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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Vendredi 28/06/2025

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-Parlant «d’histoire commune, de déchirures, de violence et de lien puissant», le député français Sébastien Delogu, qui achèvera demain sa visite de cinq jours en Algérie et qui sera reçu avant son départ à l’Assemblée populaire nationale (APN) par la commission des affaires étrangères, a lancé hier un message fort aux Algériens. Dans son intervention intitulée : «Mémoire collective : une fondation pour un avenir pacifique et durable», prononcé à l’occasion du Forum économique sur le développement durable tenu à l’hôtel El Aurassi, le député de La France Insoumise (LFI) dira d’emblée : «Je suis venu porter ce message de paix, en opposition aux discours va-t-en-guerre du ministre de l’Intérieur de mon pays.» Et d’insister : «Je suis donc venu pour essayer à ma modeste place de recréer du commun.» Affichant son engagement «pour l’amitié» entre les peuples algérien et français, le député dont c’est la première visite en Algérie qui intervient en pleine crise entre les deux pays estime que le dialogue entre les peuples «est plus que jamais nécessaire». Car, expliquera-t-il : «S’il existe bien sûr des blessures, des désaccords, des intérêts parfois divergents, mais c’est le commun qui permet de traiter d’égal à égal.» Affichant pleinement son choix de se rendre en Algérie dans ce contexte particulier, celui qui a brandi le drapeau palestinien à l’Assemblée populaire française poursuivra : «Le mandat de député que m’ont confié les Marseillaises et les Marseillais transforme ma présence devant vous en un acte public. Je l’assume comme tel, en venant porter une autre parole du peuple français à l’adresse du peuple algérien.» «Je ne suis pas venu en Algérie pour flatter une clientèle, mais pour construire d’égal à égal une relation solide, fiable, dans l’intérêt de nos deux peuples et en mémoire à notre héritage commun», explique encore Delogu, précisant s’appuyer pour atteindre cet objectif sur tout ce que nous avons en commun et notamment les millions de binationaux qui sont chez eux, d’un côté ou de l’autre de la Méditerranée