|
Santé
Journée du Vendredi 30/11/2024 |
|
|
-La loi martiale a été décrétée en Corée du Sud par le président conservateur Yoon Suk-yeol, ce mardi 3 décembre. Une décision qui a été bloquée par le Parlement.
Une décision du président justifiée lors d'une allocution télévisée surprise, dans laquelle il a mis en cause l'opposition : "Pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments anti-étatiques, (...) je déclare la loi martiale d'urgence", a-t-il déclaré. view.
"Sans se soucier des moyens de subsistance du peuple, le parti d'opposition a paralysé le gouvernement, à des fins de destitutions, d'enquêtes spéciales et pour protéger son leader de poursuites judiciaires", a lancé le président conservateur.
Une décision prise dans un contexte de difficultés autour du débat budgétaire : le parti du président ferraille avec le principal parti d'opposition, le Parti démocrate, sur le projet de budget de l'année prochaine.
Les députés du Parti démocrate, majoritaires au Parlement, ont voté en commission un budget à la baisse. Des députés qualifiés par le président de "forces hostiles à l'Etat ayant l'intention de renverser le régime". "Je rétablirai la normalité dans le pays en me débarrassant de ces forces hostiles à l'Etat dès que possible", a ajouté le président sud-coréen.
"Notre Assemblée nationale est devenue un refuge de criminels, un repaire de dictature législative qui cherche à paralyser les systèmes administratif et judiciaire et à renverser notre ordre démocratique libéral", a ajouté le président Yoon Suk-yeol.
Une annonce "illégale et inconstitutionnelle", a dénoncé Lee Jae-myung, le chef du Parti démocratique, "des chars, des véhicules blindés de transport de troupes et des soldats armés de fusils et de couteaux dirigeront le pays", a-t-il également dénoncé lors d’une allocution diffusée en ligne. "L’économie de la République de Corée s’effondrera irrémédiablement. Mes chers concitoyens, venez à l’Assemblée nationale", a-t-il exhorté.
À la télévision, on constate que les manifestants affluent vers ce centre du pouvoir sud-coréen. Plus tôt, l'armée est entrée dans le Parlement.................................
- La Namibie a élu sa première femme présidente, Netumbo Nandi-Ndaitwah, âgée de 72 ans et membre du parti au pouvoir, dès le premier tour avec 57,31 % des suffrages, a annoncé la commission électorale mardi soir. « Merci pour votre confiance », a déclaré sobrement la nouvelle présidente, vêtue d'une robe de soie orangée assortie à un chapeau, tout en affirmant qu’elle tiendrait ses engagements envers les électeurs. Son principal opposant, Panduleni Itula, candidat du parti des Patriotes indépendants pour le changement (IPC), a recueilli 25,50 % des voix dans un scrutin marqué par une forte participation mais également par des dysfonctionnements ayant entraîné une prolongation des élections de plusieurs jours.
Durant sa campagne, Netumbo Nandi-Ndaitwah a mis en avant l’association de la vieillesse et de la sagesse. d’un pasteur anglican, exilée en Russie dans les années 1970, elle a été formée au Komsomol, l’organisation de jeunesse du parti communiste soviétique. Militante pour l’indépendance de la Namibie, elle adopte des positions conservatrices, notamment en faveur d’une législation stricte sur l’avortement.
La Swapo, le parti au pouvoir auquel appartient Netumbo Nandi-Ndaitwah, dirige ce pays riche en minerais depuis son indépendance en 1990. Avec ses trois millions d’habitants, dont les deux tiers ont moins de 30 ans, la Namibie reste sous l’influence de la Swapo, bien que sa domination parlementaire se soit réduite. Aux élections législatives tenues simultanément, la Swapo a obtenu 51 sièges contre 20 pour l’IPC, perdant ainsi 12 sièges par rapport à la législature précédente.
|
|
|