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Vie politique

Journée du Samedi 19/09/2021

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-Le président Abdelaziz Bouteflika, décédé vendredi à l'âge de 84 ans, repose désormais au Carré des martyrs du cimetière d'El Alia (Alger), aux côtés des hauts personnages historiques qui ont forgé le destin de l'Algérie indépendante, en présence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Ibrahim Boughali, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, le Général de Corps d'Armée, Saïd Chanegriha, ainsi que de hauts responsables de l'Etat, des membres du gouvernement, les représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie et des membres de la famille du défunt ont également assisté aux funérailles. Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a prononcé une oraison funèbre avant que la dépouille d'Abdelaziz Bouteflika ne soit inhumée. Le ministre, comme le veut l'usage protocolaire, à qui échoit la mission de lire cette oraison, a rendu hommage au président défunt pour son engagement au service de l'Algérie depuis son jeune âge. Le président Tebboune a ensuite déposé une gerbe de fleurs sur la tombe d'Abdelaziz Bouteflika. Des salves ont été tirées par un détachement de la Garde républicaine en hommage au défunt. Avant les funérailles, le cortège funèbre s'était ébranlé ce dimanche, juste après la prière de Dohr, de la résidence de Zeralda, son lieu d'habitation en direction du cimetière d'El Alia, en empruntant la rocade sud avant de passer par le tunnel de Oued Ouchayeh pour déboucher sur l'avenue de l'ALN, direction sa dernière demeure. Contrairement à ce qui a été annoncé jeudi sur les réseaux sociaux, la dépouille de Abdélaziz Bouteflika n'a pas été exposée au Palais du peuple pour un dernier hommage des citoyens, contrairement aux autres présidents qui ont droit à ce privilège protocolaire. Le cercueil du président défunt, posé sur un catafalque recouvert de l'emblème national et entouré de soldats de la garde républicaine, est posé sur un char fleuri, lui même encadré par des motards, suivi juste derrière par le cortège officiel, alors que tout au long du parcours des gendarmes et des policiers en jalonnement lui rendent les honneurs. Des obsèques sous un dispositif sécuritaire très visible. L'enterrement du président Bouteflika s'est déroulé, en effet, loin des caméras et du grand public dont des centaines de personnes, venues de plusieurs régions du pays, empêchées d'accéder au cimetière. Des représentants de la Zaouia Belkaidiya, dont le président Bouteflika était proche, n'ont pu non plus approcher le cercueil, contraints de se recueillir, en dehors du cimetière, en psalmodiant des versets du Coran et en entonnant des chants religieux