles ou discriminatoires en Algérie. Il présente ces cas comme emblématiques d’un durcissement du régime algérien à l’égard des voix critiques, y compris issues de la diaspora ou de partenaires étrangers. Dans sa lettre, Emmanuel Macron demande donc au gouvernement de prendre des mesures supplémentaires pour rééquilibrer la relation bilatérale. Parmi celles-ci figure la remise en question de l’accord signé il y a plus de dix ans, qui permet aux détenteurs de passeports spéciaux algériens d’entrer sur le territoire français sans visa.
  • 04-08-2025
    -Les intervenants lors de la 13e édition de l'Université d'été des cadres du Front Polisario, organisée à Boumerdes, ont souligné lundi que la résolution de la question sahraouie passait par la tenue d'un référendum d'autodétermination et l'accès à l'indépendance. La 13e édition de l'université d'été des cadres du Front Polisario a débuté dimanche à l'université M'hamed-Bouguerra de Boumerdès. Elle se poursuivra jusqu'au 13 août et a réuni plus de 400 cadres.
  • 03-08-2025
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier, les ambassadeurs de la Confédération suisse, de la République arabe d’Égypte, du Royaume de Suède et de la République du Soudan, en Algérie. Les représentants diplomatiques de ces pays lui ont rendu une visite d’adieu. Les audiences se sont déroulées en présence du conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires diplomatiques, Amar Abba.
  • 02-08-2025
    -L'Algérie assume la présidence du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) pour le mois d'août en cours et consacrera son mandat à la promotion de l'agenda de la paix et de la sécurité de l'organisation panafricaine. Durant son mandat, l'Algérie œuvrera de concert avec les autres Etats membres du CPS afin d'aborder les défis sécuritaires actuels du continent et de promouvoir l'agenda de la paix et de la sécurité de l'UA. La présidence algérienne sera ponctuée par des réunions importantes portant sur la situation au Soudan et au Soudan du Sud ainsi que par d'autres séances thématiques sur la gouvernance et le système d'alerte précoce dans son volet relatif à la coordination entre le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), le Centre de l'UA pour la lutte contre le terrorisme (AUCTC) et le Mécanisme de l'UA de coopération policière (Afripol). Le programme de travail de la présidence prévoit également une réunion consacrée à l'examen du cadre de référence du Sous-comité de lutte contre le terrorisme du CPS, ainsi qu'une rencontre de coordination avec les membres africains du Conseil de sécurité de l'ONU. L'Algérie a été élue, le 15 avril dernier, membre du CPS de l'UA pour un mandat de trois ans (2025-2028).